[Émeutes] Petit tour (très incomplet) de cette France des terroirs qu’on aime
Où faut-il habiter, maintenant, pour être épargné par les « émeutes » ? Je veux dire habiter en France. Sans aller bien loin, tenez, par exemple, l’Italie, ce pays auquel nos gouvernants voulaient donner de condescendantes leçons de démocratie lorsque Meloni accéda au pouvoir, l’Italie ne connaît pas ce genre de « phénomènes de société ». Il faudra qu’on se demande un jour pourquoi. Donc, restons dans « l’Hexagone », pour reprendre une expression chère à Macron. Jusqu’à maintenant, lorsqu’on brûlait des voitures, caillassait des commissariats de police ou jetait des boules de pétanque sur les pompiers, ça concernait - dans l’imaginaire du Français moyen qui passe plus de trois heures par jour devant son écran - les banlieues, les cités périphériques des grandes villes. Mais pas lui. Ça, c’est fini.
Alphonse Allais voulait implanter les villes à la campagne. Avec l’émeute qui se répand comme un feu de paille, on y est presque. La République du Centre rapportait, samedi matin, qu’un feu avait pris dans un champ, durant la nuit, à Pithiviers, ville du Loiret, d’origine gauloise, comptant aujourd’hui 12.000 habitants. Toujours selon La République du Centre, « si l'origine du feu reste pour l'heure inconnue, les riverains pensent aux jeunes qui ont brûlé, dans la nuit du mercredi au jeudi, des voitures dans le quartier ». On n’en sait pas plus aujourd’hui. Dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le centre-ville, des vitrines ont été fracassées et des boutiques pillées (la presse écrit « cambriolées », ça doit faire moins émeute). Les riverains ont raconté qu’il s’agissait d’une bande d’une vingtaine d’individus cagoulés.
Faisons un bon de quelque 280 kilomètres, cap sud-est, pour nous rendre en Côte-d’Or, à Beaune, 22.000 habitants, « là où les bons vins sont », comme on le chante dans la vieille chanson « Réveillez-vous Picards ». « Boulangerie et station-service attaquées, véhicules brûlés, tirs de feu d’artifice contre le commissariat », titre Le Bien public. Et d’évoquer aussi – c’est un classique, désormais - des « affrontements » entre « forces de l’ordre et jeunes ». Comme on parlerait d’affrontements entre bandes rivales. Samedi matin, le préfet de Côte-d’Or est venu constater les dégâts. Espérons que les assureurs seront aussi réactifs.
Passons notre chemin et poursuivons notre petit tour de cette France des terroirs qu’on aime tant en filant, 200 kilomètres plus au sud, à Belley, en évitant sagement Lyon. Belley, dans l’Ain, ville de 9.000 habitants, capitale du Bugey et siège d’un très vieil évêché. Dans la nuit de jeudi à vendredi, pareil : nombreuses dégradations, rapporte Le Progrès. Voitures incendiées, vitrines de commerces cassées, la terrasse d’un bar complètement détruite par une « vingtaine de jeunes ». On poursuit, 150 kilomètres plus au sud : Annonay (Ardèche), 16.000 habitants. Annonay, pour qui connaît un peu son Histoire de France, c’est les papetiers Montgolfier et leur montgolfière qui s’éleva dans le ciel de la cité du Vivarais, un beau jour de juin 1783. 240 ans plus tard, on y a brûlé un camion de l'agglomération qui sert à ramasser les encombrants ainsi qu’une douzaine de voitures dans un parking souterrain, dont deux qui ont été lancées en direction des gendarmes et des sapeurs-pompiers. France Bleu rapporte qu’ils étaient une « trentaine de mineurs ». On voudrait ironiser, on ferait remarquer que la presse, dans les circonstances actuelles, repère plus vite les mineurs lorsqu’ils sont en bande que ne le font les services sociaux des conseils départementaux pour détecter les mineurs lorsqu'ils sont isolés. Là aussi, passons.
Passons et cap sur le sud-ouest. Tenez, partons pour Pau, la ville du bon roi Henri et, accessoirement, de François Bayrou, donneur de leçons perpétuel et rescapé du giscardisme. Pau n’est pas à proprement parler une petite bourgade (77.000 habitants), mais elle garde cette belle image de carte postale, nichée au pied des Pyrénées. Un bureau de police, un collège et une médiathèque ont été endommagés, rapporte actubéarn. Pas de gros dégâts, mais c’est une première fois à Pau, souligne France Bleu. « Notre responsabilité autant que possible est de maintenir la paix dans la rue et l’ordre qui fait que l’on peut vivre ensemble », a déclaré Bayrou. Dans bien des endroits en France, il ne s’agit pas de la maintenir, la paix, mais de la rétablir !
Remontons plein nord en nous arrêtant dans le Tarn-et-Garonne, à Moissac. Moissac, 13.000 habitants, son fameux cloître de la fin du XIe siècle. Dans la nuit de samedi à dimanche, ce sont quatre voitures de la police municipale qui ont été incendiées, nous dit La Dépêche. À une heure de Moissac, Villeneuve-sur-Lot, moins de 23.000 habitants. « Les zones rurales ne sont pas épargnées par les violences urbaines constatées partout en France », fait remarquer justement Le Républicain Lot-et-Garonne. Au bout de deux nuits de violence, on comptabilise deux véhicules de la police municipale, un « bâtiment public ciblé ».
Achevons ce tour de France très incomplet en Touraine. Même Amboise, ville de 13.000 habitants, délicieusement posée au bord de la Loire et surplombée par son château, n’a pas été épargnée : la salle municipale Clément-Marot a été partiellement incendiée, dans la nuit de jeudi à vendredi, relate La Nouvelle République. L’agglomération tourangelle a d’ailleurs été frappée par de nombreuses violences, au point que le préfet Latron, ancien officier, a arrêté un couvre-feu pour les mineurs de 22 heures à 6 heures du matin, durant ce week-end.
Emmanuel Macron fera-t-il ce tour de France ?
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31 commentaires
Depuis des années l’Etat disperse et ventile aux quatre coins de la France les populations immigrées anciennes et nouvelles , et voilà le résultat .
Et comme l’Etat ne régule pas les arrivées de d’immigrants sur notre territoire , au contraire il les encourage , le problème ne peut qu’empirer.
Dans certaines villes comme Paris Ils les ont voulu ils est ont eux cette violence n’est que les prémisses de ce qui va arriver je pense qu’aux delà des blessures perpétrés sur nos forces de l’ordre que l’on ne peut que plaindre et soutenir vu les ordres et les moyens qui leurs sont octroyés ces émeutes permettront peut-être à certains de nos compatriotes qui ce laissent intellectuellement terroriser par des médias aux ordres et engager d’ouvrir les yeux et d’aller voter le moment venu même si un retour relatif à l’autorité et au bon sens ne ce fera pas dans la joie et la bonne humeur 40 ans de laxisme de lâcheté et d’idéologie gauchiste ne ce régleront pas en 1 jour et probablement pas en 5 ans il nous faut nous y préparer et avoir le courage de dire stop plus tard nous commencerons plus dure ce sera
le seul gagnant de cette hécatombe est macron le fossoyeur; il aura réussi ç détruire notre Pays avec sa gestion calamiteuse du COVID et l’obligation des piqûres mortelles, avec son positionnement avec son copain le clown zelinsky pour nous entraîner dans une guerre perdue d’avance face à la Russie et son vrai chef Poutine, avec sa politique immigrationniste permettant à des sauvages d’envahir notre Pays ….
Où trouvent ils l’argent, les locaux pour disposer d’autant de mortiers d’artifice?
A Menton et sa proche région Monaco compris. RAS
Ce lundi matin, on apprend que la nuit a été moins agitée et pourtant un sapeur-pompier de 24 y a laissé la vie. Comme le disait si justement Jean Messiha: Une minute de silence va t’elle honorer la perte de ce serviteur de la nation à l’Assemblée nationale? Nous pouvons en douter. Honte à nos gouvernants qui ne sont forts qu’avec les faibles, aux journalistes qui déforment la réalité et à tous ceux qui ne veulent pas comprendre que le danger n’est pas celui qu’on veut leur montrer, mais bien celui qui se voit.
Dommage que les destinations lointaines ne soient pas prises en compte, mon colonel, sinon la Terre-à-Délie, les Kerguélens, la Nouvelle-Amsterdam et peut-être même Saint-Pierre et Miquelon peuvent passer des jours et des nuits calmes et heureuses. Cordialement.
Pour ma part, les événements qui surviennent constituent un élément d’une guerre non déclarée de conquête d’un nouveau type avec les mêmes résultats qu’une attaque conventionnelle. Elle comporte aussi sa part de collabos bien identifiés
« Guerre de conquête ».. absolument ! ça fait partie de l’agenda frériste.. France, terre d’islam.. ils s’y voient déjà..
Petit tour d’horizon qui fait du bien.
Les élus de ces bourgades sont impressionnés par ces dizaines de voyous semant la terreur ! C’est effarant !
De plus, ces voyous , qu’ont-ils avoir avec ce « petit ange » mort dans la fleur de l’âge ! Les gauchistes, si promptes à dénoncer l’instrumentalisation de « ces faits divers » comme dans l’affaire Lola, ou d’Annecy (eux étaient des anges) sont les premiers à exciter les voyous des banlieues pour instaurer la Terreur de 1793 !
Une question a se poser. qui arme les banlieues ? Je doute que des gamins de 13 à 17 ans soient capables de prévoir et stocker un tel arsenal. Qui est derrière tout ça ?
Les grands frères peut-être.. Ce qui est sur, c’est que la réquisition des armes qui a eu lieu en France fin 2022 ne concernait apparemment pas les banlieues, spécialement celles dites « sensibles ».. Sensibles à l’embrasement.. ou à la délinquance.. aux incivilités.. aux agressions.. aux magouilles et trafics en tout genre.. ou bien pour résumer : ayant une forte propension à la détestation de la France et tout ce qui est français..
Au Mèe-sur-Seine, tout près de Melun ville préfecture de Seine-et-Marne, le centre commercial de La Croix-Blanche, comprenant une vingtaine de magasins et de services, une banque, un café-bureau de tabac a été complètement incendié et rasé, il n’en reste plus rien. Tout cela par ceux-là même dont les parents et familles en étaient les principaux clients. Totalement incompréhensible et sans aucun doute téléguidé.
En fait, ces opportunistes -qui font feu de tout bois, ont juste profité de la circonstance pour exercer leurs talents divers et variés.. et donc faire main basse sur.. tout et n’importe quoi.. (rapines et butin, allez-y c’est open bar !) enfin une banque, ya quoi dedans.. un bureau de tabac.. des cigarettes gratuites ou à revendre au marché noir.. des magasins, idem.. A part ça, circulez ya rien à voir, rien d’autre que la « logique » de la rue.. ou plutôt celle de ces quartiers -dits « sensibles » comme il se doit.. *Pour le Français moyen qui va payer la note, ça devient « sensiblement » exaspérant !