Emmanuel Macron a besoin d’un prof d’histoire
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W9 a eu la bonne idée de reprogrammer Le Pacha, film policier taillé sur mesure pour ce géant de l’art cinématographique français que fut Jean Gabin. Tiens, tiens, l’art français, Monsieur Macron…
Quel délice ! Nous sommes en 1967, le poison de Mai 68 n’a pas encore été inoculé dans le corps social, et n’a pu encore le corrompre.
Les policiers et leur patron, le divisionnaire Joss, alias Gabin, vont venger l’assassinat d’un des leurs.
Imaginez, aujourd’hui, la scène de l’interrogatoire du Coréen, les clients virés manu militari, le patron, petit truand arrogant, remis à sa place à coups de crosse de pistolet… Imaginez les glapissements de SOS Machin et des ligues droit-de-l’hommistes subventionnées.
Une vraie leçon d’histoire montrant des policiers musclés et efficaces, ne laissant aucune chance au criminel, dans une France encore maîtresse chez elle, et pas encore empêtrée dans l’affirmation des droits de ceux qui la détruisent. À comparer avec la police d’aujourd’hui…
Et le divisionnaire Joss de liquider purement et simplement le tueur, afin qu’aucun tribunal ne s’avise de lui trouver des excuses parce que, sans doute, sa grand-mère le privait cruellement de confiture quand il était enfant. Justice expéditive, "de la part d’Albert Gouvion" : tout un symbole. Imaginez, aujourd’hui, les hurlements au pied du "mur des cons".
J’espère que notre Président a bien regardé cette véritable leçon d’Histoire de France, lui qui la connaît si mal. Il aurait peut-être eu la révélation subite et lumineuse du fossé entre cette France-là et l’« Hexagone » d’aujourd’hui. Un demi-siècle, seulement, les sépare.
Quel dommage que l’on n'approfondisse pas l’histoire et la géographie à l’ENA. Cela aurait évité à notre jeune Président des contresens dans l’histoire de l’Algérie, et de qualifier de faussaires Marine Le Pen et, avec elle, de Gaulle et Mitterrand.
J’ai une honnête proposition à lui faire : j’ai consacré sept années de ma vie, à temps plein, à l’histoire-géographie, j’ai expérience et diplôme en la matière.
Je me propose, pour lui éviter de nombreux déboires géopolitiques futurs, de me tenir en permanence à ses côtés pour lui faire sentir toute la profondeur de l’histoire des nations et la complexité des interactions entre pays, climats, hommes et économies.
Pour ces services inestimables, je me contenterai du salaire du coiffeur de Hollande. Honnête, non ?
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