En France, les agressions de policiers sont toujours en hausse
Jusqu’à quand ? Mercredi 16 octobre dernier, deux policiers, en intervention dans la cité de la Castellane à Marseille - connue pour être une zone de non-droit -, ont été agressés et blessés par plusieurs individus. Tentant d’arrêter un dealer, les deux agents issus de la brigade spécialisée de terrain (BST) ont été pris au piège. Dans une vidéo devenue virale, les deux fonctionnaires de police apparaissent en mauvaise posture. Allongés sur le sol, les policiers tentent de maintenir un jeune homme mais sont lynchés par plusieurs individus. L’un des agresseurs assène un violent coup de pied à un fonctionnaire avant de s’enfuir. D’après les informations de nos confrères de La Provence, les fonctionnaires souffriraient de plusieurs contusions, de blessures à l’œil pour l’un, et à la main pour l’autre, vraisemblablement causées par des jets de projectiles comme des pierres et des bouteilles de verre. Une enquête pour coups et blessures sur personnes dépositaires de l’autorité publique a été ouverte par le parquet de Marseille. Parallèlement, le dealer poursuivi par les agents blessés a été appréhendé, le jour même, et condamné à un an de prison, selon BFM TV (BV ne sait pas s'il a interjeté appel de cette condamnation).
Marseille : Deux policiers encerclés et violemment agressés à la cité de la Castellane lors de l'interpellation d'un dealer présuméhttps://t.co/LhgjkIueavpic.twitter.com/0LgebBgOEJ
— Actu17 (@Actu17) October 19, 2024
« Il n’a pas agressé le policier, il lui a juste craché dessus ! »
Le cas de ces policiers marseillais est loin d’être isolé. Bon nombre d’agents agressés font la une des quotidiens régionaux. Samedi 19 octobre, à Dieppe, un policier a bénéficié de deux jours d’incapacité totale de travail (ITT) après avoir reçu un coup de pied au visage lors de l’interpellation d’un homme alcoolisé. À Nantes, une affaire plus grave s’est déroulée la veille. Dans la soirée du vendredi 18 octobre, vers 22 heures, un agent de la brigade anticriminalité (BAC) a été blessé par des tirs de chevrotine. L’agresseur présumé, un homme de 72 ans, aurait lâché son chien contre les forces de l’ordre, tirant dans leur direction. Transporté au CHU, le policier est sérieusement blessé au flanc gauche sans que son pronostic vital ne soit engagé.
Au tribunal correctionnel de Meaux, cette fois, une affaire jugée vendredi 18 octobre illustre bien le quotidien des forces de l’ordre et le laxisme de la Justice française. Farid, 56 ans, comparaissait pour avoir agressé un policier en exercice. Ce dernier déclarait : « Il nous a mis des coups de pied, nous a craché au visage, nous a menacés d’une bombe lacrymogène. » Du côté des avocats de l’agresseur, la défense est ubuesque : « Il n’a pas agressé le policier, il lui a juste craché dessus ! » Si le tribunal a validé la version du policier, l’accusé s’en sort à bon compte : il est relaxé de rébellion, avec dix mois de sursis probatoire d’une durée de deux ans, obligation de soin et 300 euros de dommages à verser au policier. (BV ignore, à l'heure où nous publions, si l'une ou l'autre partie a fait appel.)
15.150 agressions en 2023
Pas un jour ne passe sans que les forces de l’ordre ne soient mises en danger. Particulièrement exposés aux violences, les policiers sont pourtant le premier rempart contre la hausse des violences et de la délinquance – qu’ils subissent hors de leurs heures de service tout autant que les Français. En 2023, le ministère de l’Intérieur rapportait une hausse significative du nombre de blessés dans la police. Au total, 15.150 fonctionnaires de police ont été blessés pour la seule année 2023, autrement dit une quarantaine par jour en moyenne, soit une augmentation de 4,1 % par rapport à 2022.
La principale cause de blessures chez les policiers est l'agression par des tiers. Ces violences volontaires touchent l'ensemble des agents, qu'ils soient en service sur le terrain, policiers adjoints ou personnels administratifs. L'année dernière, neuf policiers ont perdu la vie en mission. Depuis 2010, 124 policiers sont décédés en service : 51 % des décès sont dus à des accidents, 25 % sont survenus lors de trajets domicile-travail mais 24 % résultent d'homicides volontaires ou involontaires. Le prix du laxisme.
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25 commentaires
Par contre on n’entend jamais parle de juge agressé ou mis sous protection policière ? Comment comprendre cela ? Sommes-nous déjà un narco-pays ou les juges seraient achetés par les criminels ? Rassurez-nous !!!!!! Mais, enfin, n’y a-t-il pas la une anomalie qui justifierait une interrogation ? Qui juge les juges ?
Il faut assouplir les règles de la légitime défense. Un de mes amis a dit à son fils gendarme : » si tu dois défendre ta vie, n’hésite pas à tirer. Je préférerais t’amener des oranges à la prison que des fleurs au cimetière ».
Très sage conseil.
Les policiers ont les mains liées. Si ils répliquent à leurs assaillants provoquant quelques égratignures ;ils sont mis en garde à vue, voire en taule.
Pourquoi les policiers ont ils une arme ?? Pour faire joli ?? Nous sommes le seul pays où l’on « tabasse » un policier en toute impunité !! Chercher l’erreur !! Dans les autres pays, peut-être ceux d’où sont issus les agresseurs comment cela se passe ??
Dans les pays du Maghreb c’est clair, il y réfléchissent à deux fois…
Pour un jeune qui s’en prit à un policier à Casablanca en lui assénant des coups de gourdins, le Tribunal a condamné le prévenu à trois ans et demi de prison ferme assortis d’une amende de 10 milles dirhams en réparation du dommage causé au policier. . L’article 267 punit de l’emprisonnement de trois mois à deux ans “quiconque commet des violences ou voies de fait envers un magistrat, un fonctionnaire public, un commandant ou agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions.
Lorsque les violences entraînent une effusion de sang, blessure ou maladie, ou ont lieu soit avec préméditation ou guet-apens, la loi prévoit une peine de réclusion qui va de deux à cinq ans.
En outre, si les violences causent une infirmité permanente, les coupables encourent dix à vingt ans de prison. En cas de décès, la peine peut augmenter jusqu’à trente ans avec une durée minimale de vingt ans.
Le code pénal prévoir également le cas d’homicide volontaire, un crime punit de la peine capitale. “Lorsque les violences entraînent la mort, avec l’intention de la donner, la peine encourue est la mort”, stipule l’article 267.
Concernant les outrages, toute atteinte à l’honneur d’un fonctionnaire public, y compris les agents de la force publique, est punie de l’emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 250 à 5.000 dirhams. Le code pénal définit l’outrage par les actes suivants : paroles, gestes, menaces, envoi ou remise d’objet quelconque, soit par écrit ou dessin.
Ces deux Policiers ont peut-être été victimes du sentiment d’insécurité, développé et propagé par John, Kévin et Mattéo, ces 4 vilains petits sauvageons qui ne respectent plus rien ni personne.
Cette paroles que la police tue aura été une catastrophe pour plusieurs résultats sur la sécurité national et tout gouvernements qui se doit d’être efficace aurait du intervenir immédiatement contre ceux qui propagent cette idée, car ceux qui veulent détruire la France, les forces de l’ordre sont une cible privilégié comme le dernier rempart contre ses ennemis.
Il est incompréhensible que le sieur Mélenchon n’ait pas été mis en examen pour cette phrase prononcée en public!
Dans les villes , on tire à l’arme automatique , pendant ce temps l’armée joue au foot à la caserne et les forces de l’ordre sont sur les routes à racketter les automobilistes !!! Vive la France et ses enfants , vive les politicards et vive le vin rouge et le sauciflard !!!
Au secours, monsieur Retailleau, donner aux policiers le droit de défendre leur vie par des moyens légaux. Sinon on va au désastre, si ce n’est déjà fait.
On attend des actions du ministre et non des paroles ..
Mais qu’est ce qu’ils attendent de faire usage de leurs armes, il s’agit bien d’un cas de légitime défense, non? A moins qu’elles ne soient pas chargées.
Pourquoi ces racailles se gêneraient-ils puisqu’ils ne sont pas poursuivis ? Il serait plus que temps, que comme dans les entreprises et les services privés, les décideurs soient responsables quant aux conséquences de leurs décisions incohérentes ! Ce n’est pas parce qu’on est grassement payé par le contribuable que l’on a le droit de faire n’importe quoi.
Quelle catastrophe ! Sommes nous encore en France ???
J’ai fait 32 ans dans la police municipale ( armée ) dans des brigades de roulement (matin,nuit, après midi) et pendant les 13 dernières années de ma carrière jusqu’à il y a deux ans,en plus de la musculation,je me suis mis au penchak-silat ( sorte de krav-maga) et j’ ai fait aussi un peu de boxe en parallèle,et même si ça n’est pas une assurance tous risques en cas d’agression,je peux assurer que ça m’a souvent aidé et servi, même quand les délinquants agressifs étaient plusieurs.On veut une police efficace dans ce pays ? Alors qu’on leur laisse un peu plus les coudées franches pour agir en cas de légitime défense mais pour cela il faut changer les personnes qui composent la »justice » en France.
Les agresseurs ont été cools. Ils n’ont pas piqué les flingues. Puisque tout est permis au pays des lumières. Je pense cependant qu’il est temps que la police aille faire des stages à l’étranger, non pas en Amérique du Sud mais chez nos voisins proches. Je vous garantis qu’ils ne reculeraient plus.
Dites vous que dans leurs pays d’origine, des délinquants étrangers ou binationaux ne se permettraient pas d’attaquer un policier ; sinon ce serait 20 ans de taule …et pas au club Med
Étonnant non ?
Non !
Où cela s’arrêtera-t-il ?
La gauche, allant du rose pâle au rouge vif en passant par le vert, est la grande responsable de cette catastrophe !
Il ne faut surtout pas craindre de le dire !