En France, une étudiante sur vingt dit avoir été victime de viol
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Une grande enquête sur les violences sexuelles, menée par l'Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l'enseignement supérieur, est publiée le lundi 12 octobre et exposée dans Le Figaro. Ce questionnaire, diffusé en ligne entre avril et décembre 2019 auprès des étudiants d'une cinquantaine d'universités, prépas, grandes écoles, BTS, DUT, a reçu plus de 10.000 réponses, majoritairement de femmes (76 %).
Effet de groupe, impunité, alcool et manque d'éducation
Parmi les principaux enseignements, une étudiante sur 20 (5 %) dit avoir été victime de viol. Une étudiante sur 10 (11 %) a été victime d'agression sexuelle. C'est aussi le cas de 5 % des hommes, selon cette étude.
Les causes de ces violences sont, selon les personnes agressées : l'effet de groupe (20 %), l'impunité (18 %), la consommation excessive d'alcool (18 %) et le manque d'éducation des étudiants (18 %). Au total, 34 % des étudiants déclarent avoir été victimes ou témoins de violences sexuelles : pour 24 % d'entre eux, les violences ont été subies sous l'empire de l'alcool, lors de soirées ou en week-end hors du campus : c'est le cas pour 56 % des viols.
Les coupables de ces violences sexuelles sont principalement des étudiants. « Il s'agit donc souvent du cercle d'amis proches et de personnes connues de la victime », précise le rapport.
Le Figaro rappelle que « 99 % des viols ne mènent à aucune condamnation » en France et, en dix ans, le nombre de personnes condamnées pour viol a chuté de 40 %.
Thématiques :
Viol
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