Encore un progrès : les femmes harcelées pourront se réfugier dans… des bars-tabac !
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Le 8 mars est-il le meilleur jour pour s’en vanter ? Pas sûr. Un partenariat a été signé, ce jeudi, entre la Française des jeux (FDJ) et l'application mobile Umay, sous l'œil bienveillant du ministre de l'Égalité femmes-hommes Aurore Bergé. Il prévoit une formation, dispensée par les formateurs de l'application, au bénéfice des patrons de points de vente de la FDJ, des bars-tabac pour la plupart. À terme, l'idée est que les femmes victimes de harcèlement de rue puissent, grâce à une sorte de GPS des « lieux sûrs » (safe places, en macronien), se réfugier au plus vite dans un endroit qui les prendra en charge, lorsque quelqu'un leur fera observer un peu trop fort qu'elles sont « vraiment charmantes ».
#FDJ poursuit son partenariat avec @UMAY_app, une app citoyenne pour sécuriser les déplacements dans l'espace public via des « lieux sûrs ».
▶️Déploiement du dispositif dans notre réseau de commerçants partenaires, formés à l'accueil des personnes victimes de harcèlement de rue. pic.twitter.com/oj7cmXT4gk— FDJ (@FDJ) March 7, 2024
On pourrait s'en féliciter, c'est sûr : c'est une manière d'institutionnaliser et de rendre plus efficace le simple bon sens qui consiste, pour un commerce ouvert la nuit, à accueillir une femme seule. Mais il faudrait aller plus loin : quid des enfants, qui risquent l'enlèvement ou l'assassinat ? Quid des hommes qui sont les victimes les plus fréquentes de coups de couteau ? Il va falloir que tout le monde en profite. On met des vigiles dans le métro des grandes villes, les profs sont violentés par leurs propres élèves… Il va falloir protéger tout le monde. Ou alors…
Il y aurait bien une autre solution, mais qui nécessiterait de regarder les choses en face. En 1970 ou même en 1980, si on nous avait dit que les femmes de 2024 devraient utiliser une carte interactive pour se réfugier dans un bar-tabac, on aurait rigolé. Or, 81 % des femmes ont déjà été victimes de harcèlement de rue. Qu'est-ce qui a bien pu changer, en France, dans les quarante dernières années, pour que ces comportements se soient multipliés ? Tout le monde a la réponse, mais bien peu la formuleront : une immigration massive, venue de pays qui déconsidèrent les femmes, est arrivée par millions dans notre pays, jadis celui de la galanterie. Malgré les campagnes d'affichage, ce ne sont pas des Jean-Eudes aux cheveux blonds qui sifflent les filles en jupe dans les rues des grandes villes. L'autre solution consisterait donc à prendre le problème à la racine, et, peut-être, à convenir enfin du fait que certains modes de pensée rendent certaines populations totalement étanches à l'assimilation.
Défendre la condition féminine
Loin d'être un progrès, encore plus loin de constituer une résistance à la patiente et (à vue humaine) inéluctable tiers-mondisation de notre pays, cet enfermement des femmes, alors même que le cinéma dérisoire autour de l'IVG prétend les libérer à tout jamais, ne devrait rien dire qui vaille aux véritables défenseurs de la condition féminine. On se souvient que les féministes (Caroline De Haas, par exemple) voulaient élargir les trottoirs pour empêcher les femmes de se faire coincer par des meutes de jeunes. Avec des alliés pareils, on n'a pas besoin d'ennemis.
On pourrait prendre de l'avance sur les futurs développements de cette transformation des bars en lieux sûrs pour les femmes. Dans beaucoup de villes de Seine-Saint-Denis ou des Bouches-du-Rhône, les femmes n'ont pas le droit d'entrer dans les cafés. Les terrasses sont pleines de groupes d'hommes extra-européens chez qui la vocation chevaleresque n'est pas nécessairement un réflexe. Alors, on fait comment ? On évitera de s'y rendre, et puis voilà. Femmes obligées de s'enfermer dans des commerces, quartiers réservés aux hommes : non, vraiment, il n'y avait pas plus urgent que de garantir l'avortement, c'est sûr.
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29 commentaires
Allez, comme le disait la publicité Carrefour, il faut positiver : dorénavant, les femmes qui se feront violer, par exemple par un migrant, étant entendu bien sûr que ce n’est qu’un exemple, auront le droit *garanti par la constitution* de faire avorter le produit non désiré de ce viol. Elle ‘est pas belle, la vie ? Merci, Macron !
Les bars tabacs sont à quasi égalité avec les pharmacies les commerces les plus braqués..on doit pouvoir y trouver la paix…éternelle sans doute..Bientôt les français se rearmeront..c’est déjà en cours via le tir sportif..et malheur aux bons élèves qui auront ramené l’entorse prétoire aux gendarmes…
Les clandestins applaudissent cette bonne nouvelle , les femmes harcelées seront bien protégées avec eux et en échange de quelques services évidement ! Le travail rend libre après remboursement !
Et à qui attribuer cette idée ? l ‘équipe de Macron comme toujours !
Des bars tabac ou commerces de métro comme refuges pour les femmes ? Super !! Vive le progrès ! Vive la libération des femmes qui peuvent avorter comme elles veulent mais pas se promener le soir sans hommes comme gardes du corps . On n’a rien à envier à Kaboul ou là non plus , les femmes ne peuvent se promener seules .
Le bar-tabac nouvel havre de paix pour femme agressée. Il fallait y penser, Aurore Bergé l’a fait. Avec la FDJ, 100% des gagnants ont tenté leur chance, pas sûr que nos compatriotes bénéficient du même slogan.
Une question me taraude l’esprit: combien de patron de bar-tabac ont accepté de participer à une telle mascarade. Il faut dire qu’après l’épisode Covid où ce gouvernement s’est échiné à les faire disparaître, remonter la pente peut obliger à quelques sacrifices.
Nous sommes entourés de « génies »…
—-qu’est-ce qui a pu changer en 40 ans : la population immigrée, en quantité, mais surtout en qualité, celle qui pose problème en la matière, mais pas que, ce sont les islamistes, ce n’est pas de l’islamophobie que de le dire, c’est un constat largement partagé, sauf par les bobos bien planqués et les idéologues de LFI.
N’importe quoi ..et en même temps boire un petit ou un gros verre pour oublier …lamentable .
Super. Surtout que la plupart son fréquentés à longueur de journée par des maghrébins. Où est la sécurité ? Les femmes doivent être munies de taser et de bombes au poivre.
Plus spécifiquement appliquée aux françaises de souche,donc à des Gauloises,cette curieuse préconisation recommandée par des petits hommes gris,permettrait à ces Gauloises de s’abriter derrière un mur de cigarettes estamplillée gauloises.Ainsi à l’abri des agressions,du moins apparemment,ces Gauloises seraient préservées des passagesà tabac.Reste que les bureaux de tabac sont eux mêmes souvent attaqués par des malfrats.Mais ça c’est pas prévu dans la recommandation aussi sotte que grenue….
Ouf et merci Monsieur Macron , ces femmes pourront donc se voir offrir une bière ou un Cognac et une bonne gauloise en attendant que l’orage passe .