Endoctrinement à l’école : les parents aussi sont en danger
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Le Figaro Magazine consacre, cette semaine, sa une à la question de l'endoctrinement des enfants à l'école : « Antiracisme, idéologie LGBT+, décolonialisme. Enquête sur une dérive bien organisée », titre le journal. Si les élèves sont les principales victimes de la guérilla culturelle mise en œuvre par une gauche qui a bien retenu les leçons de Gramsci, il ne faut pas sous-estimer la menace qui pèse également sur les familles. Car ce n'est pas seulement un réseau de propagande qui se déploie, mais aussi un système de surveillance, de délation et de répression pénale.
La manière dont la théorie du genre s’impose désormais en est l’illustration. Dans un article récent, Le Figaro relatait l’histoire d’un facteur canadien découvrant, à la lecture de documents scolaires, que le prénom de sa fille, âgée de 12 ans, avait été remplacé par un prénom masculin. Il apprenait également que celle-ci avait entamé un traitement hormonal. Persistant à l’appeler par son prénom féminin, le père était alors condamné à six mois de prison pour « violence familiale » par le tribunal qui lui reprochait de « tenter de persuader [sa fille] d’abandonner son traitement médical ».
Cet exemple canadien pourrait nous paraître bien exotique et, pourtant, nous y sommes presque. En France, fin septembre, le ministère de l’Éducation nationale publiait une circulaire consacrée aux « questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Pour le moment, le ministère ne prévoit pas de changement de prénom sans accord parental. La circulaire indique, en effet, que l’autorité parentale « ne saurait être remise en cause ». Cependant, à partir du moment où la théorie du genre est posée par l’État comme un fait indiscutable, la contester, comme le père canadien a voulu le faire, ne pourra-t-il pas être considéré à l’avenir comme contraire à l’intérêt de l’enfant ? Comme une entrave à son développement ? Comme une violence psychologique ?
Soyons rassurés, cependant : au nom de la « prévention contre la transphobie », un réseau de surveillance et de formation idéologique est mis en place avec, notamment, un observatoire des « LGBT+phobies ». Le ministère compte particulièrement sur le concours des associations qui contribueront « à la sensibilisation des élèves et à la formation des personnels ». Nous pouvons alors espérer que les élèves, comme aux meilleures heures du communisme, n’hésiteront pas à dénoncer les parents réactionnaires, qui continuent à croire à la différentiation sexuelle, afin qu’ils puissent faire leur autocritique et s’engager volontairement dans un processus de rééducation idéologique.
Et si, comme le papa canadien, ils ne veulent décidemment rien entendre, l’arsenal répressif est bien prévu pour les récalcitrants : « Dans les cas où le mineur apparaît en situation de danger dans son environnement familial », un signalement aura lieu soit auprès de la protection de l’enfance soit auprès du parquet des mineurs. Voilà les parents prévenus.
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