Enseignement : les syndicats de gauche dans la rue contre le RN

Face au score impressionnant du Rassemblement national aux européennes et à l'hypothèse de son accession au pouvoir à l'issue des prochaines législatives, les organisations de gauche, syndicats et associations, appellent à descendre dans la rue, le samedi 15 juin, pour alerter sur les dangers de « l'extrême droite ». Ils pratiquent sans complexe la « reductio ad Hitlerum », s'autopersuadant et voulant convaincre à nouveau l'opinion publique que la « peste brune » est aux portes du pouvoir.
Les syndicats enseignants, majoritairement de gauche, ne sont pas en reste. Mardi dernier, déjà, en préalable à une réunion au ministère, cinq organisations (SUD, UNSA, FSU, CFDT et CGT), ont rappelé leur « opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie ». Elles ajoutent que « derrière un discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l’autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme ».
Beaucoup de bon sens dans le programme du RN
Ces outrances, qui n'étonnent guère de la part de syndicats pour qui tout ce qui n'est pas de gauche ou d'extrême gauche est d'extrême droite, s'expliquent non seulement par un réflexe pavlovien, qui laisse peu de place à l'exercice de la raison, mais surtout par leur crainte de perdre le monopole qu'ils exercent, depuis des décennies, sur le système éducatif, avec la complaisance des gouvernements de gauche et la passivité des gouvernements de droite. Elles montrent aussi qu'ils n'ont même pas pris le temps de lire le programme du Rassemblement national en matière d'enseignement.
En effet, dénoncer, comme le fait le RN, les dérives du collège unique, vouloir restaurer la méritocratie, donner la priorité au français, aux mathématiques et à l'Histoire de France sont des mesures qui, non seulement participent du bons sens, mais correspondent à ce que souhaitent la majorité des professeurs et des Français. On pourrait en dire autant du programme de Reconquête et, dans une certaine mesure, de celui d'une partie des LR (dans une certaine mesure seulement, car la droite, quand elle était au gouvernement, n'a guère brillé par ses initiatives dans le domaine éducatif).
Revenir à l'Instruction publique
On a le droit de ne pas souhaiter que le Rassemblement national détienne les leviers du pouvoir – encore que, à supposer qu'il arrive à Matignon, beaucoup de leviers lui échapperont. Mais il est aberrant de déconsidérer a priori des mesures salutaires sous prétexte qu'elles sont défendues par ce parti. Beaucoup de Français, quelles que soient leurs options politiques, notamment dans les milieux populaires, estiment que l'enseignement est en déclin et qu'il faut le redresser par un retour à ses fins premières : l'Instruction publique, fondé sur la transmission des savoirs et la restauration de l'autorité de professeurs qualifiés.
Dans le domaine de l'enseignement comme dans les autres, cette gauche irresponsable pratique ce qui s'apparente à du terrorisme intellectuel. La tentation du sectarisme touche aussi une partie des dirigeants de la droite, dite de gouvernement, qui craint de perdre ses prérogatives, comme on le voit avec les remous provoqués par la décision d'Éric Ciotti de s'allier au Rassemblement national. À agir de la sorte, la gauche et la droite risquent fort de se couper totalement des aspirations du peuple français.
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35 commentaires
Les gauchistes de tout bord s affolent ..ils sentent que leur fin est proche…
Les personnes à la têtes de ces syndicats se se rendre pas contre qu’ils détruisent l’éducation de nos enfants au nom d’une idéologie stupide
C’est la guerre civile.
L’objectif n’est pas l’apprentissage tel que nous le pensons de nos jeunes mais le formatage des esprits une forme de nihilisme pensée elle de longue date part l’idéologie gauchiste. Tordant le récit national comme une simple barre de plomb, de ce plomb avec lequel ils fondirent les balles qu’ils utilisèrent afin d’exterminer les 100 millions de morts du communisme. Cette monstruosité toujours prête à tous, anarchistes vêtus de noir dans nos rues, où arborant le drapeau des génocidaires Palestiniens. Commençons par aller voter et cessons de subventionner ces syndicats et les médias qui les accompagnent.
Les professeurs de l’éducation national ont ce qu’ils méritent et plus ils en rajoutent une couche alors qu’ils continent comme cela sauf qu’il est triste de voir le niveau de qualité au niveau mondial, même au plus profond de l’Afrique subsaharienne l’éducation est bien meilleurs qu’en France. Par contre on préserve les groupuscules des islamo-gauchistes et autoriser leur rassemblements pour détériorer les villes par contre on interdit ceux de droites qui n’ont jamais fais de désordre et de les dissoudre, il y a comme un problème au gouvernement.
Samuel Patty ne leur a pas suffit , les insultes et menaces au quotidien non plus . Si ceux là votent encore à gauche on ne peut plus les sauver .
Il est « prévu des débordements » et – « Comme c’est curieux »- la manifestation n’st pas interdite.
Les mêmes qui défilent avec les islamistes au cri de « allah akbar » et qui défilent contre « l’extrême droite » … Est-ce vraiment crédible ? J’ose espérer que les Français sauront voir où se situe le vrai danger pour la France.
Combien de ces « démocrates » ne sont pas allés voter? Ca me fait penser au assemblées générales des immeubles en copro…On boude la réunion et puis on râle en lisant le compte-rendu !
Ici, il y a eu élections, les résultats ne plaisent pas à la l’extrême gauche et les SA sont immédiatement dans la rue. J’espère que le prochain gouvernement évolue les réponses à donner aux « démocrates ». Encore un petit effort de leur part et on sera bien contents d’avoir l' »extrême-droite » pour défendre la démocratie !!!
Je ne connais qu’un seul syndicat de l’Éducation Nationale qui ne soit pas de gauche et qui se dit « apolitique ». Il accepte les adhérents de tous partis (Deuxième syndicat de l’Éducation Nationale). Il refuse les subventions de l’État et ne vit que des cotisations de ses adhérents. Il est considéré comme syndicat d’extrême droite en salle des profs (tout comme la fédération de parents PEEP, différente de la FCPE). La CGT ne représente rien. Une grande partie des professeurs n’est pas syndiquée et ne cautionne pas ce matraquage d’une minorité agissante sans oublier la hiérarchie.
Ils ne comprendront donc jamais la signification du mot « démocratie » ?
En effet la peste brune est à la porte du pouvoir, mais elle s’appelle « nouveau front populaire » : antisémite, anti-républicain, racialiste, etc…
Il ne faut as baisser la garde devant ces fous furieux sans âme ni conscience…
Cest l’évidence même;, mais nos « »élites » » nient l’évidence depuis 40 ans, et en faisant appel aux pédagogues, ils « »n’enseignent » » plus que la transition énergétique, la transition de genre et la lutte contre le harcèlement, harcèlement qu’ils encouragent et provoquent contr ceux qui ne pensent pas comme eux.
Un énorme coup de balai est indispensable, comme dans la justice et les institutions.
Rien ne m’étonne chez ses enseignants gauchistes , quand j’ai appris que le prof d’histoire et géo de mon petit fils en 5eme , pour le contrôle fin du 1er trimestre il leur a enseigné l’islam , avec le descriptif d’une mosquée , apprendre certaines sourates, voilà ce que l’on enseigne à nos enfants . Par contre pour ce 6 juin , jour de commémoration du débarquement des alliés en Normandie , pas un mot de la part de ce même prof , mon petit fils l’a appris par ailleurs ; et avec çà ce sont ces zozos qui parlent de démocratie , faut-il qu’ils sachent ce que ce mot veut dire. Et puis si tous ces pédagos se voilent la face, quand devant 94% des communes françaises ont voté pour le RN , çà fait beaucoup de « fachos ».
L’islam, comme le débarquement sont au programmes mais pas dans un même niveau.
Par contre le devoir de réserve est de rigueur et le professeur n’a pas à faire apprendre des sourates dans un établissement public. Si c’est le cas, contacter les associations de parents et informer le chef d’Établissement.
Hélas cher commentateur ou chère commentatrice, je ne suis que le grand parent et mis à part de déplorer cet état de fait , il ne m’appartient pas d’intervenir dans ce domaine scolaire.
Tous des traites !