Et maintenant Crépol, c’est Roméo et Juliette !
Le déclin de la France se mesure à l’aune de divers critères. Il y a la baisse de son PIB, la déliquescence de son système de santé, sa perte d’influence diplomatique, sa chute dans les classements Pisa. Il y a aussi l’abrutissement de plus en plus généralisé de ses « élites ». On en a eu une nouvelle illustration mardi 28 novembre sur Arte, en la personne d’Isabelle Veyrat-Masson, historienne des médias. Invitée à s’exprimer sur le meurtre de Thomas à Crépol, la dame en a livré une analyse pour le moins inattendue : « Moi, j’ai été très frappée par la ressemblance entre ce fait divers et Roméo et Juliette. C’est-à-dire une rixe avec deux familles. On est dans Shakespeare ! C’est un bal dans lequel une famille qui déteste une autre famille va chercher les filles… Ça devait être au départ un petit truc sympa, un peu provocateur mais sans plus, et puis ça devient quelque chose de gravissime. Il y a des combats et bien évidemment on tire l’épée, parce qu’on tire toujours l’épée... Alors là ce sont des couteaux, mais les couteaux existent depuis que les couteaux existent ! » Les parents de Thomas apprécieront. En ce qui nous concerne, avouons que la dimension romanesque de l’affaire nous avait échappé. On avait bien noté la détestation, mais celle-ci nous avait semblé plus marquée dans une « famille » que dans l’autre…
Drame de #Crépol : « les faits divers qui touchent les enfants sont toujours d’un ordre différent » selon l’historienne des médias Isabelle Veyrat-Masson.
Mais pour @AlexDevecchio, ce n’est pas un fait divers : c'est plutôt « un fait de société ».
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— 28 minutes (@28minutes) November 28, 2023
N'étant plus à une fadaise près, l’historienne - qui est aussi directeur de recherche au CNRS ! - s’est ensuite lancée dans une dénonciation convenue de la « récupération » politique de l’affaire. « Il y a une montée en généralisation par le fait que l’extrême droite va se servir de ce fait divers banal dans un contexte politique », commenta-t-elle, avant de s’en prendre au gouvernement : « J’étais très frappée par la dramatisation d’Olivier Véran. On voit bien qu’il est dans la communication politique. Il ne veut pas recommencer l’affaire Papy Voise. Je ne sais pas si en exagérant l’importance de cet acte atroce il n’amplifie pas une peur malsaine dans la société... » En clair, le meurtre raciste de thomas ne méritait pas plus qu’un entrefilet dans la presse régionale.
Des pseudo « experts » omniprésents sur les plateaux
Minoritaire dans un panel penchant comme toujours très à gauche, Alexandre Devecchio a fait de son mieux pour apporter un peu de bon sens au débat. « Je ne crois pas que ce soit banal de se balader avec un couteau face à des gens qui n’en avaient pas. (…) On a tendance à présenter ça comme un affrontement. Pour moi, ce n’est pas un affrontement : il y a des agressés et des agresseurs. On n’est pas avec deux bandes rivales... » « On ne sait pas ! », le coupa alors un autre « expert ». Il s’agissait là de Marwan Mohammed, sociologue décolonial dont les « travaux » consistent à exonérer les populations immigrées de toute responsabilité et rejeter systématiquement la faute sur « les inégalités » et la police.
« Le prénom Nicolas, pour un assassin, a-t-il la même signification politique que le prénom Mohammed ? »
Que raconte la révélation des prénoms d’agresseurs dans les médias ? Analyse du sociologue @marwanormalzup.
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— 28 minutes (@28minutes) November 28, 2023
Très apprécié du service public, ledit sociologue avait déjà été invité à commenter le drame de Crépol le 23 novembre dernier sur France Culture. Non content de nier la nature raciste du crime, il s’était alors livré à une émouvante défense des bandes qui sèment le chaos dans nos banlieues et avait invité les auditeurs à prendre en considération leurs terribles souffrances quotidiennes. « Ils ne peuvent plus se promener comme ils veulent dans la ville, ils sont obligés de sortir à plusieurs, ils sont obligés parfois de sortir avec des armes, parce qu’ils ont peur de faire la mauvaise rencontre. C’est vraiment une charge mentale pour les jeunes qui sont dans les embrouilles… »
Accablant ? Assurément. Mais n’a-t-on pas les élites qu’on mérite ?
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Un vert manteau de mosquées
79 commentaires
Pauvre femme elle ne fait pas honneur au CNRS, Ce qui est grave est qu’elle confond assassinat et histoire d’amour
Je ne sais pas si cette dame serai contente d’entendre des inepties qui sont sortis de sa bouche, si c’était arrivé à un membre de sa famille.
Peu de chance, la grande bourgeoisie vit dans des endroits sécurisés !
Cette oie payée par nos impôts se permet d’insulter la famille de ce jeune tué par racisme, est une honte ! Comment cette pseudo historienne qui ne prend jamais le métro ou le bus, qui vit dans son snobisme, sa prétention et son orgueil, donne des leçons de stupidité !!! Dehors à tout jamais et qu’elle n’oublie pas que les roméos des cités manipulent le couteau également contre ces nantis…
Avec Cohen et cette personne et bien d’autres….Serge Halimi va pouvoir actualiser la liste des « chiens de garde » dans son livre « Les nouveaux Chiens de garde (2005) » À lire et à relire…..
Ce n’est donc pas la France « Orange mécanique », mais la douce Vérone, ses Capulet…ses Montaigu, toute en poésie, quoi ! « Gens en place dormez, sans vous alarmer, rien ne vous menace »…
Il faut surtout arrêter de parler de ces chercheurs qui ne trouvent rien et qui nous coûtent un pognon de dingue !!! Au moins, s’ils étaient payés quand ils trouvent ce qu’ils cherchent !!! Qu’ils restent dans les profondeurs de leurs laboratoires au lieu de déblatérer des âneries !
Entièrement raison, mais le problème est que nous payons ces bons à rien
Trop d’études, nuit souvent à l’intelligence et au bon sens, je crois qu’ici, nous en avons une démonstration flagrante!
Parmi ces allumés du cerveau, y’en a-t-il qui arriveront à dire pire ?
Isabelle Veyrat-Masson est la digne représentante de ces « chercheurs du CNRS, qui cherchent mais ne trouvent jamais que des conneries les unes plus grosses que les autres et qui se font, généreusement » appeler « intellectuels (de gauche, bien évidemment). Demandez-vous pourquoi il sort autant de décérébrés de nos universités, car madame est en plus « professeur » d’université !! Comme beaucoup d’institutions à la noix, Le CNRS devrait être supprimé en priorité. Mare de ces sociologues et autres « historiens à deux balles de bas qui veulent nous donner des leçons.
Quand je traduit les abréviations de CNRS , je me dis que d’ argent gaspillé pour ces nullités au détriment des vrais chercheurs scientifiques . Il est vrai que le CNRS fait partie de l’ Education nationale ,à l’ heure actuelle c’ est tout dire .
Cette femme Isabelle Veyrat-Masson est infecte. Déclarer le meurtre d’un enfant « un fait divers banal » relève de l’idiotie parfaite. Directrice de recherche au CNRS ? Cette institution est à plaindre avec de tels directeurs. Occupe-t-elle un placard ? Elle le mérite. Qui plus est, pour une chercheuse, être incapable de décrire une réalité, quelle lacune ! Faut-il lui rappeler que l’épée n’était que d’un coté, que le combat n’était pas loyal , en total déshonneur selon ses critères, ce qu’elle admet ? Infecte disais-je et j’assume. J’espère que la mère de Thomas ne lira pas ces absurdités indignes. Ce serait ajouter du malheur à son chagrin.
Dans Roméo et Juliette il y a deux êtres qui s’aiment alors qu’ils appartiennent à deux familles qui se haïssent. Je ne vois rien d’amour ni de familles dans cette tragédie de Crépol. Et West Side Story alors ?
Je t’aime. Moi non plus. Quelle belle histoire d’Amour…
Albert Einstein a dit : « Il y a deux choses d’infini au monde: l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers je n’ai pas de certitude absolue » CQFD !
Alors ça, c’est du lourd. De l’inédit. Un tel parallèle entre le meurtre de Thomas et l’œuvre de Shakespeare ne peut sortir que d’un cerveau très dérangé. Chercheur au CNRS ? Vraiment ?
Elle doit faire partie de ces chercheurs dont parlait De Gaulle, qui cherchent mais ne trouvent pas! ( je l’ai faite courte exprès).
Ils cherchent, ils cherchent mais n’ont toujours pas trouvé de cerveaux…
Cette dame à simplement oublié que « Roméo et Juliette » est un roman qui n’a rien a voir avec la réalité des choses. Prendre ce raccourci c’est aller droit dans le mur.