Et maintenant, des petits Bordelais initiés par une drag-queen au maquillage

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Le mois de la petite enfance proposé par les bibliothèques de Bordeaux jusqu’au 11 février présente sobrement son projet d’animations culturelles sous le thème de « l’égalité filles-garçons ». Mais derrière ce concept consensuel faussement neutre avance une pédagogie qui ne se cache même plus afin de former les enfants à l’idéologie queer dès le berceau. Ainsi peut-on lire sur le portail de la ville de Pierre Hurmic que « la marraine est la maison d'édition indépendante Talents hauts. Cette dernière s'est fait une spécialité du décryptage des stéréotypes et publie "des livres qui bousculent les idées reçues". Les associations militantes bordelaises La Foudre prend racine et l'Espace QG, toutes deux expertes des questions liées aux stéréotypes de genre, sont également partenaires de cette édition. »

La couleur est annoncée, le mois de la petite enfance doit servir à sensibiliser les enfants en bas âge et leurs parents à travers différentes programmations. Ainsi, le 2 février, « un.e élu.e, Mission égalité de la ville de Bordeaux », La Foudre prend racine (association d'éducation populaire politique féministe et queer), et L’Atelier Recherche OBservatoire Egalité (entreprise au service des collectivités afin de les accompagner vers une « mixité accrue » pour lutter contre le « terreau des violences sexistes actuelles ») organiseront une journée de séminaire à la bibliothèque de Bordeaux pour « repenser les pratiques professionnelles au-delà du genre », « éduquer à l’égalité dès la petite enfance » ou mettre « par terre les clichés ! » Le 8 février, les petits sont invités à un atelier BB Bouquine « spécial égalité filles-garçons » : des lectures suivies de discussions animées par La Foudre prend racine. Et le même jour, un atelier « maquillage sensoriel » sera proposé dès 18 mois à la bibliothèque Mériadeck.

 

Égalité à l'accès au maquillage

Derrière l’apparence ludique d’une découverte du maquillage de scène, le combat culturel gagne du terrain avec l’introduction de la drag-queen : « Depuis qu'elle est toute petite, Serge adore se maquiller. En la regardant faire, les enfants se maquillent ensuite eux-mêmes. » Catherine Delmont, en charge des programmes d’animation de la bibliothèque, nous explique au téléphone que « Serge n’est pas là que pour des conseils maquillage ». Et pour quoi d'autre ? Une dizaine de ces enfants sont déjà inscrits, puisque « l’atelier est complet ». La programmatrice des animations poursuit : « C'est pour dire que les filles et les garçons sont égaux à l'accès au maquillage pour le déguisement. » Elle aurait pu dire le travestissement, mais le terme serait peut-être moins bien passé auprès des parents. Pourquoi cet atelier est-il présenté comme sensoriel ? Catherine Delmont nous répond que « l’idée, c’est de découvrir ce que cela crée comme émotion quand on se maquille : c’est la transformation, c’est le fait d’être à la fois soi-même et de ressembler à autre chose, de découvrir que le visage peut être déguisé, modifié et s’amuser avec ce concept-là. On ne met pas de barrière aux choix de l’enfant. » Outre l’étude des textures et des couleurs, il s’agit surtout de répondre aux questions des participants qui ne manqueront pas face à l’arrivée de cette femme moustachue.

Exposition précoce à l'hypersexualisation

Nul doute que l’objectif de faire voler en éclats les « préjugés » sur les questions de genre devrait être atteint car quel peut-être l’esprit critique ou la capacité de discernement d’un enfant de 18 mois à 4 ans ? « Absolument aucune », nous répond le pédopsychiatre Vincent Rouyer, chef de service du CHS de Bonneval (Eure-et Loir), qui s’interroge sur « les intentions derrière tout cela si ce n’est la volonté de banaliser des choses qui ne le sont pas. Une chose est d’apprendre aux enfants la tolérance avec les différences, une autre est de considérer que ce qui est hors normes serait banal. » Il met en garde contre l’exposition des enfants à cette connotation très sexualisée de la drag-queen : « Quand la sexualité intervient trop tôt dans la vie d’un enfant, c’est très perturbant et cela a des conséquences. »

À Toulouse, le maire (LR) Jean-Louis Moudenc a « réorienté pour les adultes », la semaine dernière, un atelier de lecture drag destiné aux 3-6 ans, suite aux nombreuses protestations. Ce dernier s’est attiré les foudres des groupes politiques de gauche, écologistes et citoyens. Mais à Bordeaux, la municipalité est écolo...

Iris Bridier
Iris Bridier
Journaliste à BV

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Honte à la municipalité de Bordeaux, laissez nos enfants tranquilles, ils n’ont pas besoin de ce genre d’ateliers dont le but masqué est de les perturber et de les influencer de façon à leur faire prendre pour normal ces  » anomalies » de notre société, effectivement décadente. Ces démarches relèvent du prosélytisme, du formatage, du bourrage de crâne ,de la propagande, les exemples dans l’histoire ont montré hélas leur efficacité sur les jeunes esprits.
    JCJ

  2. Les écolos sont étranges : ils ne parlent que de genre, de sexe, de racisme, jamais d’écologie
    Par exemple ils pourraient inciter les gens à cuisiner eux-mêmes, utiliser le moins de produits d’entretien possible, ne pas jeter les déchets n’importe où etc
    Conclusion ils n’en ont rien à faire de l’écologie

  3. Poutine proclame que la civilisation occidentale est décadente !…
    Je crains qu’il ne soit encore au dessous de la vérité …

    • Exact.
      Le problème avec Vladimir Poutine est que tout ce qu’il dit est vrai.
      Et la vérité semble déranger beaucoup les menteurs, les filous, les dérangés et les dégenrés.

    • Ca fait des années que je dis que la France et l4europe sont décadentes et chaque année on tombe un peu plus bas. C’est flippant et catastrophiques mais que voulez-vous personne ne dit rien personne ne se revolte.
      Un seul nous met en garde contre tout ceci il s’appelle Z… Eric Z !

  4. A Toulouse c’étaient deux femmes à barbe qui devaient s’occuper des bouts de chou de trois ans. Allo la Terre, ici la Lune….

  5. Au train où vont les choses, une nouvelle pénurie – une de plus – se profile à l’horizon : celle des camisoles …

  6. tout ca ne fait parti que de la continuité de destruction de la société et de ses valeurs morales la depravation la debauche et toutes les pervertirons , A force de tout voir, on finit par tout accepter, et à force de tout accepter, on finit par tout approuver..et en approuvant tout on finit par etre les acteurs de notre propre perte
    Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien.
    Edmund Burke.

  7. J’imagine bien ce genre d’associations – gavées de subventions publiques, naturellement – commettre ce style d’activités dans les écoles et bibliothèques du 9-3 … Succès garanti !

  8. Ce qui est désolant c est que cet atelier affiche complet cela signifie que des parents sont parties prenantes de ce projet qui sous un aspect faussement ludique et le fait de sexualiser la petite enfance le maquillage n est en rien innocent
    mais bien de mettre en avant
    un attrait sexuel aujourd’hui des drag Queen et demain pourquoi pas des pédophiles qui feront des ateliers
    de découvertes sensorielles. Tout est à craindre dans ce monde devenu dingue

  9. Nous sommes vraiment à la fin d’une civilisation.
    Et les jeunes parents laissent leurs enfants assister à ça ? Mais vers qu’elle société allons-nous ?

  10. scandaleux ! honte à la bibliothéquaire de Bordeaux et ses sponsors , qui n’ont vraisemblablement pas expliqué aux parents de quoi il s’agissait

  11. STOP ça suffit ces détraqués nuisent à l’épanouissement de nos petits , leur place est dans un asile . Allo Macron faut stopper ça ou ça va exploser , les mères et les grands mères peuvent devenir dangeureuses dès qu’on touche à leurs petits .

  12. Je n’ai absolument rien contre ce Serge,et s’il veut se maquiller et s’habiller en femme, c’est son problème. De là à en faire une exemple, il y a une limite qui vient d’être franchie. Appelons ce personnage par son nom et peut être qu’alors les choses paraîtrons plus simple aux parents qui auront l’idée d’amener leurs chers enfants à cet atelier. Les enfants sont des proies faciles et ont besoin de repères. Que fait l’aide à l’enfance face à ces provocations, car c’est de maltraitance psychologique qu’il s’agit par cette banalisation. Et après on vient pleurer parce que des enfants sont mal dans leur peau. Honte à tous ces décérébrés.

  13. Ou est la moralité dans ces ateliers destinés aux jeunes enfants ? la gravité de ces expériences aura des conséquences sur le développement naturel des enfants confrontés à la dépravation sexuelle de quelques individus.

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