Et maintenant, l’armée de l’Air… et de l’Espace
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Note préliminaire importante : j’adopte scrupuleusement les genres et majuscules publiés dans un communiqué des Armées pour commenter une importante nouvelle touchant l’armée de l’Air.
Le 24 juillet dernier, Florence Parly, le ministre des Armées, s’est déplacée à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sur la Base aérienne 701 (BA 701) pour trois événements.
Il s’agissait d’honorer de sa présence une première des « ambassadeurs », ces unités en bleu, dont la célèbre Patrouille de France, qui portent et montrent lors de manifestations en France et à l’étranger le savoir-faire et la maîtrise tricolores dans leurs différentes spécialités
Également, elle a assisté au baptême de la promotion 2019 d’élèves-officiers, rite militaire essentiel dans le parcours des « poussins » (élèves de première année).
Plus symbolique, elle a présidé la prise de commandement de la base et de l’école par madame le général Dominique Arbiol. Sans doute la raison majeure de son déplacement, compte tenu de l’importance qu’elle met à la féminisation dans les armées.
D’ailleurs, à ce propos, le protocole militaire est chahuté qui garde le masculin pour les officiers généraux. D’où l’adjonction préliminaire du « madame », particulièrement opportun en la circonstance, le prénom de la dame général installée à Salon échappant à une identification précise de genre sur sa carte de visite...
Également, plus question du « mon » quand un gradé s’adresse à un supérieur féminin, cet adjectif n’étant pas possessif mais le diminutif de « monsieur ». Donc, disparition totale de cette tradition, comme chez les marins, précurseurs (malgré eux, dit l’histoire) ?
Mais j’en viens à la grande nouvelle annoncée par le ministre des Armées. La jeune armée de l’Air, née officiellement en 1934, reçoit publiquement l’espace en cadeau, une troisième dimension largement extrapolée au-delà des altitudes coutumières de ses chasseurs !
En proclamant, lors de son déplacement en Provence, la nouvelle appellation d’« armée de l’Air et de l’Espace », elle lui confie, si l’on peut dire, la garde d’un domaine sans limite !
Certes, celle-ci y furète déjà, ainsi que d’autres unités militaires, avec la création du Commandement de l’espace, créé en septembre 2019, service interarmées permettant une « stratégie spatiale autonome ».
Grand honneur et nouvelle responsabilité ?
Les élèves-officiers de l’École de l’air devront désormais scruter le ciel de leur futurs exploits avec un télescope...
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