Et si on remettait les pendules à l’heure ?

macron

Changement d’heure, ce week-end : on passe à l’heure d’été, on « va vers les beaux jours ». Et si c’était l’occasion d’en finir avec ce « temps arrêté » depuis le 17 novembre ?

Vous, je ne sais pas, mais moi, je commence à en avoir plus que marre de voir ce pays figé comme les insectes dans l’ambre jaune, marre de voir encore et toujours les mêmes têtes, les mêmes images, les mêmes engueulades dans les « débats », les mêmes arguments « jetés à la figure ».

Vendredi soir, Arlette Chabot a eu un bon mot délicieux. Parlant d’une déclaration du sinistre ministre de l’Intérieur, elle a dit : « On a eu droit au Castaner du vendredi soir. »

Le seul événement que j’attende avec délectation, le week-end, c’est les deux épisodes de Downton Abbey, le samedi soir, sur Chérie 25. On y voit des choses nobles et belles.

Plus belles que ces villes et ces avenues désertes ou ces images de castagne et de désolation…

Ce samedi matin, c’était Bordeaux ville morte. Quel symbole, comment a-t-on pu en arriver là ?

Pour moi, c’est d’une simplicité enfantine : cette situation n’est due qu’à la personnalité du Président et à son ego démesuré, ce dont les Français commencent à se rendre compte.

Macron ne cédera pas, lui qui n’a jamais connu l’échec. Comme un médecin qui s’est trompé de diagnostic mais ne veut pas l’admettre, il s’obstine à administrer des remèdes dont le malade ne veut pas et, même, qui le rendent encore plus malade.

« On vous a filé dix milliards et on vous a écoutés lors du grand débat, alors arrêtez de nous emm… », telle est l’antienne que l’on entend sans cesse sur les antennes !

La dernière « sortie » du Président, qui a tout bonnement « engueulé » les gilets jaunes devant des enfants, m’a personnellement mis très mal à l’aise…

Ce que les Français veulent, c’est un cap et de la considération et non du flou et du mépris.

On touche, là, au cœur de l’incompatibilité de Macron avec le peuple français - j’allais dire avec la France.

Macron a beau dire et gesticuler, il ne change pas d’un iota, comme en témoigne ce tweet stupide invitant la septuagénaire molestée à Nice à davantage de sagesse.

La situation est donc bloquée et le peuple le sait désormais majoritairement. Un peuple qui estime, dans sa majorité, selon un sondage, nécessaire le recours à un militaire en cas de nouveaux attentats terroristes. Comme on dit, « ce sondage est chargé de sens ».

Nous sommes, effectivement, dans un état de guerre civile qui n’ose dire son nom, et jamais le pays n’aura connu une telle violence.

Si Macron avait un tant soit peu une dimension d’homme d’État, il remettrait son sort entre les mains du peuple par le biais d’un référendum, c’est une évidence.

Et le seul moyen d’éteindre le feu et de remettre les pendules à l’heure. Le maître des horloges le comprendra-t-il ?

Patrick Robert
Patrick Robert
Chef d'entreprise

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