Europe de la défense : la mer Égée, pólos stratégique ?
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Mardi 28 septembre : petite revanche de la France face aux coalisés des sous-marins yankee, avec la vente de trois frégates - et une option - à la Grèce. Signature par Macron soi-même et le Premier ministre grec. Tout un symbole !
Solennelle déclaration du Président français : « L’accord contribue à protéger la sécurité, la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de nos deux États, tout en promouvant la sécurité, la stabilité et la prospérité dans des régions d’intérêt commun. Il s’inscrit en parfaite cohérence et dans le plein respect de nos engagements à l’Union européenne et à l’OTAN, en en renforçant l’effectivité » [définition à digérer : principe de droit international suivant lequel une situation n'est opposable aux tiers que si elle présente un degré suffisant de réalité !] « pour la protection de nos territoires et en nous permettant d’agir plus efficacement et de façon plus coordonnée ensemble pour la paix et la sécurité en Méditerranée, au Moyen-Orient, en Afrique et dans les Balkans. »
En bref, coopération aussi importante pour la sécurité du monde que celle de la zone Indo-Pacifique dont les collabos d’AUKUS nous ont évincés.
Notre ministre des Armées français Florence Parly commente plus succinctement une « annonce historique », témoignant d’une « Défense européenne ambitieuse ».
La Grèce et la France sont donc les nouveaux porte-drapeau et promoteurs déterminés de cette Défense européenne restée embryonnaire et vagissante jusqu’alors !
Nonobstant des situations démographiques et économiques très différentes :
France: 67 millions d’habitants, 41 milliards d'euros de budget de la Défense en 2022.
Grèce : 10,6 millions de citoyens, 5,5 milliards d'euros pour la Défense.
Mais n’est-ce pas la volonté commune et la pugnacité qui comptent ?
Et aussi un voisin belliqueux de l’autre côté de la mer Égée !
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