Excision : bientôt une tradition française ?

Ces mutilations sont l’une des preuves de la faillite de l’intégration.
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Pratique historiquement répandue sur le continent africain, l’excision [mutilation totale ou partielle des organes génitaux féminins, NDLR] se développe depuis plusieurs années sur le sol français. Symptômes d’une immigration continue et d’un communautarisme grandissant, ces mutilations sont l’une des preuves de la faillite de l’intégration.

125.000 femmes excisées

Sur le seul territoire de Seine-Saint-Denis, près de 22.500 femmes adultes (de 18 à 45 ans) ont subi une excision, selon les récents résultats de l’enquête « Mutilations sexuelles féminines (MSF) – Préval » menée au sein de plusieurs établissements de santé du département. Au total, en Seine-Saint-Denis, ces mutilations, pourtant condamnées par la loi française de dix ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende, concernent donc 7,2 % des femmes. Un chiffre bien supérieur aux résultats obtenus dans le Rhône (1 %) et dans les Alpes-Maritimes (0,3 %). À l’échelle nationale, on estime qu’au moins 125.000 femmes sont excisées. Ainsi, malgré le plan national d’action lancé en 2019, cette pratique, qui a plus que doublé en deux décennies, perdure.

Le nombre significatif d’excisions ne doit son augmentation qu’à la submersion migratoire subie par la France depuis plusieurs années. En effet, loin d’être inscrite dans les mœurs françaises, la mutilation des parties génitales féminines est une pratique originaire d’Afrique, et majoritairement d’Afrique de l’Ouest. Selon les coutumes locales, cette tradition archaïque, condamnée au niveau international, permettrait de garantir l’honneur de la famille de la jeune fille et l’honneur du futur mari. Santé publique France estime ainsi que 34 % des femmes nées en Côte d’Ivoire au début des années 1990 ont été excisées. Un pourcentage qui atteint 83 % pour le Mali et 97 % pour la Guinée. Dès lors, il n’est pas étonnant que la Seine-Saint-Denis, département français qui accueille un nombre important d’immigrés (environ 40 %), ait un taux d’excisions supérieur à la moyenne nationale.

Poids de la communauté

Malgré son interdiction en France, de nombreuses familles immigrées continuent de perpétuer l’excision des jeunes filles. Sous « la pression du groupe social d’origine » ou par désir d’entretenir un dogme communautaire, ces familles contournent la loi française et envoient leurs filles se faire mutiler « en Afrique, à l’occasion d’un séjour de vacances »alerte la Fédération GAMS qui lutte contre les violences faites aux femmes. Une étude britannique explique que de nombreuses familles, originaires d’Afrique subsaharienne, préfèrent demander la mutilation de leur filles plutôt que de se conformer à la législation française. Autrement dit, le groupe ethnique d’origine passe avant l’intégration française. Face à ces contournements, le Haut Conseil à l’intégration considère, depuis 2011, la pratique de l’excision comme « un comportement culturel inconciliable avec la République ».

Pour lutter efficacement contre les excisions, des élus Les Républicains ont, l’an passé, demandé la création d’un certificat de non-excision pour les mineurs voyageant vers les pays à risque et un rapport détaillé sur les mutilations féminines. Pour l’heure, ces propositions sont restées lettre morte. Il faut dire que nombre d’élus, pourtant prompts à dénoncer la domination du « mâle blanc », préfèrent garder le silence sur les excisions pour ne pas froisser leur potentiel électorat…

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Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

66 commentaires

  1. Tradition archaïque, voire préhistorique ! Elle est bien là, la fameuse « bête immonde » qui rampe parmi nous ? Quelle hypocrisie à cracher sur une civilisation occidentale multi séculaire, blanche, hégémonique et destructrice des « cultures et traditions » noires, quand ces dernières continuent à tailler leurs femmes pour une question d’honneur ? Ne connaissent-ils pas l’adage au sujet de l’honneur, qui dit que ce dont on parle le mieux c’est de ce qui nous manque le plus ? C’est ça la grandeur de l’Afrique ? Ne savent-ils pas que, notamment en France, il est interdit de tailler la queue et les oreilles des animaux pour participer à des concours ?
    Et après, on nous dira que tout vaut tout et que tous valent tous ! Foutaises.
    Mais qu’en pensent la gauche et les féministes ? Pas grand-chose sans doute, on fait profil bas puisque s’attaquer au problème c’est risquer d’écorner une certaine religion et de froisser des susceptibilités.

  2. Peut être que si on excisait ces féministes, qui n’écrivent qu’en écriture inclusve et sont me too, il y aurait des résultats plus rapides?

  3. Et qu’en est il de la circoncision des enfants mâles. Cela est une mutilation non consentie quelque soit la religion des parents. Seul la circoncision voulu à la majorité doit être autorisée pour ceux qui le souhaite. Egalité homme femme. Ces exceptions archaïques doivent être supprimées. c’est cela aussi la laïcité.

    • Sans raport, la circoncision ,’enlève en rien la possibilité du plaisir. C’est plus une prévention d’hygienne qu’utre chose. Certes pratiquée par les Juifs, les Arabes mais aussi de nombreux Américains ainsi que d’autre sans doute !

  4. Il serait temps de prendre exemple sur la Suède , le Danemark.
    Pierre Brochand (ex-DGSE) : « L’immigration est l’enjeu central de notre vie publique »
    Le 15 novembre 2022, l’ancien patron des services secrets et ambassadeur a prononcé un discours sur l’immigration à l’Amicale gaulliste du Sénat. Pierre Brochand y résume tous les enjeux que fait peser une immigration incontrôlée et propose des solutions.

  5. Pourquoi Bd Voltaire n’interpellerait pas par écrit les députés /sénateurs ,toute la presse bien-pensante et les organisations telles que SOS racisme,le Cran ….? Histoire de voir qui réagit et qui ne réagit pas ! L’égalité hommes /femmes est dans l’actualité ?

  6. Martyriser et mutiler les petites filles est culturelles dans les familles africaines !
    Cette pratique barbares est interdites en France et pourtant elles le pratiquent en toute impunité et cela est inadmissible !
    Encore une pratique qui démontre que ces migrants ne sont pas compatibles avec notre mode de vie !
    Les punition doivent être exemplaire pour ces familles et nous n’avons pas à payer pour une reconstitution sexuelle lorsqu’elles sont adultes alors qu’elle la pratiquent sur leur propre enfants !!!

    • Vous inversez toujours les responsabilités ce qui est devenu un sport Républicain c’est toujours la faute des autres. NON c’est bien la faute de la République qui vote en permanence pour des incapables, des destructeurs, des dépensiers et une brochette de Cons tout à la fois cela fait beaucoup mais le résultat est au rendez-vous la France est au niveau de la Grèce sauf par la gueule et la très grande Prétention.

    • tout a fait d’accord avec votre analyse le gouvernement ment rien n’est fait pout lutter et sevir contre ces pratiques barbare étrangeres

  7. Nos féministes s’offusquent d’être considérées comme d’éventuelle mères . Si l’amour n’exige pas la réunion ds sexes, il y conduit pourtant naturellement . Ces dames refusant la fécondité (pour elles) mais acceptant la perte de jouissance (pour les autres) sont dans une inextricable confusion mentale et physique . Que faire pour elles si non les ignorer ?

    • Ne jamais ignorer, toujours lutter contre ! Ignorer, c’est banaliser, c’est commencer à accepter, c’est se renier, c’est déjà avoir perdu.

    • Bonjour Jean, Vous avez raison, mais si je vous suivais à propos des féministes françaises, je serais censuré. Blague à part, pour avoir vécu, travaillé et payé mes impôts en Guinée et au Mali, l’excision n’oblitère pas toujours la jouissance. Mais paradoxe, en Afrique de l’Ouest, s’il est certain que les hommes sont à l’origine de cette pratique barbare, ce sont les femmes qui l’appliquent. Les mères qui ont souffert pendant et après la mutilation, qui ont failli mourir des suites de l’infection, emmènent sans vergogne leur progéniture se faire amputer dans une case du village par une praticienne dénuée d’hygiène et de sensibilité.

  8. Et on ne parle pas de l’infibulation, autre pratique barbare des animistes de brousse qui « cousaient » et décousaient leurs femmes pour s’assurer de leur fidélité pendant leur absence ! L’avenir de ce continent dépendra de la réaction des femmes Africaines qui seront les premières impactées par la démographie et la progression de l’Islamisme car apparemment l’excision est parfaitement tolérée par cette religion, et avec l’éternelle minorité des femmes, la polygamie et à la persistance de l’esclavage, leur avenir s’annonce sombre. L’éducation des filles est fondamentale, et pas seulement en Iran !

    • Et je suis prêt à parier que demain, si ce n’est pas déjà le cas actuellement, certains groupuscules de pression brandiront, comme aujourd’hui le voile, l’excision et l’infibulation comme un étendard de leurs libertés et du respect dû aux femmes !

  9. Les feministes qui crient au scandale dès qu’un homme ose appeler une femme  » mademoiselle « , ferment les yeux et les oreilles sur ces barbaries !

  10. Il ne fallait pas sortir de Saint Cyr pour comprendre qu une immigration d individus vivant de manière tribale n allaient pas s installer tranquillement en France en adoptant tout de go les us et coutumes de notre pays mais qu ils allaient bien continuer à perpétuer les leurs même si celles ci sont des mutilations faites aux femmes cette effrayante faillite me donne la nausée

  11. Je pensais que l’ « Excision » était interdite en France, non ?
    Ou serait-ce qu’une fois de plus « on », surtout à gauche, ferme les yeux sur une pratique soi-disant religieuse ; elle a bon dos la religion ; mais tout-à-fait bestiale, afin de ne pas heurter une frange non négligeable de son électorat ?
    Où sont les féministes bon teint, surtout « les-criardes-de-gôche », les soi-disant actrices et écrivaines de tout poil, s’étoufferaient-elles, aurait-elles une extinction de voix ?

  12. Et ZEMMOUR continue de parler dans le « vide » !! Les Français sont sourds par confort !! Surtout pas de vague

    • Beaucoup de gens ne veulent pas entendre, voir et parler de vérités de peur que cela déconstruise leurs illusions.

  13. La barbarie à l’état pur, où sont les féministes qui braillent pour un oui ou un non dès qu’on a le malheur de les toucher mais qui se taisent pour ce crime, pourtant, elles, elles n’ont pas d’élections à attendre.

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