Exclue d’une visite officielle, la députée RN Edwige Diaz dénonce la « soumission » du ministre Isabelle Rome
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Le déplacement d’Isabelle Rome, ministre délégué en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, ce jeudi, dans les locaux girondins du Planning familial n’aurait pas dû faire grand bruit. C’était compter sans l’exclusion d’une députée RN pourtant initialement conviée. Invitée par la préfecture pour accompagner le ministre, comme le veut l’usage, Edwige Diaz, députée RN de Gironde, s’est vu interdire l’entrée des locaux de l’association. Au-delà de son cas personnel, l’élue s’inquiète de la « couardise » du ministre qui a préféré se ranger derrière la décision des militants du Planning familial plutôt que de faire respecter les usages républicains.
Le Planning familial ferme sa porte au RN
Depuis près d’un an qu’Edwige Diaz siège à l’Assemblée nationale, jamais encore elle n’avait été exclue d’un déplacement ministériel dans son département. Tout commence la veille, mercredi 1er mars, en début de soirée. L’élue reçoit une invitation de la préfecture pour accompagner Isabelle Rome dans sa visite aux membres du Planning familial de Gironde, dont les locaux ont été vandalisés à trois reprises au cours du mois de février. Edwige Diaz décide de répondre favorablement à cette invitation et prend ses dispositions pour se rendre à Bordeaux.
Mais le lendemain, les services de la préfecture, « très embêtés », l’informent que le Planning familial refuse sa présence. Quelques instants plus tard, c’est au tour de la co-présidente de l’association de la contacter directement. « Elle m’a expliqué rapidement que leurs locaux étaient privés et qu’ils n’avaient donc aucune obligation de me recevoir », raconte la députée, jointe par BV. Perplexe, Edwige Diaz décide de se rapprocher du cabinet du ministre pour comprendre ce revirement brutal. « À ma grande surprise, il n’y a eu aucune remise en question de la décision du Planning familial », dénonce l’élue RN. Sur place, « la ministre a été fuyante, m’a rapidement serré la main et est partie se cacher dans les locaux de l’association auxquels je n’avais pas accès », nous raconte-t-elle.
Après le déplacement, l’antenne girondine du Planning familial - qui, rappelons-le, bénéficie de généreuses subventions publiques et d’un agrément de l'Éducation nationale - se fend d’un communiqué pour expliquer que « l’association ne souhaite pas recevoir dans ses locaux les députés d’un parti d’extrême droite prônant la haine et la régression des droits humains ». Le Planning local accuse Edwige Diaz d’avoir affirmé « que son statut d’élue lui ouvrait toutes les portes », ce que la députée dément formellement.
La « soumission » d’une ministre
Au-delà de cette déconvenue personnelle, Edwige Diaz entend dénoncer la « soumission » d’Isabelle Rome au diktat des militants du Planning familial. « Qui commande, dans ce pays ? Une minorité d’activistes ? » s’agace-t-elle. Selon la députée, « la ministre aurait dû conditionner sa venue à l’accueil de tous les parlementaires du département et ne pas se soumettre au chantage du Planning familial ». Face au « piétinement des usages républicains » par le ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, l’élue RN a décidé d’interpeller le Premier ministre.
« Je refuse que les députés du Rassemblement national soient considérés comme des députés de seconde zone, tranche-t-elle auprès de BV. L’attitude de Mme Rome crée un dangereux précédent. C’est la porte ouverte à l’exclusion de tous les députés RN [de ce type d'événements, NDLR] et donc l’exclusion de 13 millions d’électeurs. » Elle demande à Élisabeth Borne « de conditionner les déplacements ministériels - au cours desquels les parlementaires issus du département sont conviés - à l'acceptation par les personnes ou les institutions rencontrées de la présence des parlementaires, tous bords confondus ». Soit un strict respect des usages républicains…
49 commentaires
Exclure un député de la nation au prétexte de sa couleur politique revient à proclamer la guerre civile. Le planning familial qui s’illustre pat des prises de position aberrantes (homme enceint , personnes à pénis etc…) devrait être privé de toute subvention publique jusqu’à ce que le ménage soit fait dans cette instituion.
Rien d’étonnant à cette attitude de l’exclusion, au gouvernement ils sont tous conditionnés dans la même fibre (propos de Darmanin, de Dupont-Moretti ) , et Macron n’est certes pas l’instigateur de cette mise à l’écart de ceux et celles qui ne pensent pas comme lui. Belle preuve une fois de plus de cette » Belle Démocratie » dévoyée par ceux qui la prônent devant les micros.
Le fascisme (donc de gauche) a de beaux jours devant lui. Ils auraient sans doute préféré accueillir un soviétique promoteur du goulag ou le sieur Boudarel, chef de camp de concentration vietminh. Ils auraient pu compter en toute sérénité les morts générés par leurs actions. Ont-ils le nez si court pour réfléchir si peu ?
TRES BONNE REACTION de l’interessée auprès de la Première Ministre .
Affaire à suivre pour des cas similaires à l’avenir
Que les bobos qui attendent un comportement intelligent et courageux des dirigeants actuels continuent de voter pour eux… en se cachant piteusement dans leur déni maladif !
C’est bien simple ce pouvoir pleutre au possible se soumet à tous les caprices de ces minorités associatives qui vivent d’argent public et donc des électeurs du RN également , j’appelle çà de la haine contre tout ce qui est patriote .
Monstrueux
Il faut arrêter de subventionner ces associations subversives et anti-républicaines !
« Pronant la haine et la regression des drois sociaux » .Cest ainsi qu’Edwige Diaz aété présentée par cette responsable du planning familial mais meme si ces propos concernent plus particulièrement le RN, ils sont injurieux et diffamatoires;Il conviendrait que Marine et Edwige déposent plainte avec constitution de partie civile
soutien total à Madame la députée Edwige Diaz
Cette association se dit privée? Soit! Donc suppression des subventions publiques.
Et a nous simples citoyens contribuable électeur, il nous est donné d’entendre certains députés de gauche, sans décodeur! On ne comprend pas en Français ce qu’affirment certaines élues de gauche. On fait quoi? Retour sous leur baobab, tellement plus folklorique que notre assemblée.