Faut-il envoyer les migrants chez les riches (méthode américaine) ou chez les pauvres (méthode française) ?
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Aux USA, la bourgeoisie de gauche est tellement altruiste que, tenant l’immigration pour un trésor, elle entend avant tout en faire profiter les autres. C’est beau. Encore plus belle, l’initiative de Ron DeSantis, gouverneur républicain de Floride, qui a envoyé une cinquantaine de migrants vénézuéliens par avion dans la très select villégiature de l’île de Martha’s Vineyard, là où des familles aussi modestes que les Kennedy, les Clinton et les Obama prennent traditionnellement leurs quartiers d’été. Et Christina Pushaw, l’une des proches du trublion, de tweeter : « Les migrants illégaux rendront la ville plus diversifiée, ce qui est une force, non ? »
Martha’s Vineyard residents should be thrilled about this. They vote for sanctuary cities — they get a sanctuary city of their own. And illegal aliens will increase the town’s diversity, which is strength. Right?
https://t.co/rxSkQ9XdKA #FoxNews
— Christina Pushaw (@ChristinaPushaw) September 15, 2022
À propos de ces gens, les « radicaux chics », l’écrivain américain Tom Wolfe écrivait déjà, en 1970, dans un article du New York Magazine demeuré célèbre : « Le chic gauchiste favorise dans la gauche ce qui paraît primitif, exotique et pittoresque. […] Les Latino-Américains ; les Panthers avec leurs blousons de cuir, leurs coiffures afro, leurs lunettes de soleil et leurs fusillades. Au début, du moins, ces groupes avaient un trait commun qui les rendait particulièrement acceptables : leurs quartiers généraux se tenaient à près de cinq mille kilomètres de l’East Side de Manhattan. On ne risquait pas trop… de marcher dessus, en somme. »
Tout était dit. D’où, la réponse, plus d'un demi-siècle plus tard, des nouveaux « radicaux chics » de Martha’s Vineyard, cités par Challenges, ce 16 septembre : « L’île n’est pas équipée pour fournir un hébergement durable et les responsables de l’État ont mis au point un plan pour une réponse humanitaire complète. » Tiens donc. Dans des villas dont la plus modeste doit au moins compter trente pièces, il n’y aurait donc pas moyen de se tasser un tout petit peu, pour une toute petite cinquantaine d’immigrés vénézuéliens ? La preuve que non, le gouverneur du Massachusetts ayant annoncé que les intrus seraient renvoyés en bus dans une proche base militaire ; pas celle de Guantánamo, espérons.
Il est vrai qu’il y a urgence humanitaire : un autre gouverneur républicain, Greg Abbott, celui du Texas, a envoyé deux autres bus emplis d’immigrés devant la résidence de la vice-présidente Kamala Harris – autre amoureuse de la diversité heureuse –, sise dans les quartiers les plus chics de Washington. D’où le grand émoi de la Maison-Blanche qui dénonce une « mise en scène cruelle », s’agissant « d’enfants » et de « mamans », utilisés comme des « pions politiques » et traités « comme du bétail ». Un « bétail » qui n’a pourtant pas fait long feu à Martha’s Vineyard, ironise Ron DeSantis. « Ils ont dit : "nous voulons tout le monde, personne n’est illégal" et les migrants sont partis en 48 heures. »
En cette France toujours à la traîne des modes américaines, Emmanuel Macron (TF1, 17 septembre) a lui aussi traité le problème, de la même façon, mais en sens contraire. Ce jeudi 15 septembre, le Président expliquait : « Notre politique consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère, dans les quartiers les plus pauvres ? […] Les conditions de leur accueil seront bien meilleures dans les espaces ruraux, qui sont en train de perdre de la population. » Rappelons que ces derniers sont encore plus déshérités que ces fameux « quartiers populaires » sur lesquels l’argent public est déversé par millions d’euros depuis des décennies. Et qu’y feront les nouveaux arrivants ? Acheter des champs avec de l’argent qu’ils n’ont pas pour devenir paysans, profession dans laquelle le suicide est quasi quotidien ?
Bref, la proposition est encore loin de faire l’unanimité. Pour Éric Ciotti, candidat à la présidence des LR, « vouloir déplacer les problèmes liés à l’immigration vers les zones rurales est une hérésie et une lâcheté ». Bruno Retailleau, son challenger chez LR, attaque : « Dans le monde merveilleux d’Emmanuel Macron, l’immigration n’est jamais un problème, il faut que tous les territoires puissent en profiter. » Plus radicale, Marine Le Pen résume : « Incapable d’appliquer la loi, Emmanuel Macron veut la changer. » Et la même de souhaiter que les « étrangers en France repartent chez eux ». Encore plus taquin, Damien Rieu, de Reconquête, lance une idée : « Les grands propriétaires et millionnaires qui soutiendront une politique de répartition du 93 dans nos campagnes devront montrer l’exemple en ouvrant leur porte aux clandestins. Dans le cas contraire, la jurisprudence Martha’s Vineyard-DeSantis sera appliquée. » Ça se discute…
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32 commentaires
C’est consternant et inquiétant de constater à quel point ces ELITES se préoccupent avec autant d’intérêt de toutes ces peuplades invasives et potentiellement dangereuses pour notre pays alors que de nombreux Français de souche sont dans la PRECARITE bien qu’ils aient travaillé, payé leurs impôts et cotisé durant des années avant de percevoir une retraite inadaptée au coût de la vie. Mais les ELITES ne parleront jamais d’eux car ils ne représentent aucun intérêt pour leur ELECTORAT, par contre, les peuplades étrangères représentent une grosse richesse pour leur ELECTORAT à venir. De plus, on sait que Communes et bailleurs privés touchent des aides en acceptant de les accueillir malgré l’opposition des habitants. Comme quoi, l’appât du gain fait perdre la raison chez ces derniers qui acceptent de les accueillir, ils deviennent soudainement incapables de penser aux conséquences désastreuses à long ou à court terme.
L’explication du comportement de Macron est très simple : comme ce pauvre chéri s’est aperçu qu’il était mal aimé par les Français, il fait un caprice digne d’un enfant de 7 ans à qui on aurait refusé une barbe à papa. Il a donc décidé de pourrir nos vies. C’est bien fait pour nous. On n’avait qu’à ne pas élire ce bouffon.
Mais je ne l’ai pas élu, d’autres ont voté pour lui
Moi je suggère de les parquer à l’Elysée ou mieux au Touquet
Poser la question ici c’est déjà y répondre…non !
La question ne se pose pas. Les riches ont une plus grande capacité d’accueil financière et matérielle que les pauvres.
Plusieurs de leurs grandes villas auraient cette possibilité ; on pense tout de suite à quelques maisons au Touquet (une en particulier, très bien exposée) ou à quelques beaux quartiers de Paris…
Comme pour les éoliennes. Ceux qui vantent les mérites et avantages( surtout financiers)de ces nouveaux moulins à vent n’en veulent surtout pas près de leurs riches demeures. Pas de migrants donc, dans les quartiers chics, trop près des plages paradisiaques, des pistes de ski et des endroits les plus huppés du pays.
Là, je n’hésite pas et j’adopte sans hésiter la méthode américaine : envoyons nos immigrés chez les riches ! Pour commencer, ces riches ont largement de quoi partager contrairement aux pauvres en milieu rural. Mais aussi, les riches généralement installé dans les beaux coeurs des belles villes, ont tous les services publics à disposition : transports, écoles, poste, commerces, services sociaux dans les mairies, etc. …. En fait tous ces services dont sont privés les « ploucs » des campagnes … Au nom de l’égalité des chances probablement ?
Et en plus chez les riches ils serviront de main d’oeuvre à bon marché, voire d’esclaves, n’est-ce d’ailleurs pas cette idée généreuse de notre grand patronat pour justifier de l’immigration ?
Jean Messiha : « A Callac, les seuls services publics qui rouvriront, c’est un guichet de la CAF et une gendarmerie »
Et on se demande bien qui va soigner ces gens-là. A moins qu’on leur donne aussi le taxi gratuit pour aller dans les villes d’où on les extrait.
Ce Jean Messiha, je l’adore ! Comme le jour où il répondait sur un plateau à un climatologue bobo affirmant que le climat de la France se « maghrebisait », Jean Messiha répliquait « si il n’y avait que le climat » et de s’amuser de sa sortie alors que sur le plateau tous prenaient un air pincé, ajoutait à la drôlerie ! Jean, on t’aime !
« On vous aime » : c’est ce que le public a scandé avant même le début du discous d’Eric Zemmour pour clore son université d’été, j’y étais. Le Z a commencé par répondre « moi aussi ! »
Très subtile analyse . La politique, ce n’est pas toujours du cinéma , quoique qu’il faille souvent jouer un rôle pour lequel on n’est pas forcément bâti . Nous Français avons eu la chance de constater quelques heures durant , à l’Elysée, l’élite du pays recevoir la racaille la plus colorée et dénudée qui soit . Parfois nous sommes en avance sur les States .
C’est curieux, on va trouver de l’argent pour installer de force des immigrés en zone rurale mais on n’en trouve pas pour aider nos paysans et agriculteurs français.
En zone rurale, ou la pénurie de main d’œuvre laisse les exploitations en friche, les émigrés seront une main d’œuvre corvéable à merci sur les exploitations des gros terriens. Ils seront logés dans des cabanons et comme ils ne parlent pas le français, ils aurons la trouille d’être expulsé et ce sera une petite fortune pour les employeurs. Une autre façon de faire renaître l’esclavage. Les exploitations du sud de l’Espagne connaissent le sujet sur le bout des doigts il n’y a plus qu’a copier.
On voit que vous connaissez les agriculteurs. Ce sont des monstres qui ne respectent rien, même pas les lois qu’ils ne connaissent pas. Alors que les immigrés sont exploités tout en connaissant bien mieux les lois que nous autres gallo-romains. De surcroit ces immigrés sont conseillés par des organisations financées par les impôts des « gros terriens ». Je ne connais pas de terres en friches faute de main-d’oeuvre, je connais des terres quasi stériles où ne poussait que la vigne. Les terres riches sont toutes cultivées et très souvent sans que l’agriculteur gagne un sou. Si l’on manque de main d’oeuvre en France, en agriculture par exemple, c’est parce les Français ne veulent pas acheter les produits français au juste prix (coût de production + salaire de l’exploitant). Savez vous qu’en France les agriculteurs gros richards ventripotants et petits paysans affamés sont la seule catégorie à être autorisée à vendre à perte leur production alors qu’il est interdit de vendre à perte (selon la loi)
C’est beau comme un sou tout neuf ce discours nauséabond de l’oligarchie. Les gentils Français font des dons pour les Ukrainiens pendant ce temps là France envoie des armes défensives ?
Et l’UE suspend son aide de 9 milliards d’€ en raison du constat (un peu tardif) de la corruption qui gangrène ce pays !
M. ZELINSKY what else ?
Puisque ces bonnes âmes sont généreuses et solidaires , qu’ils donnent l’ exemple !
Au lieu de tourner autour du pot, il serait beaucoup plus courageux et responsable de REFOULER tout ce que nous avons déjà dans le panier et de fermer en même temps et d’urgence nos frontières de toutes part avant que d’autres ne posent un pied en FRANCE. Et si la France contrôlait de très très près les retraités partis vivre leurs dernières années dans leur pays ou décédés depuis des décennies, elle pourrait constater qu’elle entretient les familles de tous les retraités dont les décès n’ont jamais été signalés systématiquement. Puis, il serait très simple d’exiger la présence du retraité et sa carte d’identité avant de lui remettre sa pension, même s’il est sur un siège à roulettes ou sur une civière.
Je propose que l’on partage ces migrants : 50% pour les gueux du peuple et 50% pour la bourgeoisie .Il y a tant de résidence secondaire qui pourrait accueillir de nombreuses familles dans de bonnes conditions .De plus il n’y a plus besoin de construire des logements puisqu’ils s’en trouvent suffisamment d’inoccupés .Excellente idée monsieur RON DESANTIS .Que personne ni ai pensé plus tôt est fort dommage .