Faut-il pleurnicher sur le sort de Pierre Palmade ?
On a de la compassion à revendre, dans ce milieu-là.
L’enquête se poursuit. Pierre Palmade, déjà en garde à vue sur son lit d’hôpital, est toujours présenté comme « victime » d’un accident de la circulation dans les bandeaux défilant en bas de nos écrans de télé.
Le domicile de « l’humoriste » a été longuement perquisitionné, ce dimanche, et les infos qui tombent au compte-gouttes dessinent un portrait bien peu séduisant de l’individu. On nous dit ainsi, en ce lundi matin, que « testé positif à la cocaïne », Pierre Palmade « aurait pris la voiture après avoir fait la fête pendant plus de 24 heures avec quatre jeunes. Le comédien aurait consommé pendant cette soirée plusieurs drogues, notamment de type chemsex. »
Je le confesse, je suis une vieille chose qui ne connaît rien de ces pratiques. Europe 1 m’a, si je puis dire, « déniaisée » : « Le chemsex est la contraction des mots anglais "chemical" (chimie) et "sex" (sexe). Une pratique qui consiste à prendre des drogues puissantes pour augmenter ses sensations pendant un rapport sexuel, pour le rendre plus intense et le prolonger. Les produits les plus utilisés par les adeptes du chemsex sont les drogues de synthèse stimulantes comme le GHB ou la méthamphétamine. » Et après, on prend le volant en se croyant le roi du monde.
Ce sont sans doute deux de ces jeunes en question, copains de défonce dans tous les sens du terme, qui se sont courageusement enfuis des lieux de l’accident, laissant leur ami (ou client ?) coincé dans la tôle et, en face, une famille entre vie et trépas dans un amas de ferraille.
Les bonnes âmes viennent déjà nous expliquer qu’il faut comprendre, que Palmade est une personnalité complexe, qu’il était dépressif… La Justice a bien absous Kobili Traoré, l’assassin tortionnaire de Sarah Halimi, au motif que, défoncé au cannabis, il avait été victime d’une « bouffée délirante aiguë », alors pensez, un roi du show-biz !
Sans remonter aux confidences de Gérard Fauré, alias « le prince de la coke » ou encore « le dealer du Tout-Paris », tout le monde sait – et voit bien souvent – que ce monde-là vit largement sous acides. Comme le monde de la politique, à commencer par les hommes qui nous gouvernent (cf. l’addiction à la coke du grand Jacques Chirac – entre autres – qui était un secret de Polichinelle, dixit Fauré).
S’il n’avait anéanti une famille, estropiant à vie – si par miracle ils s’en sortent – les trois occupants de la voiture qu’il a percutée, on se moquerait bien des parcours de défonce d’un Palmade. Idem de ses potes. Mais voilà, ces gens-là sont dans leur grande majorité des donneurs de leçons, pétitionnaires de la vertu, moralisateurs qui alertent en permanence sur les dangers du fascisme rampant ; ce sont eux qui fustigent, élection après élection, les votants du RN, prétendent dire ce qui est le bon et le bien, régentent l’ordre public au nom du vivre ensemble et de la diversité. Eux qui militent pour l’arrivée en nombre d’immigrés dans les professions « en tension », histoire d’accroitre le cheptel des miséreux qui, à vélo, leur livrent la dope à domicile, planquée entre sushis et pizzas. Eux qui militent pour la légalisation.
Les bons amis, parce qu’ils en prennent peut-être aussi, pleurnichent sur le sort de Palmade. On a de la compassion à revendre, dans ce milieu-là. Ainsi BFM TV qui explique, dimanche, par la voix de « la conseillère en communication » : « Ce "poison" ou cette "maladie", comme il le dit lui-même, le poursuit depuis des années, ce que l'acteur choisit d'évoquer publiquement. Il parle beaucoup de ce sujet dans les médias [...]. Ce combat, il le portait pour lui, mais aussi pour les autres. » C’est réussi !
« Il a essayé de s'en sortir maintes et maintes fois, mais il a toujours replongé », ajoute le journaliste de Paris Match Benjamin Locoge. Et il faudrait le plaindre, peut-être ?
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste
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47 commentaires
Accident dans la nuit de vendredi à samedi et perquisition le dimanche matin, le temps de faire le ménage. Certains commencent à lui trouver toutes les excuses possibles et imaginables. Le procès va traîner des années, il en sortira presque blanchi et ne sera pas condamné à la peine prévue par la loi. Les stars du show biz défileront pour le défendre, émus aux larmes. Il sera LA victime de l’accident. Le même accident mais avec une personnalité de droite, simplement sous l’emprise de l’alcool, n’aurait pas eu les mêmes conséquences pour l’intéressé ! Mais vu que ce « comique » connaît le tout Paris, tous nos politiques, (qui ne sont pas les derniers à se faire un rail régulièrement) de gauche, du centre et de la droite molle, là c’est pas pareil ! Il restera à Palmade sa conscience, lorsqu’il se regardera dans la glace. Et il reprendra de la drogue… Pour oublier. Il restera aux vraies victimes de cet accident leurs yeux pour pleurer.
Mais comment se fait-il qu’une voiture puisse rouler sur la même route que Pierre Palmade en sens inverse, sur la voie de droite ?
Et qui plus est une femme anonyme hetero à jeun à deux mois de l’accouchement.
Quelle idée !
Une seule chose à faire, saisir tous ses biens absolument tous jusqu’au dernier centime, tous ses droits ”d’auteur” et les donner à ses victimes, le laisser sans rien absolument rien, voilà la justice la vraie, ça se croit tout permis des que ça a un petit peut de notoriété, mais la notoriété il faut aussi en être digne, et c’est très loin d’être son cas, mon plus grand mépris à ce petit très petit et méprisable individu.
Cette lamentable affaire Palmade tombe malheireusement pour les victimes à pic et pose la question : doit-on laisser le volant aux camés ? Et d’une manière générale, doit-on laisser le pouvoir décisionnel à des présidents sous emprise de drogue ?
Non ! on ne va pas pleurnicher sur le sort de PALMADE, En revanche, nous allons pleurer sincèrement pur cette famille qu’il a meurtrie pour la vie. C’est un CRIME. On ne prend pas le volant quand on consomme des saloperies de ce genre ou de l’alcool, il le sait comme tout le monde. IL N’A AUCUNE EXCUSE. Souhaitons qu’il écope de la peine maximale en prison et qu’une fois libéré, il faut qu’il soit condamné à ne jamais reprendre le volant pour le reste de sa vie. Il faut que la sanction soit exemplaire afin que tous les drogués et alcooliques s’en souviennent.
La peine maximale ? On peut toujours rêver ! Déjà que ceux qui violent ou dealent sont relâchés au bout de quelques mois, voire quelques jours. Alors vous pensez, une personne du show biz…!
Défoncé à la coke et autres produits chimiques, ce type se permet de rouler avec une voiture non assurée. Il est totalement responsable de ses actes et doit en assumer les conséquences.
Rien ne saurait justifier cet acte criminel . Aussi bien que pour l’alcool ceux qui prennent le volant sous l’emprise de la drogue sont des dangers pour autrui . Son nom et son statut n’excuse rien . Une femme a perdu son enfant , cette perte la suivra toute sa vie , perdre ainsi un enfant est un vrai traumatisme . Il a ôté la vie d’un être humain , le plus fragile , un enfant . A sept mois un foetus nait viable . Pas de pitié à son égard .
++++
En même temps, comme dirait l’autre, si on peut avorter jusqu’à 9 mois, un fœtus de 7 mois ne représente rien n’est-ce pas.
Ce monde qui vient ne fait pas envie
Pour dédouaner un criminel en jouant sur le fait qu un fœtus de 7 mois n est pas un être vivant , il faut vraiment être tombé bien bas et être très tordu, pauvre mère j’espère qu elle sera vengée en prison , car la justice risque d être clémente pour ce déchet soutenu par le tout pourri
Vous avez entièrement raison et je pense comme vous. Malheureusement la Cour de Cassation, non. Et il est certain que cet « artiste » et ses avocats s’abriteront derrière l’arrêt de la CC pour éliminer le chef d’accusation d’homicide, ce qui est proprement scandaleux mais inévitable. Ces princes de la CC se moquent de la morale commune : comme le Parlement de Paris du XVIII° siècle, il se sont arrogé le droit de FAIRE la loi et non de la DIRE comme ce serait la norme dans une vraie démocratie. Mais aucun de nos gouvernants « républicains » n’a le courage de Louis XV de les remettre à leur place. Le vrai combat est là, tout le reste n’est que poudre aux yeux. Par contre, dans l’avenir, il ne faudra pas « louper » les amis révélés de PP quand ils la ramèneront et pleurnicheront sur leurs sujets de prédilection que nous connaissons tous.
Accident le vendredi et perquisition le dimanche. Et hop! Tout a disparu.Téléphone, seringues,cames. Un peu comme un certain coffre-fort.
Dommage qu’il ne soit pas passé de vie à trépas après quelques heures d’agonie. Il est beau ce showbiz de gauche caviar, et sa Muriel, on ne l’entend pas, elle viendra le défendre et l’excuser sur les plateaux de la « bienpensence » d’ici une semaine ou à une émission de drucker quand il sera sorti de l’hosto.
Mes pensées vont aux victimes, pas aux assassins !
Il a tué un enfant on ne peut pas pleurnicher pour lui .
Le plaindre ? Sûrement pas ! Qu’il assume ! Les personnes à plaindre sont les victimes de son inconscience : la maman qui a perdu son bébé à naître, le petit garçon toujours en urgence absolue et son père opéré plusieurs fois en quelques jours. Ras la casquette d’entendre certains médias parler de son addiction pour l’excuser !
J’adorais le Palmade des débuts. Ses sketches étaient formidables (le srcabble, les clés…). Mais on a vu sa dérive petit à petit dans le show bizz gauchiste et donneur de leçon mais qui s’autorisait tout les plaisirs et tous les excès. Il est devenu pitoyable. Ce n’est plus un homme c’est ce que produit cette idéologie qui se croit supérieure parce que gauchiste qui s’auto-proclame humaniste et qui méprise et dénigre par son comportement les gens simples. Les vrais victimes seront vites oubliées. Leur vie est brisée mais c’est pour Palmade que le système s’émeut. C’est comme pour le « serpent » que le milieu artistico médiatique reçoit avec les égards faisant fi de ses victimes.
Pour l’avoir vu, il y a presque une trentaine d’années, faire un scandale à Bordeaux Mérignac parce qu’on ne l’avait pas fait sortir en premier de l’avion arrivant de Paris, mon opinion sur lui n’était pas très bonne.
Je trouve honteux qu’on s’apitoie sur lui quand une famille innocente est ainsi décimée
Excellent article. A la question : »Faut-il pleurnicher sur le sort de Palmade ? » s’interroge Marie Delarue. Réponse NON ! Les médias mainstream s’en chargent très bien. Ils ont tous sorti les mouchoirs, que dis-je, les draps. Normal, ce triste sire coche toutes les cases de la bienpensance. Nous avons donc droit sur toutes les chaines au chœur des pleureuses. Pour Palmade, bien sûr, pas pour la famille bousillée qui n’intéresse guère les « journalistes » ou ce qui en tient lieu. Décidément, ces médias sont toujours à vomir !
En règle générale, il faut toujours se méfier des donneurs de leçons.
Ce sont rarement les plus vertueux.
Pleurnicher pour cet individu détestable non non jamais ,j’espère qu’il va le payer cher pour avoir empêcher ce bébé de naitre .