Faute d’avoir surveillé les frontières, on barricade les écoles

douane frontière

Rocio De Meer est une jeune députée espagnole du parti Vox. Sur son compte X (anciennement Twitter), une information en provenance de France, relayée par Le Parisien, l’a fait réagir : après l’attentat d’Arras, le gouvernement envisage d’installer des portiques de sécurité à l’entrée des écoles françaises. On y adjoindrait un sas étanche, surveillé par un gardien.  La photo choisie par Le Parisien - celle des portiques de sécurité d’un lycée de Riom, la région LR les expérimente déjà - montre des tourniquets à la structure massive, en forme de guérite. « S’ils avaient mis des contrôles aux frontières, ils n’auraient pas été obligés d’en mettre dans les écoles », commente sobrement Rocio De Meer.

Sur X, également, le député RN Grégoire de Fournas témoigne éberlué : « Le cartable de mes filles de 6 et 7 ans a été fouillé ce matin à leur arrivée à l’école. En refusant de contrôler nos frontières, nous basculons dans un monde dingue. »

Le terroriste ? Une aiguille dans une botte de foin

De fait, puisque la maison France s'entête à laisser sa porte d'entrée ouverte à tous vents, il faut bien aller fouiller les chambres, regarder sous les couettes et soulever les coussins et les nounours pour vérifier qu'un terroriste, une bombe, un couteau ne s'y cachent pas. Puis on y tient confinés les enfants, comme au lycée d’Arras. Comme au lycée, aussi, de Port-de-Bouc. Puisque toutes les autres pièces sont potentiellement dangereuses. Faute d’avoir su tenir l'ennemi à longueur de gaffe, d’avoir baissé la herse et levé le pont-levis, chaque cave, grenier, fond de placard doit être méticuleusement vérifié.

Même les 7.000 soldats (Éric Ciotti en demande 10.000) de l’opération Sentinelle annoncés par le ministre des Armées, à la demande du président de la République - ils vont « être déployés à travers la France pour renforcer la sécurisation des lieux sensibles » -, procède de la même logique de repli. L’armée est censée protéger… à l’extérieur. Au Mali, elle luttait contre l’islamisme pour le contenir loin de notre pays. Aujourd’hui, c’est sur le sol français qu’on lui demande de le surveiller. Les lignes ont bougé, l’adversaire est à l’intérieur. Mais comment pourrait-il en être autrement alors que personne n’a jugé utile de surveiller les accès ? Le terroriste est devenu l’aiguille dans la botte de foin.

Lundi soir, après l’attentat de Bruxelles, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé un « renfort des contrôles » à la frontière franco-belge. Preuve, en creux - tiens donc ! -, que la frontière, ce vieux concept désuet du siècle dernier, n’est pas complètement inutile pour empêcher la circulation des terroristes.

La Belgique pire que la France

« Quand je me contemple, je me désole. Quand je me compare, je me console », disait Talleyrand.  La Belgique est, en matière d'islamisme, dans un état encore plus dramatique que la France. Dans Libération, Jean Quatremer décrivait, quelques jours avant l'attentat de lundi soir, une « Belgique engluée dans le piège communautariste » : « À rebours de la plupart des pays européens, écrit-il, une bonne partie de la classe politique belge s’est gardée de qualifier les crimes du Hamas de "terrorisme". » Le « soldat belge » de la  vieille chanson populaire éponyme, reprise dans toutes les veillées scoutes, est bien loin. Sur les bords de l’Yser, où il montait la faction, il barrait le passage à tous, y compris au roi Albert… qui le décora, pour cela, de la croix de Guerre. Aujourd’hui, c’est dans le stade dédié au roi Baudouin que des supporters tremblants ont été bloqués, tandis que le terroriste, lui, gambadait en liberté.

Pour l’historien Pierre Vermeren, c’est « parce qu’une immigration marocaine venue du Rif a été laissée aux mains des prédicateurs salafistes que la radicalisation s’est opérée, en Belgique ». La Belgique n’a aucun passé colonial arabo-berbère, mais une immigration marocaine de travail a été organisée précocement, dès le début des années 60, via la convention belgo-marocaine signée le 17 février 1964.

En France, la loi Immigration poussée par le gouvernement et censée régler tous nos soucis comporte la régularisation des clandestins dans les métier en tension. Prétendre lutter contre l’islamisme et en favoriser le cheval de Troie qu'est l'immigration. Gérald Darmanin est fin prêt pour succéder à Emmanuel Macron en 2027 : il maîtrise en virtuose le « en même temps ».

Gabrielle Cluzel
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

57 commentaires

  1. après les grandes annonces habituelles de ce président du genre je vais crée 236 brigades de gendarmes, il n’a pas dit combien il allait en fermer pour arriver à ce « score de créations » ça commence en ce moment dans l’Indre la commune de Montierchaume voit sa gendarmerie disparaitre (1700 habitants) proche de Châteauroux où la racaille commence à prospérer, déshabiller les uns pour apparaitre le sauveur chez les autres, gageons que les nouvelles brigades seront dans les zones où les gens votent pour la macronie, Véran a commencé sur un autre sujet, en donnant 20 000 euros au secours populaire d’Hayange pour payer son électricité et ces frais divers, quand on a pas les moyens de faire « le bien » on s’abstient on ne va pas prendre dans la poche de ceux qui n’ont pas d’argent.

  2. Ce n’est pas en barricadant les écoles que Professeurs et Elèves seront à l’abri du pire, ce n’est pas une solution sérieuse. C’est plutôt a) en expulsant d’urgence toutes les peuplades accueillies par nos gouvernants depuis des années, b) en rétablissant la peine capitale et c) en redonnant à nos Services d’Ordre et à notre Justice le droit d’accomplir leur fonction en toute quiétude comme c’était le cas avant que MACRON ne leur ordonne de ne « pas faire de vagues » ainsi l’insécurité disparaîtra très vite.

  3. Le radicalisme islamique c’est un peu comme les accidents de voiture on se croit protéger puis un jour pas fait comme les autres il y a un individu alcoolisé qui double sur un ligne blanche et détruit celui qui est en face. Nous sommes de victimes potentielles d’individus qui tue gratuitement au non d’Allah

  4. La france véritable passoire…arrêtons de donner ,financer ,et adorer …ainsi nous aurons moins de clients ou déserteurs .

  5. L’opération Sentinelle est une opération de l’armée française déployée au lendemain des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015, pour faire face à la menace terroriste sur le territoire national .
    le 12 janvier 2015 l’armée française est déployée, ainsi débute l’opération Sentinelle… Une armée qui, ignorant tout des missions du maintien de l’ordre vient renforcer les forces de l’ordre déjà dépassées par l’ampleur de la mission en 2015.
    Bientôt neuf années que nos soldats trainent leurs guêtres sur les trottoirs et autres couloirs, aujourd’hui tout le monde s’en fout et pour notre armée, quelle corvée … Et pourtant avec des effectifs de plus en plus restreints faute de pouvoir recruter, elle doit faire face avec nos policiers et gendarmes a un risque surmultiplié par l’invasion de populations migrantes haïssant la France.
    «Opération Sentinelle », bientôt mission impossible…devront-ils se retrancher derrière les futurs tourniquets barricadant les écoles pour mener au mieux leur mission ?
    Et nos magistrats, nos dirigeants, nos gouvernants, nos présidents qui sont à l’origine de cette invasion, de cette impunité voulue face aux crimes et délits de ces étrangers qui n’ont rien à faire sur le territoire national…

  6. En Belgique, c’est le clientélisme politique par lequel on à pu voir des représentants de partis de gauche aller dans les mosquées parmi les plus salafistes pour collecter des voix électorales. Et tout était promis pour y arriver; nourriture halal dans les écoles, piscines avec accès femmes et hommes en journées différentes, foulards et kamis sans problème, bref la totale !

  7. Comment on protège les gens avant les portiques : Lola , Morgane et tous les autres ? Nous devons sortir armés et ne compter que sur nous même pour nous défendre . Je crains que ce ne soit la prochaine étape et là on est bon pour une guerre civile . Merci Macron et compagnie .

  8. Le gouvernement de braques qu’on a, a besoin de la racaille importée sinon ce sincapables mauvais à tout, se retrouveraient vite au RSA, alors c’est plus facile de barricader les gosses dans les écoles….même si des racailles y entrent… pour faire croire aux imbéciles qu’ils ont bien fait de ne pas aller voter contre les branques qu’ils agissent « dans l’intérêt du peuple » (de gogos niais)….

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