Féministes militantes, Dora Moutot et Marguerite Stern l’affirment : les femmes ne sont pas des hommes. Les voilà donc devenues fachos…
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Si la chose n’était pas grave, on en rirait à gorge déployée.
Elles s’appellent Dora Moutot et Marguerite Stern. La première est l’ancienne rédac chef de Kombini et du blog T’as joui ?, la seconde une ancienne Femen connue pour des collages contre les féminicides. Du solide, donc, de la militante qui n’a pas peur d’installer les questionnements de l’entrejambe sur la place publique.
Et patatras ! voilà que ces deux gloires se sont mis dans la tête de lancer Femelliste, une plate-forme qui entend « porter la voix des femmes qui n’osent pas s’opposer au transgenrisme dans le débat public ».
Parce que, toutes gauchistes qu’elles se revendiquent, ces deux-là ont du bon sens. Vous savez, ce truc basique qui vous fait dire que deux et deux font quatre, un zizi un mâle et une zézette une femelle, comme on disait dans ma campagne. Alors elles l’affirment et le martèlent : « Nous utilisons le terme de "femelliste" pour rappeler que les femmes sont des femelles et qu’être une femme n’est pas un ressenti mais une réalité biologique. » Certes, « cela peut sembler évident », mais nous sommes tous à même de le constater, « cela ne l’est plus car l’idéologie transgenre est en train d’implanter l’idée qu’être une femme est un "stéréotype de genre" et non pas une réalité sexuée ».
C’est là un propos hautement subversif qui leur vaut une mise au ban de la société médiatico-bien-pensante. C’est donc au Figaro qu’elles se sont confiées dans un long entretien où elles alertent sur les dangers que cette mode fait peser sur les nouvelles générations.
Elles veulent ainsi « mettre l’accent sur les droits des enfants » car, disent-elles, « au-delà des adolescents qui vont faire des transitions, il est dangereux de rabâcher à toute une partie de la jeunesse que le sexe biologique n'existe pas, que tout ce qui compte pour se définir est le genre ». Pour cela, « on a créé des dizaines de genres différents – demi-boy, demi-girl, gender-fluid, genre-nuage, neuro-genre, agenré... – qui font florès dans les cours d’école et que des influenceurs "enseignent" sur les réseaux sociaux. C'est une idéologie qui, dans ses méthodes, a un aspect totalitaire, dans le sens où elle n'accepte aucune contradiction, et répond par la censure à ses contradicteurs », disent-elles.
De fait, « les partisans de cette idéologie sont très bien organisés sur TikTok, Instagram ou Discord ». Et de relever qu’il y a sur ce réseau des groupes « qui s'apparentent à de vraies sectes, avec des hommes majeurs qui se disent femmes et passent leur journée à donner des conseils à des adolescentes sur les termes à employer... » C’est une évidence, « il existe une pression sociale sur les adolescents qui est terrifiante », encouragée d’ailleurs par l’Éducation nationale et la complicité d’une partie du monde médical car « on se rend compte que beaucoup de professionnels de santé imposent aux jeunes la transition de genre comme l'unique solution à leurs problèmes ».
Conséquence pour les deux militantes : « Une partie de la presse dite de gauche se contente de parler de nous en nous qualifiant de militantes d'extrême droite, de "fachos". Nous n'avons aucune tribune dans ces médias, on ne nous laisse pas la possibilité de nous exprimer », déplorent-elles. Etonnées, elles constatent que « les médias ont littéralement retourné leur veste une fois que l'on a commencé à parler de transidentité » et que leur plate-forme « subit déjà une censure délirante ». D’ailleurs, l'hébergeur vient de les informer que leur site Femelliste, « de par son contenu, serait illégal ».
Bienvenue dans le monde des ostracisés, Mesdames !
35 commentaires
bravo les filles battez vous. vous avez raison
Et pourquoi cette discrimination entre X et Y? Ce sont les chromosomes qui compliquent tout! Les transgenres devraient les attaquer en justice!!!
Si les femmes devaient gouverner cela ce saurait, et depuis que le monde existe. Ce n’est pas par hasard que les hommes ont toujours gouverner, et cela depuis la préhistoire
Je propose que l’on cesse de donner trop d »importance à l’hystérie qui relève de l’hôpital psychiatrique et pas de la vie publique, encore moins du débat d’idées. Nous économiserons ainsi notre précieux temps, nos nerfs et notre muqueuse gastrique.
Moi la XX de naissance et genrée XX, de droite affirmée, chrétienne qui plus est, je n’imaginais pas que je saluerais un jour le combat de femens!
(à condition qu’elles ne simulent plus un avortement devant un autel dans une église)
Ben, les p’tites mères allez donc expliquer çà a Sandrine Rousseau et consoeurs
Parfois le bon sens refait surface. Ces personnes ont bien perçu le risque d’effacement des femmes par les genrés.