Femme, noire, lesbienne, proche des journalistes, la nouvelle porte-parole de Biden a tout pour plaire
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Karine Jean-Pierre a tout pour réussir en politique. La quarantenaire a été nommée, ce jeudi, porte-parole de la Maison-Blanche par le président des États-Unis. Dans une époque où l'exercice du pouvoir n’est vu qu'au prisme des privilèges ou des discriminations, Karine Jean-Pierre coche toutes les cases. « Elle sera la première femme noire et ouvertement LGBTQ+, a tweeté la porte-parole sortante Jen Psaki. Elle donnera une voix à de nombreuses personnes et elle permettra à beaucoup d'avoir de grands rêves. »
Lots to say about how grateful I am to @POTUS and @FLOTUS and the Biden family for trusting me to serve as @PressSec and plenty of time before my last day to share, but today is about @KJP46 so a few thoughts on this remarkable woman who will soon be behind the podium every day.
— Karine Jean-Pierre (@PressSec) May 5, 2022
La nomination de Karine Jean-Pierre intervient alors que la popularité de Joe Biden diminue. Cette popularité atteint environ 40 %, ce qui est faible pour un président américain. En nommant une personne issue des « minorités » ethniques et sexuelles, il espère améliorer son image. « Il y a une volonté de Biden de jouer sur l’intersectionnalité, comme pour son choix de la juge à la Cour suprême, qui est une femme afro-américaine », estime Nicolas Conquer, le porte-parole des Republicans Overseas joint par Boulevard Voltaire.
D’un autre côté, Jen Psaki tenait le rôle de « press secretary » depuis un an et demi. Mission : déminer les phrases chocs du président américain sur Vladimir Poutine. Cette femme avait joué les pompiers quand Joe Biden avait lancé « espace de connard » à un journaliste de Fox News. Un poste usant, elle-même avait indiqué qu’elle passerait la main en cours de mandat.
La nouvelle porte-parole veut incarner la version woke de l'« American Dream ». Née en Martinique de parents haïtiens qui sont allés vivre aux États-Unis, elle pose ses valises avec sa famille à New York. Rapidement, elle va être un exemple d’ascension sociale en décrochant un diplôme de la prestigieuse université Columbia et fait rapidement son entrée en politique en participant aux deux campagnes de Barack Obama (2008 et 2012).
Malgré un CV riche, Karine Jean-Pierre préfère jouer la carte de la victimisation. Dans un livre publié en 2019, elle a évoqué la « pression de la réussite liée au fait de grandir dans une famille immigrée ». « Cette pression est devenue si grande, et mon sentiment d'échec si fort, que j'ai pensé que ma famille se porterait mieux sans moi. J'ai essayé de me suicider », a-t-elle raconté à la chaîne MSNBC. « C’est hypocrite. Il n’est plus du tout handicapant d’être une femme, noire ou lesbienne pour réussir aux USA, c’est presque l’inverse aujourd’hui », réplique Gérald Olivier, spécialiste des États-Unis et chercheur associé à l’Institut de prospective et de sécurité en Europe, contacté par Boulevard Voltaire.
Quand la plupart des titres de la presse s’intéressent uniquement à la couleur de peau et à l’orientation sexuelle, on passe à côté d’informations bien plus importantes. Karine-Jean Pierre est en couple avec une femme, journaliste pour la chaîne très progressiste CNN. Un média connu pour ses prises de position très orientées. En avril 2021, Charlie Chester, le directeur technique de CNN, avait avoué que « sans CNN, je ne sais pas si Trump aurait été viré […] Notre objectif était de faire démettre Trump de ses fonctions par tous les moyens. » De son côté, la porte-parole sortante, Jen Psaki, devrait rejoindre la chaîne de télévision MSNBC. Deux exemples qui confirment, si besoin était, que, aux États-Unis comme ailleurs, les médias sont tout sauf neutres et indépendants. « Il y a des postes à la Maison-Blanche, qui servent de tremplin pour la sphère médiatique, plus lucrative », explique Gérald Olivier.
La si vertueuse Karine Jean-Pierre se prépare surtout une belle carrière.
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Un vert manteau de mosquées
46 commentaires
fin de civilisation !
Les états Unis, j’ignore si je dois en rire ou en pleurer. Le plus grave c’est que l’Europe s’aligne sur ce pais tant hégémonique dans le monde. Grave.
Cela va donner une idée à Macron, il va choisir aussi une femme noire , d’immigration récente, lesbienne, mais en plus chez nous, elle devra être musulmane et voilée, étant donné , qu’il y a dix fois plus de musulmans dans la population française que dans la population américaine. 7,5% en France , 0,8% aux USA, Pew Research Center janvier 2011, donc a revoir à la hausse.
Si en plus elle est handicapée, ce serait parfait.
Il a déja donné, dans la couleur au moins, avec Sibeth N’Diaye, et je ne crois pas qu’on en reverra une avant longtemps à ce poste, sans que le QI de la candidate ait été soigneusement vérifié avant …
A quand une expertise psychiatrique et une procédure de destitution du sénile Biden comme on a su si bien le faire pour Trump !
Il ne peuvent pas, Harris est encore plus incompétente. Ils vont essayer de le garder encore pendant deux ans en priant très fort. Je ne sais pas ce qu’ils doivent lui injecter afin de le garder à peu près lucide quelques heures par semaine.
Les grands blonds avec une chaussure noire n’ont plus qu’à aller se rhabiller
Première remarque : on ne dit pas « quarantenaire » mais quadragénaire. Quarantenaire, s’agissant d’une personne, désigne quelqu’un qui est mis en quarantaine…
Enfin, il faut cesser de prêter à Biden une quelconque responsabilité dans toutes ces nominations. Chacun sait qu’il est téléguidé par BLM, LGBTQI+++++ et/ou Obama/Harris, et on sait pourquoi au vu de son état…Ce grand pays rongé par un progressisme délirant, c’est triste à voir…
Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ..
Biden et Macron: quelle similitude, jouer le sociétal pour escamoter les sujets de fond.
Je ne vois pas en quoi être noire, lesbienne,LGBT….qualifie cette femme à ce poste. Encore une promotion quota !
Mais bien sûr. N’est-ce pas dans l’air du temps en France, en Europe depuis des années ? On victimise ces soi-disant minorités, comme on victimise les coupables au détriment des victimes qui sont « retrogradées » au rang de « subisseurs » voire de quasi coupables, « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
c’est la nouvelle mode de promotions on nomme les gens pour ce qu’ils sont pas pour ce qu’ils valent
C’est beau l’Amérique
L’Amerique du sud peut être mais les US c’est la décadence, la déchéance, l’immoralité et l’amoralité réunis.
Elle ne mettra jamais un pied en Afrique car là- bas les LGBDQ+ sont très mal vue .
Admirez ce pays en pleine décadence, heureusement des voix s’élèvent et des états résistent.
Cette quadragénaire (et non pas quarantenaire) est bien dans son époque. Une époque que j’aurais préféré ne pas connaître.
Je crois qu’il faudra un « séisme » pour que ce monde à la dérive reprenne ses esprits.
Joe et sa clique de progressistes « vireux » sont aux anges à l’heure qu’il est!
Il existe une continuité dans la communication du camp du bien. Dans presque tous les nouveaux films et séries des plateformes nous avons le droit au couple LGBT issu d’une minorité éthnique et , tant qu’à faire, parents on ne sait comment. Les cigognes doivent avoir du boulot en ce moment.
En France on a eu Sibeth Ndiaye qui était aussi femme et noire comme porte-parole. Mais peut-être n’est-elle pas lesbienne et n’était donc pas assez intersectionnelle pour le poste ?