Fermeture des usines Michelin de Vannes et Cholet : 1.254 postes supprimés
La direction du groupe Michelin vient de confirmer la fermeture des sites de production de Vannes (Morbihan) et de Cholet (Maine-et-Loire). Ces deux usines, qui emploient à ce jour 1.254 personnes, arrêteront de produire « au plus tard début 2026 », précise le groupe. À la suite de cette annonce, les 963 salariés du site de Cholet, réunis en assemblée générale, ont décidé de se mettre en grève à compter de ce mercredi 6 novembre.
« C'est évidemment un choc pour les salariés, reconnaît Florent Ménégaux, le directeur général du groupe Michelin, comme le rapporte Le Figaro. [...] Les salariés de Michelin sont très qualifiés et reconnus pour leurs compétences. Chacun sera accompagné individuellement jusqu'à ce qu'il retrouve un emploi », promet-il. D'ores et déjà, des dispositifs de départ anticipé à la retraite, de mobilité interne et externe vont ainsi être proposés aux employés de ces deux sites. En 2019, le site de La Roche-sur-Yon (Vendée) avait, lui aussi, mis la clé sous la porte. Sur les 618 salariés de l'usine, 614 avaient retrouvé un emploi dans l'année suivante, assure la direction.
Ces deux fermetures sont notamment liées à la concurrence asiatique qui menace le marché du pneu en France.
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23 commentaires
On est en droit de se demander ce qu’il va rester à la France après toutes ces fermetures. Notre pauvre pays se tiermondise.
Depuis 2017, les électeurs préfèrent croire en un produit vanté comme indépassable, comme le meilleur du marché et oublient de regarder le réel. En 2022, alors que celui qui les avait privés de liberté, qui les avait ringardisés, se représentait, ils lui offrait à nouveau le poste. Tant que les électeurs ne réfléchiront pas, la France s’enfoncera.
Déraper à propos d’un article sur Michelin….c’est savoureux.
Le pays le plus taxé et le plus fainéant au monde trouve toujours des excuses et accuse toujours les autres.
FREXIT et retour au protectionnisme douanier et à la préférence Nationale quand à l’achat de nos produits…C’est ça où la France tiers-mondisée dont nous ne voulons à aucun prix.