Fête des Mères, uniques et irremplaçables
Chaque fête traditionnelle étant, de nos jours, l’occasion d’une nouvelle charge nihiliste, on assiste actuellement à une offensive idéologique pernicieuse contre la fête des Mères, mise en scène par des publicités hallucinées : la marque de sous-vêtements Calvin Klein montre ainsi « un homme transgenre enceint » au côté d’une personne à l’allure androgyne. Rien n’échappe au rouleau compresseur d’une modernité autoréférencée qui vise à araser nos références héritées. Heureusement, le ridicule ne tue pas.
Cette vague scélérate d’une pandémie psychiatrique déferle sur une Europe déracinée, déboussolée, depuis la Silicon Valley, laboratoire californien des virus techno-progressistes les plus virulents de notre époque déjantée, aux valeurs inversées. En France, cette offensive est relayée par le macronisme, allié de circonstance du mélenchonisme, cocktail politique infernal déguisé en faux progrès. Comme on dit, également, d’un cancer qu’il « progresse »... Des personnalités scientifiques activistes d’un courant transhumaniste sans limites reprennent à leur compte le modèle prométhéen de Frankenstein.
Jamais la culture occidentale n’a été aussi éloignée de sa nature environnante. La personne humaine est coupée de sa nature intrinsèque, jusqu’à la négation de la fécondité unique et irremplaçable de la femme sexuée qui, seule, procrée. Par contrefaçon de la nature, un labourage de crâne intensif ronge le substrat identitaire de la personne humaine. Il anéantit son rhizome racinaire, tel un herbicide total dont la substance active, produit asséchant de l’âme, glyphosate de la pensée, s’acharne à nier l’évidence et la beauté de la nature créée, homme et femme à son sommet.
La fête des Mères a été instaurée en France en 1906 dans un village d’Isère, par une initiative locale visant à récompenser et à soutenir les mères de familles nombreuses, puis déclarée fête nationale en 1929. Célébrée de diverses façons depuis au moins la Grèce antique, elle est le signe immémorial d’un culte, élément constitutif de culture, à la fécondité incarnée. Or, on prétend maintenant nous en dissuader moralement. On aurait tort de sous-estimer la nuisance d’un courant qui paraît aujourd’hui marginal. Car, demain, selon une logique liberticide irrépressible et irréversible, on nous interdira socialement, puis légalement, cette célébration. C’est ainsi que, par une altération de l’esprit moderne, penser à l’envers nous amène à raisonner de travers et à faire des choix pervers.
Dans l’air vicié du temps plus déréglé que le climat, on voudrait remplacer la fête des Mères par l’évocation, niaise et anonyme, de « tous ceux qu’on aime », c’est-à-dire personne en particulier. Au motif fallacieux de ne pas frustrer les orphelins, sous prétexte captieux que cette fête serait discriminatoire envers les enfants élevés par des couples transgenres, qui les privent d’une identité indispensable au développement équilibré de leur personnalité. Notre instinct s’y refuse, notre nature s’y oppose.
L’antidote aux délires transidentitaires importés d’outre-Atlantique n’est pas politique ni scientifique, mais mystique et poétique. L’œuvre de l’écrivain et poète Christian Bobin est un hymne profond et magnifique à la femme et à la mère. Vivant reclus dans un endroit bucolique au cœur de la Bourgogne, il y vit un voyage vertical quotidien très inspirant. Lire et relire Le Très-Bas, consacré à saint François d’Assise, La Grande Vie et ses dizaines d’autres romans, essais et recueils, est ressourçant. « Il est bon pour un enfant d'avoir ses deux parents, chacun le protégeant de l'autre : le père pour le garder d'une mère trop dévorante, la mère pour le garder d'un père trop souverain. » Chacun a sa place, unique et irremplaçable. C’est dans l’ordre naturel des choses.
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34 commentaires
Ca suffit de laisser une poignée d’extrémistes islamo-écolo-gaucho imposer leurs idées farfelues à l’immense majorité des français.
C’est justement « l’ordre naturel des choses » que les élites mondialistes – révolutionnaires – veulent « remplacer »
Pour une infime minorité, on veut débaptiser la fête des mères.
Mais ont-ils pensé qu’il y a encore une plus faible minorité, parmi peut-être cette minorité précédente qui n’aiment pas leur mère: alors qu’est-ce que l’on fait?
Une étape de plus dans la déconstruction.
Vive les mamans ! On ne peut pas tout détruire pour satisfaire des désirs individuels.
Vivent !
Merci pour cet article qui démontre bien le nihilisme ambiant.
Je rajouterai que ce nihilisme contient aussi les notions d’eugénisme, d’inversion des valeurs morales et éthiques, le déni de nos racines, de nos cultures, de notre spiritualité (toutes religions confondues).
Il est tout de même curieux de constater que des fêtes traditionnelles, comme celle des Mères ou la Noël, survivent surtout par leur aspect commercial. Si elles ne rapportaient pas gros, elles seraient en voie de disparition.
Merci .Excellent .
Vive la fête des mères.
La fête des mères sert à remercier les mamans qui ont porté au jour un enfant. C’est le remerciement des enfants envers leurs mères. Il ne s’agit pas des femmes en général mais de celles seules qui ont enfanté. C’est le régime de Vichy qui a institué cette fête à juste titre car il fallait compter sur les femmes pour peupler la France.
On dit aussi que les femmes ont travaillé pendant les guerres pour remplacer les hommes partis au front.
Totalement et absolument d’accord avec vous, de même de la sécurité sociale (assurance maladie), les Français n’assument toujours pas leurs histoire. Cordialement.
Continuons dans la poésie: « Oh l’amour d’une mère, pain doux que nul n’oublie, chacun en a sa part, et tous l’ont toute entière », et rappelons pour être incorrect, que Jésus avait une Mère appelée Marie.
Excellent article. la bêtise incongrue de nous empêcher de fêter les mamans, serait un acte nous faisant croire que nous sommes des personnes que l’on aiment comme beaucoup d’autres . Et bien non, nous sommes des mamans quoi qu’on fasse et quoiqu’on dise,. Nous marchons sur la tête,une fois de plus. Bonne fête à toutes les mamans.
bizarre les médias en ont parlé????? QUAND ,et ou…..d’habitude on en parlait
mais il faut déconstruire , et comment ? bien par la base , la famille , et on accepte ,
moi NON
BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS
Renaud chantait :
« C’est qu’même si j’devenais pédé comme un phoque
Moi j’serais jamais en cloque »
Je suis un père, depuis longtemps maintenant, et je sais bien que personne ne peut remplacer une mère qui a mis au monde la chair de sa chair.
Non, ce n’est pas » la chair de la chair » : c’est un ange qui est venu prendre place au chaud dans l’endroit le plus sécurisé au monde, et se nourrir 9 mois ,en attendant l’envol, de la vie et des battements de coeur de l’amour absolu…
Détruire ce que nous avons de plus chers pour satisfaire une minorité de détraqués .Rudolph Steiner disait : un enfant c’est comme une plante , il faut l’arroser pour qu’il grandisse et qui est le plus apte à arroser d’amour un enfant sinon son père et sa mère , donc une femme et un homme .Pour s’épanouir l’enfant a besoin de repères que seul un père et une mère peuvent lui apporter .Notre devoir est de protéger les enfants ils sont notre avenir .
C’est même l’écologie de base !
Pas mieux, un ou des enfants ont absolument besoin non seulement de l’amour inconditionnel de leur deux parents (un homme ET une femme), mais de la stabilité et de la durabilité, autrement dit de la capacité à assumer les difficultés de la vie dans l’union de l’amour et dans le temps. Cordialement. Et je rajouterai, c’est pas facile, mais c’est le but de la vie. Cordialement.
Très juste on est d’accord.
Depuis 68, la gauche veut détruire la famille. Rien de neuf. Le lobby LGBT embraie et pense que les enfants de couples homosexuels ne seront pas exposés au questionnement issu du mode de reproduction de parents 1&2. Malheureusement, la nature est fasciste et il faut quand même un homme et une femme, même fut-elle à barbe, pour procréer. Les enfants issus de ces unions auront quand même à s’interroger dès le jour où il leur sera enseigné les principes de la biologie humaine.