Financements libyens : Nicolas Sarkozy et Éric Woerth jugés en 2025
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Les juges d’instruction en charge de l’affaire des financements libyens de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy ont ordonné, le vendredi 25 juin, le renvoi en correctionnelle de l’ancien président de la République. Il comparaîtra en 2025 pour financement illégal d’une campagne électorale, corruption passive, association de malfaiteurs et recel de détournement de fonds publics, accompagné de onze autres personnes, dont l'actuel député macroniste de l’Oise Éric Woerth, son ancien ministre du Budget, trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
L’ancien chef de l'État est soupçonné d’avoir reçu de l’argent du régime de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne de 2007. Selon France Info, il aurait reçu 50 millions d'euros de la Libye, « en échange du soutien de la France dans plusieurs dossiers ». Cette affaire du financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de 2007 avait été révélée par Mediapart dès 2011, lors de la publication des notes de services « tendant à prouver que 50 millions d’euros avaient été remis au camp Sarkozy ».
En mars 2018, Nicolas Sarkozy, niant toujours les faits, avait été mis en examen pour corruption passive, financement illicite de campagne électorale et détournement de fonds publics libyens. Il évoque l’immunité présidentielle. Mais la cour d’appel et la Cour de cassation ont rejeté les recours formulés par ses avocats.
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