France 2 : la mère de Laura témoigne, elle ne veut pas se résigner
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L’émission politique « L’Événement », sur France 2, présentée par Caroline Roux existe depuis un an, mais l’édition de ce 9 novembre a spécialement fait parler. Y témoignait la mère de Laura, 20 ans, assassinée sur la parvis de la gare Saint-Charles, à Marseille, en même temps que sa cousine Mauranne, par un clandestin tunisien islamiste, le 1er octobre 2017. C’était la première fois que Pascale Harel s’exprimait à la télévision. Six ans se sont écoulés, mais l’émotion la submerge toujours. Cette mère française « qui a arrêté de vivre » cet affreux dimanche, dont elle se souvient « comme si c’était hier », explique, la voix tremblante, que la famille entière a basculé : son frère a perdu lui aussi sa propre fille. Leur assassin n’aurait « jamais dû être là », « il aurait dû être reconduit immédiatement ». Au-delà du chagrin, c'est ce qui indigne Pascale Harel.
« La politique me fait sourire, il n’y a rien qui bouge »
Pascale Harel, mère de Laura, tuée en 2017 à la gare Saint-Charles à Marseille par un Tunisien en situation irrégulière pic.twitter.com/tGDZmM018E
— L'Événement (@LevenementFTV) November 9, 2023
Indignation de la gauche
Une certaine presse de gauche, elle, s'indigne de tout autre chose : Thomas Bécard, journaliste de Télérama, a trouvé le débat sur l'immigration dont cette émission était l'objet « gênant », l'a qualifié de « piètre spectacle ». Tout au plus juge-t-il l’émotion de la mère de Laura « compréhensible ». Encore heureux.
Nassira El Moaddem, journaliste du média d’extrême gauche Arrêt sur images, en veut, quant à elle, à la chaîne : « France 2, vous êtes impardonnable », poste-t-elle sur X. « Quel boulevard à Marine Le Pen, je n’ai pas de mots », rajoute-t-elle encore. Un anonyme commente sous son post, lapidaire : « Pour certains, l’impardonnable, c’est ce qui est arrivé à Laura, à sa cousine, à Samuel, à Dominique. Pour d’autres, c’est l’émission qui en parle. »
Il est vrai que depuis des dizaines d’années, la doctrine de la gauche pour occulter ou euphémiser les faits tragiques qui contreviennent à sa doxa est constante : tout d’abord, traiter les politiques ou les journalistes qui les mettent en lumière de racistes d’extrême droite se rendant coupables de récupération. Ensuite, exhorter les familles à la miséricorde, leur souffler de répéter « vous n’aurez pas ma haine » et « pas d’amalgame », leur citer en modèle le bon grain des familles « résilientes » qui ne mouftent pas et dénoncer, a contrario, l’ivraie des parents qui ne se résignent pas. Aucune pitié, par exemple, pour Patrick Jardin accusé, en 2018, par Le Monde, d’être « sur le chemin de la haine ».
Quant aux détails, aux images qui pourraient rendre compte de la sauvagerie de l’agression ou de l’attentat, il ne faut surtout pas les diffuser : c’est indécent, cela atteint à la dignité de la victime, vous comprenez ? L’argument porte. Aimerions-nous, s’il s’agissait de nos proches, voir leurs corps exhibés ? Sauf que sans le poids des mots et le choc des photos, tout glisse. Les Israéliens l’ont bien compris, qui ont décidé de montrer la crudité des photos, et de faire le récit précis - tout insoutenable qu’il est - des exactions. On notera qu’en revanche, pour le petit Aylan, dont le corps échoué sur une plage a fait le tour du monde, cette même gauche n’avait pas ces pudeurs.
Jusqu’à présent, les familles de victimes de l’impéritie sécuritaire et migratoire étaient restées très dociles, quand elles ne désavouaient pas carrément les politiques qui tiraient la sonnette d’alarme. Aucune manif d’ampleur après le viol de telle vieille dame, l’assassinat au cri d’Allah akbar de tel jeune homme. Parfois des marches blanches, sortes de déambulations cathartiques sans autre visée que faire montre, avec fatalité, d’une tristesse partagée. Rien de plus.
La famille des deux victimes de la gare Saint-Charles, respectueuse des institutions, avait saisi quant à elle la Justice, espérant faire condamner l’État, mais en janvier 2020, le tribunal administratif a rejeté leur requête, jugeant que si « plusieurs dysfonctionnements [avaient] été mis en évidence », que « le casier judiciaire de l’individu était vierge, qu’il ne figurait ni au fichier des personnes recherchées ni au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste et l’infraction de vol à l’étalage ne révélait pas une dangerosité particulière » justifiant « d’édicter une mesure d’éloignement assortie d’un placement en rétention ». Dit autrement, un individu illégalement sur notre sol et y ayant commis un acte délictueux n’a pas nécessairement à être arrêté ni expulsé.
Les familles relèvent la tête.
Mais comme l’expliquait récemment Clémence de Longraye dans ces colonnes, depuis quelques mois, la donne change : les familles commencent à gronder. Ces familles restent bien sûr très polies. Elles ne mettent pas le pays à sac, ne pillent pas les vitrines, ne brûlent pas les voitures, ne détruisent pas le mobilier urbain. Mais elles font part, dans les médias, de leurs interrogations et de leur légitime colère. Véronique, femme de Philippe, tué à Bayonne, Christelle, épouse d’Alban, assassiné à Marseille, Ludovic, père de Mégane, violée à Cherbourg,.. et, la semaine dernière, dans l’émission « L’Événement », enfin, Pascale Harel. « Il n’y a rien qui bouge. En six ans, il n’y a rien eu de mis en place. Je veux du concret, je veux que ça change », a lancé cette dernière.
Face à cette mère de famille si terriblement éprouvée, France 2 avait mis deux autres mères de famille : Laure Lavalette, députée RN du Var, dit à BV ne pas avoir été prévenue par la chaîne de la présence de Pascale Harel. Elle avoue avoir failli pleurer. Sa propre fille étudiante passe souvent par la gare Saint-Charles. Laure Lavalette, comme elle l’explique à Pascale Harel, pense aux deux jeunes filles.
Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, elle, fait remarquer que « le clandestin qui a tué Laure et Mauranne à Marseille a travaillé dans le BTP en Italie dans les fameux métiers en tension. Arrivé en France il est passé à l’acte. »
Sans doute la presse de gauche a-t-elle trouvé que la chaîne participait ainsi à la « stratégie de normalisation » du RN et de Reconquête, selon l’expression consacrée. Il ne faudrait les montrer que le couteau entre les dents en train de dévorer des chatons. Ce qui n’est pas facile, convenons-en, à faire en même temps. Quoi qu'il en soit, si les familles de victimes commencent à relever la tête, le gouvernement, lui, peut commencer à s’inquiéter.
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63 commentaires
Gouvernement de lâches incompétents qui n’osent pas dire qu’en France, l’antisémitisme est arabo-musulman.
Arrêt sur image (viré de la 5) et Télérama cités dans l’article , ça existe encore ? et c’est lu par qui ?
« …le gouvernement peut commencer à s’inquiéter » mort de rire ! comme si le « gouvernement » avait la moindre préoccupation de ce que pensent les gueux !
Il n’avait pas nécessairement à être expulsé » bientôt le peuple souverain dira le contraire . Relevons tous la tête.
Et, on peut regretter, on doit regretter, que la France ne soit plus l’exemple, mais juste le suiveur, peut-être…
Il est grand temps que toutes ces familles tristement endeuillées soient écoutées et entendues afin de faire, enfin, prendre conscience de la menace pour tous ! En Europe il n’y a plus de frontière ? Curieux, l’Allemagne se remet aux contrôles aux frontières (Le Figaro de samedi) Alors, si l’Allemagne le fait, la France finira par s’y mettre, comme le gentil toutou qu’elle est devenue !
Mais non le gouvernement ne commence pas à s’inquiéter, il s’en fout.
Franchement, vous y croyez à l’inquiétude d’une Élisabeth Borne, d’un Olivier véran et d’un Emmanuel Macron ? Quand on pense à leur sectarisme primaire à l’encontre du RN, ces irresponsables sont prêts à toutes les compromissions. Il n’y a aucune mansuétude à attendre de ces sombres personnages.
Il faudrait que les familles de victimes contactent l’institut pour la justice qui se bat pour faire avancer les choses…
parce que vous croyez qu’elles ne l’ont pas fait ? il y a eu une vidéo où ‘on voit ces familles de victimes s’exprimer notamment la femme de Mr Monguillot et tous les autres .. L’IPLJ fait du bon travail mais n’apporte pas la solution autre que d’écouter ces personnes , ce qui n’est pas rien ! il y a des plaques tectoniques à bouger et si le peuple ne le fait pas rien ne bougera ..comme il est dit dans les commentaires ,ce gouvernement n’en a rien à faire !!
Immobilisme.
Ces personnes durement éprouvées sont particulièrement dignes et leur comportement irréprochable. Je ne pense pas que le mien le serait dans leur cas. Non seulement j’appellerai à la vengeance mais au combat contre ces gouvernements complices de ces actes par leur .
Je vous comprends.
D’accord, mais pour cela il faut des appuis. Seul, on ne fait pas bouger grand monde.
Ce que l’on doit comprendre sur les images indécentes qui porteraient atteinte à la mémoire des victimes de clandestins islamistes qui, s’ils avaient été reconduit à la frontière rien ne se serait produit, n’est surement pas la même chose que ce que pense l’extrême gauche.
Les suites laxistes de ces affaires sont une deuxième mort pour les familles. Ca devient inhumain et tant que ça ne touche pas un politicard ou un magistrat l’eau coule toujours sous les ponts, pas question de barrage, place à l’état de droit où tout va de travers. C’est ainsi que la loi du Talion peut se réveiller.
La justice n’existant plus en France, les Français un jour proche vont s’en charger
Très bel article
A quand une manifestation d’ampleur pour dire au gouvernement d’agir, et d’arrêter immédiatement toute cette immigration sauvage ? Il faut d’enfermer à vie ces terroristes, et surtout expulser définitivement les OQTF, expulser les haineux, etc…
Ils ont ma haine
Désolée, mais je suis pour la peine de mort.
Quand cesseront les bougies, les peluches, les fleurs qui sont ridicules, cela ne résoudra jamais la racine de ces horreurs ?
Devons-nous prendre l’exemple des haineux des cités sensibles ?
La loi du Talion avec ces barbares.