France Culture : pour la propagande, demandez le programme !
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A-t-on construit l'Institut national de l'audiovisuel sur un vieux cimetière inca ? Après son ancienne présidente Agnès Saal, dont le montant des factures de taxi aurait pu nourrir la moitié de l'Érythrée, voici qu'entre galette des rois et crêpes de la Chandeleur, son successeur Mathieu Gallet se fait révoquer suite à une condamnation pour favoritisme. Banal… La houlette de ce joli garçon s'exerçait, entre autres, sur France Culture, que je me surprends parfois à écouter. Non pour le passionnant contenu des émissions du style "L'influence de la coquille d'huître sur l'architecture bretonne au XIIIe siècle", mais surtout pour disséquer en professionnel la propagande écolo-gauchisante injectée dans ses programmes, tantôt très subtilement, tantôt au marteau piqueur.
Ce qui était le cas il y a quelques jours avec, derrière le micro, l'ineffable commissaire politique du GIEC Jean Jouzel. Ajoutez Thomas Pesquet et les pandas du zoo de Beauval – qui eux, au moins, se taisent - et vous aurez le tiercé médiatique du moment ! L'éminent climatologue (prix Nobel, siouplaît…) venait présenter son dernier opus Pour éviter le chaos climatique et financier.
Pour embrasser une ambition aussi modeste, il fallait tout de même que le réchauffo-alarmiste s'adjoignît un coauteur économiste du même calibre, en la personne de Pierre Larrouturou.
Le pitch du futur best-seller est limpide : "Pour sauver les banques, on a mis 1.000 milliards. Pourquoi ne pas mettre 1.000 milliards pour sauver le climat ?" C'est qu'avec leur martingale, on pourrait, selon eux, "diviser par quatre les émissions de CO2, dégonfler la bulle financière et créer plus de 5 millions d'emplois". Bon sang, mais c'est bien sûr… comment n'y avions-nous pas pensé ? Certes, une somme aussi ridicule pourrait être allouée à la famine en Afrique, voire plus égoïstement à mieux entourer nos vieillards dépendants. Mais l'avantage de vouloir sauver la planète, c'est que le résultat ne se verra (peut-être…) que dans quelques siècles. Alors que les subventions, elles, se tètent aujourd'hui ! Mais pas par les centaines de scientifiques climatosceptiques que vous n'entendrez jamais sur France Kultur. Les forgeries du GIEC sont aujourd'hui bien connues et Drieu Godefridi en a tiré la conclusion définitive : "Le réchauffisme aura été la plus grande imposture intellectuelle de la science moderne. Jamais, en effet, autant d’argent et d’énergies, scientifiques et médiatiques, auront été mis au service d’une démarche politique drapée des oripeaux ennoblissants de la science."
Quant à Larrouturou, c'est un mage d'un genre un peu différent. Fervent adepte de la réduction du temps de travail, les défaillances d'entreprises et le chômage ascensionnel qui accompagnèrent l'application des 35 heures n'ont pas affecté sa conviction. Il n'ose pas le dire mais il le pense très fort : avec la semaine de 20 heures, il ne devrait plus y avoir aucun sans-emploi… À condition, toutefois, de posséder la calculette magique de ce visionnaire. Trois fois candidat à l'élection présidentielle, il annonça en 2007 n'être pas loin des 500 parrainages. Le Conseil constitutionnel en constata quinze…
Bonne chance aux Éditions Odile Jacob, qui ont misé sur ces deux talents dont l'attelage était inéluctable. En tout cas, l'ouvrage a déjà cinq étoiles à la FNAC !
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