France Inter : au secours ! Patrick Cohen et Charline Vanhoenacker reviennent

captureX
captureX

Ce sera la rentrée de tous les come back. Alors que François Hollande, Dominique Voynet et Laurent Wauquiez s’apprêtent à faire leur grand retour à l’Assemblée nationale après leur élection lors des dernières législatives, plusieurs revenants vont également marquer la rentrée média, notamment sur France Inter. Patrick Cohen va ainsi rejoindre la radio publique, sept ans après en avoir claqué la porte avec fracas.

Celui qui continuera d’officier en parallèle, chaque soir, dans l’émission C à vous sur France 5 aura pour mission de reprendre l’éditorial politique de 7h44, jusqu’ici assuré par le chef du service politique, Yaël Goosz. Une sacrée revanche pour le sexagénaire, après son passage raté sur Europe 1 - où il n’est resté qu’un an - et ses moults tentatives infructueuses de retrouver un micro à Radio France.

Un retour au bercail qui fait polémique

Évidemment, ce retour surprise ne fait pas que des heureux. À commencer par Yaël Goosz, débarqué sans ménagement de son poste honorifique d’éditorialiste. Le malheureux n’a pas vu le coup venir. Il faut dire qu’à part nous, à BV, personne n’a osé critiquer un peu ses analyses. Mais ce qui attriste le plus le chef du service politique de France Inter, c’est qu’on puisse le présenter aujourd’hui dans la presse comme étant plus « marqué à gauche » que son successeur… Yaël Goosz, de gauche ? Grand Dieu, non ! Ou si peu. L’extravagant biais gauchiste du journaliste transpire à chaque ligne de ses chroniques, mais l’intéressé croit encore utile de le nier. « Je vous mets au défi de trouver la moindre trace de militantisme, ose-t-il écrire. Jamais de ma vie je n’ai été encarté, pour rester libre, justement, dans ce métier que j’aime tant. » Sauf que l’on n’a nullement besoin d’être « encarté » pour être un fieffé militant. Des légions de journalistes œuvrant à Radio France et ailleurs en font la démonstration quotidiennement.

Considéré par certains comme un insupportable recentrage politique de France Inter, le débauchage de Patrick Cohen passe mal, au sein de la rédaction de la radio la plus écoutée en France, rédaction qui a signé une motion de défiance contre la directrice de la station, Adèle Van Reeth. Outre ses méthodes cavalières, le texte, signé par 75 titulaires de la rédaction, dénonce plusieurs « décisions incompréhensibles prises par la directrice de France Inter, ces derniers mois ». Il est, bien entendu, question, là, du très contesté licenciement de Guillaume Meurice, qui continue d’être vécu comme la sanction injuste d’une direction à la solde du pouvoir. Pour rappel, l’« humoriste » sans humour a été limogé après avoir réitéré ses propos sur le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qu'il qualifiait de « nazi sans prépuce ».

Charline is back !

C’est, précisément, afin de calmer la fureur couvant en interne qu’a été consenti l’autre grand come-back de la saison prochaine : celui de Charline Vanhoenacker. La Belge venait à peine d’être remerciée qu’elle a été rappelée en catastrophe afin d’assurer, chaque matin, une chronique dite « d'humour politique » entre 9h35 et 9h40. Mais comme c’était déjà le cas dans son émission précédente, le Grand Dimanche soir, il y sera moins question d’humour que de politique. La dame l’assume, d’ailleurs, sans complexe. « J’ai décidé de résister de l’intérieur, déclare-t-elle pompeusement. Quand je dis résister, c’est contre l’extrême droite au moment où l’Assemblée compte 140 députés RN… »

Nous voilà rassurés. Entre le come-back de Patrick Cohen, le faux départ de Charline Vanhoenacker et la reconduction de Sonia Devillers, Giulia Foïs ou encore Claude Askolovitch, c’est sûr, le pluralisme reste ce qu'il est à France Inter, c'est-à-dire absent. Vivement la rentrée !

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

26 commentaires

  1. Où pourrais je trouver la fréquence de cette chère radio qu’est France Inter, non pour l’écouter mais surtout pour l’éviter.

  2. Le Q.I. des français est tombé si bas qu’ils ne sont plus capables que de comprendre l’humour » belge de cette donzelle Vanhoenacker . Avec Cohen la pluralité est assurée.

  3. Les deux me sont insupportables ! J’éteins la radio quand ils sont présents à l’antenne. C’est un cauchemar de savoir qu’ils vont revenir…

  4. que fait l’Arcom au sujet de France Inter radio à la solde de LFI. Pour bien faire il faudrait que les français n’écoute plus cette radio encore faut-il en avoir le courage, pour ma part cela est fait depuis un certain temps.

  5. Ces querelles entre gauchos sont le reflet de ce qui se passe en ce moment au NFP ! La propagande a encore de beaux jours devant elle !

  6. France inter vas perdre sa fréquence pour manque de diversité dans les chaînes publiques… Ah on me dit qu’on ne le peu.

  7. Et l’Arcom ne se penche pas sur le cas France inter. On voit son impartialité qui éclate au grand jour.

  8. C’est le genre morpion, il s’accroche .Aujourd’hui seule la nullité est récompensée. La solution c’est le boycott car avec ce type ça devient physique.

  9. J’ai rien contre Patrick COHEN (bon j’avoue il m’enerve profondément) mais pourquoi il revient sur FI Je croyais qu’il etait vexé a mort (à part pour les chèques qu’il vas toucher pour ces editos). Et pour Charline jamais ecouté et je m’en porte pas plus mal.

  10. Pov’ petit Patrick Cohen. Il va devoir mettre les pieds dans une boutique dans laquelle pas moins de 75 personnes ne veulent pas de lui. Personnellement je ne suis pas sur que j’aimerais aller bosser dans un environnement aussi hostile. Mais après tout il a tout fait pour depuis des lustres. Ce type est surement complètement maso.

  11. Qu’ils aillent tous au diable ces chroniqueurs à la petite semaine, de toutes façons,je n’écoute pas cette radio de propagande ni regarde l’émission « c’est à vous », j’ai essayé une fois et au bout de dix minutes j’ai zappé quand j’ ai constaté l’orientation politique sournoise qui était propagée.

  12. Ah bon! france inter est un lieu de pouvoir?tout est dit! Imaginez 5 mn un journaliste d’Europe 1 dire la mêle chose…

  13. Le simple fait de voir ses « gauchistes » payés avec l’argent de mes impôts me donne la nausée. D’ailleurs tous nos médias publics et presse gauchiste devraient rouler sur des circuits privés , pas de raison qu’ils se gavent avec l’argent du contribuable . Il est grand temps que l’on fasse table rase avec cette mafia médiatique .

    • Quand un média utilise l’argent public pour faire de la propagande, il effectue un détournement de biens publics et ce fait relève du délit passible de dépôt de plainte de la part des partis politiques lésés. J’attends cette plainte alors que les éléments sont réunis pour la déposer.

    • D’ailleurs tous nos médias publics et presse gauchiste ne devraient être rétribués que sur le poids de la formation politique qu’ils soutiennent… Pourquoi devrions nous, tous les contribuables, rétribuer des médias qui sont tous (ou presque) ligués contre ceux qui ne pensent pas comme eux (la droite) ?

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois