France soumise ou France libre ? Réponse le 7 mai…

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On avait beau nous l'annoncer depuis des mois, la qualification d'Emmanuel Macron pour le second tour de l'élection présidentielle et sa quasi-certitude de devenir le 7e successeur du général de Gaulle a quelque chose d'aussi ahurissant et humiliant que « l'étrange défaite » de 1940.

En 1940, les Français qui se targuaient d'avoir la meilleure armée du monde ont été écrasés en quelques semaines par les panzers de la Wehrmacht et ont subi quatre ans d'occupation et de régime de collaboration. En 2017, les Français qui se prétendent toujours les champions de l'indépendance d'esprit, de la révolution et de la liberté, cette France qu'on nous vantait insoumise, s'est écrasée devant les puissances de l'argent en quelques mois à peine. S'il n'avait pas été soutenu par la totalité des pouvoirs en place, Emmanuel Macron aurait connu le sort de tous les candidats sans expérience ni notoriété, avec une petite prime pour sa belle gueule, ce qui l'aurait amené à 3 % des voix. Les 20 % restants sont le résultat du pilonnage médiatique incessant subi par les Français depuis que François Fillon a gagné la primaire et que la caste dirigeante a souhaité se trouver un Président plus en phase avec elle.

Cette défaite de la France, cette soumission invraisemblable à ceux qui veulent l'écraser sous le poids de la bureaucratie bruxelloise et de l'immigration dérégulée, est encore plus humiliante que celle de 1940 dans la mesure où les partisans du maréchal Pétain avaient l'excuse d'avoir perdu la guerre alors que les partisans d'Emmanuel Macron n'ont subi aucune violence, en dehors des quelques exactions des milices d'extrême gauche dont le système se sert pour effrayer le bourgeois. Cette fois, pour soumettre ces esprits qui se croient si forts, il aura suffi d'une intense propagande.

Et voilà la collaboration en marche : alors que la menace islamiste atteint son paroxysme, la France s'apprête à élire une personnalité faible qui compte des islamistes parmi ses soutiens ; alors que le chaos migratoire s'installe, la France s'apprête à élire un Président qui veut « bâtir une autoroute migratoire entre l'Afrique et la France » ; alors que le chômage reste l'une des préoccupations majeures des Français, la France se prépare à élire un Président hostile à toute mesure de protection de notre économie ; alors que bien des Français s'inquiètent de la fragilisation de leur pouvoir d'achat, ils s'apprêtent à élire un Président qui veut taxer les petits propriétaires et exonérer le grand capital !

Déjà sous Jacques Chirac, beaucoup avaient été humiliés d'être représenté par un homme plus doué pour la communication que pour l'action ; puis il y eut Nicolas Sarkozy, dont le côté bling-bling heurta le pays profond et fit regretter Jacques Chirac ; et puis Hollande, que personne ne prit jamais au sérieux quoiqu'il sût faire voter les lois anti-France que lui commandèrent ses maîtres mondialistes ; on en vint à regretter Nicolas Sarkozy. Il était réellement impensable de tomber plus bas ! Et pourtant, l'impensable est sur le point de se réaliser : Emmanuel Macron et Brigitte Trogneux à l'Elysée, entourés de toute la clique hollandiste !

Si, dans les cinq ans à venir, les Français boivent la coupe jusqu'à la lie, si la France poursuit sa marche vers le sous-développement avec son cortège de pauvreté, de violence, d'inégalité et d'injustice, il faudra au moins avoir la lucidité de reconnaître que tout cela est mérité. Emmanuel Macron, l'homme sans âme et sans caractère, l'adulescent égocentrique idôlatre de l'argent et de la gloire factice, incarne à merveille la France et les Français d'aujourd'hui. Il paraît qu'on a les chefs que l'on mérite : un peuple qui, en 50 ans, passerait du général de Gaulle à Emmanuel Macron mériterait l'esclavage qu'on lui prépare.

Certes, au cœur de ce marasme se lèvent déjà des hommes et des femmes libres, à droite comme à gauche. Ces hommes debout ont-ils une chance d'être assez nombreux pour nous éviter la catastrophe annoncée pour le 7 mai ? Espérons que cette veille de la commémoration de la capitulation allemande de 1945 est un signe prémonitoire.

François Falcon
François Falcon
Satiriste polémiste

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