Francis Lalanne appelle « à renverser » Emmanuel Macron, l’accusant d’instaurer « une tyrannie »

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Dans une tribune intitulée « J’appelle », publiée le 22 janvier sur le site FranceSoir.fr, le chanteur Francis Lalanne appelle « à renverser » le chef de l’État, car il estime que le gouvernement instaure la « tyrannie » en « criminalisant » les Français au nom du coronavirus. Francis Lalanne dénonce l’état d’urgence sanitaire et les confinements : « Le chef de l’État et son gouvernement s’essuient les pieds sur le Droit Républicain comme sur un paillasson […] Le gouvernement est en train de commettre insidieusement un coup d’État au nom de la Covid ; et s’apprête à instituer la tyrannie comme un avatar de la République, à l’insu du peuple français », explique-t-il notamment.

Un appel à l’armée pour « mettre le président de la République hors d'état de nuire »

Le chanteur français suggère ainsi à « l’Armée de prendre les armes pour mettre hors d’état de nuire le président de la République ». « J’appelle les plus hauts dignitaires de l’Armée Française soucieux de faire régner l’Ordre et le Droit Républicain, à rappeler au Président de la république ainsi que sut le faire en son temps le général De Villiers, le respect de ses prérogatives et l’intérêt de la Nation. » Il leur demande de « mettre fin à l’exercice du mandat de l’actuel président de la République » et de « les [auteurs du coup d’État] faire comparaître devant un tribunal constitué en Haute Cour, pour qu’ils aient à répondre du chef de haute trahison ».

Un appel à la désobéissance civile

À la fin de sa tribune, le chanteur lance un appel à la désobéissance civile. « C’est à présent à nous, citoyennes françaises et citoyens français, de faire valoir ce que de Droit en mettant fin au trouble. Nous sommes Le Peuple. Nous sommes souverains […] La désobéissance devient alors un droit mais aussi un devoir civique et citoyen », explique Francis Lalanne qui demande « la réouverture de tous les espaces culturels, commerciaux, et autres : salles de spectacle ou commerces frappés par [l]es mesures discriminatoires et liberticides ».

Un coup de gueule qui pourrait coûter cher à l’artiste. De tels propos sont passibles de 75.000 euros d’amende, en vertu de l’article 413-3 du Code pénal qui condamne « le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer à la désobéissance par quelque moyen que ce soit des militaires ou des assujettis affectés à toute forme du service national ».

Rappelons qu'en 2018, le chanteur avait rallié le mouvement des gilets jaunes.

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