Fusillade à Paris : trois morts et plusieurs blessés [maj]

Peu avant midi, ce vendredi, des coups de feu ont retenti dans le X^e arrondissement de Paris. Pour l'heure, trois morts et plusieurs blessés sont à déplorer, rapporte Franceinfo .

L'homme de 69 ans, « de type caucasien », a été interpellé par la police. Il a été légèrement blessé et transporté à l'hôpital, en urgence relative. Il est de nationalité française et était connu pour deux tentatives d’homicide, en 2016 et 2021, a rapporté une source à l'AFP. La fusillade s'est produite près d'un centre culturel kurde. Le maire du X^e arrondissement a déclaré qu'il n'y avait « pas de dispositif particulier autour de ce centre culturel », décrivant un « quartier qui vit en parfaite harmonie depuis des années ». Pour l'heure, les motifs du suspect demeurent inconnus. Une enquête a été ouverte pour « assassinats », « homicides volontaires » et « violences aggravées » et les investigations confiées à la brigade criminelle.

#Paris10 rue d'Enghien, intervention de police en cours. ➡️ Une personne interpellée
Évitez le secteur et laissez les services de secours intervenir pic.twitter.com/5C5wcKCCHk

— Préfecture de Police (@prefpolice) December 23, 2022

Après l'attaque, des échauffourées ont éclaté entre les manifestants, qui se sont rassemblés en scandant "Erdogan assassin", et les forces de l'ordre. Celles-ci ont lancé des grenades lacrymogènes, et ont reçu en retour des projectiles. Le Conseil démocratique kurde en France appelle à "une grande manifestation" à Paris samedi, place de la République. Gérald Darmanin a annoncé que des gendarmes et des policiers seraient déployés pour "protéger particulièrement, avec des gardes statiques 24h/24, les lieux où se réunissent la communauté kurde, mais aussi les emprises diplomatiques turques".

Emmanuel Macron a réagi à la fusillade, publiant sur Twitter : "Les Kurdes de France ont été la cible d’une odieuse attaque au cœur de Paris". Il a également fait part de ses "pensées aux victimes, aux personnes qui luttent pour vivre, à leurs familles et proches." De son côté, Elisabeth Borne a dénoncé un "acte odieux".