Gaspard Gantzer, roi de l’image qui croit à sa bonne étoile !

Gantzer

« C’était un petit jardin
Qui sentait bon le métropolitain »

chantait Jacques, le père
« J’aime plus Paris,
On court partout, ça m’ennuie »

chante Thomas, le fils.

Il est vrai que Paris a bien changé… Quand je pense que quand j’y habitais encore, je pouvais laisser ma voiture garée place des Vosges tout le temps qu’il me plaisait !
Paris est tellement « dégueulasse » que le fringant Gaspard Gantzer a décidé d’aller s’en occuper en 2020 et de redonner Paris à ses habitants (après tout, c’est la moindre des choses), de tout nettoyer, de construire tout plein de crèches (pour les bébés, pas pour le petit Jésus, ne rêvez pas, Monsieur Ménard) et même de supprimer le périphérique (comme ça, il n’y aura plus la moindre bagnole pour polluer l’air). Diantre, c’est un sacré programme.

Le pedigree de Gaspard a tout pour plaire : jeune, beau gosse, né dans le XVe arrondissement d’une bonne famille bien bourgeoise, Sciences Po, puis l’ENA en compagnie de son pote, un certain Emmanuel Macron, socialiste dès son entrée à Sciences Po et « grand spécialiste de la com' ».

Après tout, si son copain Manu, avec qui il partageait de festives soirées "bière/karaoké" à Strasbourg, a réussi à se faire élire Président, il doit bien pouvoir se faire élire maire de Paris !

Même si, du côté des « amis de Macron », ça commence à faire pas mal de candidats avec Mahjoubi (ça ferait joli, un maire de Paris « issu de l’immigration », on se croira à Londres), lui aussi Sciences Po, et probablement Griveaux, encore un Sciences Po (accessoirement HEC parallèle en plus).

En fait, ce sont tous quasiment des clones les uns des autres, alors quand j’entends parler du renouveau de la classe politique, cela me fait doucement rigoler...

Mais il faut convenir que Gaspard peut croire à sa bonne étoile, lui qui est le prototype même du "bobo" tellement parisien que Le Drian a refusé son parachutage à Rennes comme candidat député de LREM !

Gaspard, c’est clair, n’est pas vraiment compatible avec la province, ni avec la France profonde : le pipeau, il en joue à merveille, mais le biniou, c’est une autre affaire.

Il est la caricature de tout ce que devient cette France cassée de partout, cette France qui, peu à peu mais inexorablement, se transforme en un « archipel de communautés de toutes sortes », comme le disait un observateur dont j’ai oublié le nom.
En haut des Champs Élysées, il y a la place de l’Étoile. Mais cette étoile n’abrite pas le berceau du Sauveur, elle abrite une tombe.

Puisse-t-il s’agir de la tombe où seront inhumés les espoirs déçus de ce faux mage qui croyait à son étoile. Il n’y a pas que de bonnes étoiles, il y a aussi des étoiles filantes.

Patrick Robert
Patrick Robert
Chef d'entreprise

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