Gel hydroalcoolique : excès de production ?
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Au début du mois d’avril, Régis Révilliod, chef d’entreprise innovant, avait décidé de produire du gel hydroalcoolique dans son usine flottante.
Action salutaire mais courageuse pour répondre à une demande indispensable dépassant alors largement l’offre. En effet, elle stoppait la production de l’eau originale et unique de consommation, à base d’eau de mer, pour laquelle ce bâtiment avait été spécifiquement conçu.
Sa nouvelle activité se plaçait dans la dynamique de la plate-forme Stop Covid-19, agréée par le ministère de l’Économie et des Finances et destinée à favoriser les relations entre prestataires de services et la commercialisation auprès des professionnels de santé.
Sans doute un peu naïvement, le promoteur réactif de cette nouvelle production pensait obtenir des commandes de l’État, pour répondre aux besoins urgents dans les établissements de santé. Il misait également sur de grands groupes et ONG voulant faire des dons aux personnels confrontés directement au virus dans l’exercice de leur métier, tels les personnels soignants, pompiers, policiers et autres engagés dans l’assistance aux personnes.
Hélas, il semble que ses objectifs aient été déçus !
Aucun marché ne lui a été passé dans ce sens jusqu’alors...
N’ayant que peu d’espace sur le bateau pour entreposer les bouteilles avant expédition, il est contraint de ralentir la production en conséquence.
Un espoir de marché singulier demeure cependant avec un État. Celui de de Pennsylvanie, aux États-Unis ! Une aubaine transatlantique qui indique une notoriété extra-hexagonale.
L’homme, au bon sens visionnaire, garde cependant espoir que la perspective du déconfinement à partir du 11 mai va générer une nouvelle demande en forte croissance.
Son initiative rapide et risquée serait finalement récompensée. Il pourrait alors s’en frotter les mains…
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