Gestion opaque et détournements à l’association d’aide aux migrants Coallia
Le 10 décembre dernier, un entrepreneur d’une soixantaine d’années et une chef d’entreprise de 47 ans ont respectivement été interpellés à Serris, en Seine-et-Marne et à Chennevières-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, par le groupe financier du service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ94). Ils sont suspectés de complicité dans une affaire de détournement de fonds publics. À la demande de Gaye Camara, un directeur territorial de la fameuse association Coallia, spécialiste du logement et de l'accueil des migrants, ils se seraient fait régler des factures et auraient reversé une partie des sommes perçues au commanditaire. Selon les informations du Parisien, l'entrepreneur aurait bénéficié de 2,5 millions d'euros de contrats en échange du versement d'une taxe au directeur territorial, tandis que la chef d'entreprise aurait, elle, facturé des missions de nettoyage imaginaires à hauteur de 370.000 euros contre le paiement d'une commission. Grâce à ce système et à la signature de contrats juteux à des entreprises dont il était le gérant, Gaye Camara aurait ainsi détourné... 12 millions d'euros ! Les fonds transitaient par des plates-formes comme Treezor ou Qonto, où les virements sont rapides et difficiles à tracer.
Négligence
Surtout pour une association peu regardante. Dans un rapport publié en octobre 2024, la Cour des comptes pointe du doigt les négligences de Coallia en matière de gestion financière. Quelques-unes des phrases tirées du rapport de la juridiction financière sont éloquentes : « L’association admet n’avoir aucune maîtrise satisfaisante de la base de données relative aux relevés d’identité bancaire des tiers avec lesquels elle travaille, celle-ci ayant été alimentée au fil du temps par tous types d’intervenants (unités territoriales, services du siège) sans aucune clé de contrôle, ouvrant la voie à toutes les possibilités de fraude. » De même : « La direction de Coallia souligne elle-même que la gestion des caisses en espèces dans les établissements est mal fiabilisée. » Pour mieux faire état de l’ampleur du problème, la juridiction financière précise : « Les paiements en espèces représentent des volumes annuels de l’ordre de 4 millions d'euros. » Autre extrait révélateur : « Aujourd’hui encore, Coallia règle des prestations et des contrats pour des actifs qu’elle n’a plus en location. » La Cour des comptes fait également état des largesses de l’association vis-à-vis de ses employés. Elle indique que « des salariés et ex-salariés de Coallia ont été logés dans des résidences sociales gérées par l’association alors qu’ils ne remplissaient pas les conditions réglementaires requises », mais également que « la flotte automobile de Coallia comprend 36 véhicules de fonctions et 682 véhicules de service, dont 54 nominatifs » et que « les véhicules de fonction sont attribués sans politique définie ». Faut-il en dire plus ?
Oui, il convient de préciser que ces millions d'euros détournés, entre autres, à cause de défaillance administrative sont principalement issus de fonds publics. En 2022, les subventions versées par l'État s'élevaient à 148,37 millions d'euros. Une somme très importante qui place l’organisme « référence dans le logement des travailleurs migrants et l’hébergement de populations fragiles » en tête de la liste des associations bénéficiaires de financements publics. À titre de comparaison, France terre d’asile, en deuxième position, ne touche « que » 65 millions d’euros.
L’association Coalia, née en 1962 « à l’initiative des pouvoirs publics », sous la dénomination AFTAM (Association pour la formation des travailleurs africains et malgaches résidant en France), est une sorte de navire amiral de l’aide aux « plus vulnérables : travailleurs migrants, demandeurs d’asile, réfugiés, mineurs non accompagnés, personnes fragilisées par l’absence d’emploi ou de logement ou encore celles en situation de dépendance et de handicap ». Coallia est une très grosse machine qui compte 5.000 salariés, 760 établissements et services dans 44 départements, loge vingt mille personnes chaque jour dans ses structures d’urgence et vingt mille autres dans ses résidences sociales. Une grosse machine qui ne tourne pas rond.
Accointance
Outre une gestion financière peu rigoureuse, la Cour des comptes note aussi des problème de gouvernance. Selon la juridiction financière, elle « manque de transparence ». Depuis 2017, Jean-François Carenco est le président de l’association, tandis qu’Arnaud Richard a pris le poste de directeur général en 2018. Les deux hommes se connaissent, ils sont d’anciens proches de Jean-Louis Borloo. Le premier a été son directeur de cabinet au ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, le second son conseiller parlementaire de 2002 à 2009. Un délicieux fromage affiné sur l'immigration de masse et financé par l’argent public. Rien de blâmable, en somme...
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Un vert manteau de mosquées
43 commentaires
Et le gouvernement cherche des économies a faire !
Quelle gabegie , on se doute bien que cette immigration de masse n’allait être qu’une affaire de fric et tout ça payé par l’argent privé avant d’être public , il y a un ménage phénoménal à effectuer et pas en douceur .
Revoir toute la règlementation et les subventions de toutes les associations. Financièrement, elles devraient se suffire à elles-même et ne percevoir d’aide de l’Etat qu’après examen approfondi de leur existence et utilité.
Il ne suffit pas de dissoudre… Poursuites pénales pour les dirigeants !
Il y a du ménage à faire, mais voudrait faire le premier pas ? Il y a tellement de voyous
ils ne sont jamais contrôlés, pourquoi ne se gaveraient-ils pas ? 772 véhicules dont on identifie pas celui qui s’en sert, c’est un peu comme dans les ministères, jamais on a contrôlé la flotte de véhicules et qui les utilise.
IL semble que l’on retrouve nombre de politiques dans des ONG et/ou associations diverses gravitant autour du pouvoir d’hier et d’aujourd’hui et bénéficiant de subventions confortables pour assurer des missions qui pourraient et devraient relever de la puissance publique.
Politique des p’tits copains.
Est-ce la seule association qui bénéficie des largesses, non contrôlées, de l’argent des Français ?
On me parlait il y a quelques mois de 3000 milliards de dette et maintenant, je lis 3200 ( et quelques) …Allo, que se passe-il mon bon Manu ???
noon ? une assuciation aurait détournée de l’argent comme c’est bizarre !! mdr !
Question : Combien « de milliards d’euros » partent en fumée et …. dans les poches d’administrateurs sans scrupules ?
Le gouvernement cherche de l’argent ? Il en trouvera en supprimant toutes ces associations qui vivent sur le dos des contribuables tout en lésant les migrants et autres populations dans le besoin.
Autre question : À quoi sert la cour des comptes ?
Les jeunes qui veulent se faire un pognon de dingue en allant travailler à l’étranger s’engagent dans … l’humanitaire. En effet, les emplois dans tous les pays à la mode comme l’Irlande, etc., ne permettent pas d’amasser un pognon de dingue. Par contre, dans ce que l’on appelle l’humanitaire, les salaires sont scandaleusement élevées et, de plus, tous les frais (voyages, hébergement, alimentation, etc.) sont pris en charge … par le contribuable. Du coup les salaires minimums de 3000, 4000 €,voire plus, sont juste de l’argent de poche. Et évidemment, tous les frais pris en charge ne sont pas considérés comme avantages en nature comme c’est le cas pour le pauvre ouvrier smicard. Il serait grand temps que l’on arrête de financer ces associations à coup de millions, voire de milliards et ce, d’autant plus, que ce sont très souvent des associations immigrationnistes qui attirent, qui organisent la venue de milliers de clandestins sur notre territoire. Ces clandestins arrivés en France sont lâchés et encore et toujours à la charge du contribuable français spolié.
7.418,50 €uros par migrant ? Donnez-moi les rênes de cette association et dans l’année je divise par deux ses dépenses et en trois ans par trois.
A dissoudre d’urgence
A dissoudre !………. immédiatement !
A dissoudre de toute urgence on a des économies à faire en voilà une