Gironde : un sapin de Noël abattu à coups de scie aux cris d’Allahu Akbar

Ceci n'est pas une blague, ni vraiment un fait divers. L'histoire se passe à Lormont, en banlieue de Bordeaux. Vous ne connaissez pas Bordeaux ? C'est dommage. C'est une ville qui était plutôt belle, il y a peu, avec ses quais silencieux, son architecture classique, ses monuments, ses rues pavées et cette ambiance si particulière, à la fois bourgeoise et déjà gasconne. Autrefois, Bordeaux s'organisait autour de ses familles de chartrons ou d'avocats. On peut lire Messieurs les avocats, de Pierre Malan, pour retrouver un peu de ces intrigues presque chabroliennes.

Bref, vous l'avez compris, il y a quelques années, les nouveaux urbains ont débarqué, avec leurs mobilités douces et leurs supérettes bio. Ils ont voté écolo et c'était parti. Des zones de non-France, situées en périphérie, s'en sont délectées, comme si les hyènes étaient déposées en taxi devant les gazelles affolées du tertiaire. Impunité, mixité sociale forcée, haine des traditions, déconstruction du célèbre « patriarcat » : la recette est la même qu'à Lyon et produit, peu ou prou, les mêmes résultats. Pour les gens « normaux », si cette expression a encore un sens - c'est-à-dire ceux qui ne sont ni des bourgeois macronistes ni des Français d'origine étrangère qui haïssent la France et persécutent ses habitants -, la vie dans les métropoles est devenue un petit peu difficile.

Les sapins de Noël n'échappent pas à cette tenaille islamo-gauchiste. Du côté des gauchistes, le maire de Bordeaux refusait de mettre un « arbre mort » sur la place de l'hôtel de ville. Et voici désormais que, du côté de l'islam, un homme de 39 ans a scié, jeudi 14 décembre, à Lormont donc, un sapin de Noël installé dans sa résidence et dont la vue l'incommodait probablement. Arrivé discrètement avec les outils nécessaires, raconte Sud-Ouest, il a scié l'objet du délit en criant « Allahu Akbar », ce qui signifie « Allah est le plus grand », et on imagine que, pour quelqu'un qui croit à Allah, ce n'est pas absurde d'imaginer qu'il soit effectivement plus grand qu'un sapin.

Symboliquement, outre la stupidité de cet homme, il y a tout de même quelque chose de moins amusant à s'apercevoir que l'expression « Allahu Akbar » est souvent employée au moment d'utiliser une arme blanche, sauf peut-être dans les transports en commun. Pour séparer une tête d'un corps, fût-ce chez un humain ou chez un arbre, on s'en remet à Allah. Étonnant. Les autres « religions du Livre », comme les appellent les musulmans, ne s'en remettent pas à Dieu au moment de donner la mort - la mort que les autres religions donnent assez peu sur le sol français, vous avez remarqué ? - ou de détruire quelque chose - là aussi, on peine à trouver des exemples récents.

Évidemment, cet individu est « déséquilibré ». Il y aurait tout de même une étude statistique, intéressante quoique périlleuse, à faire sur le nombre de déséquilibrés de confession musulmane. Est-ce un problème d'interdits trop pesants qui rendraient les croyants fous ? Non, car l'épais catéchisme de l'Église catholique et les 613 mitsvot de la Torah ne sont pas en reste. Bon. C'est probablement le racisme, du coup ? Non, car l'islam, sunnite ou chiite, est uniquement une religion, pas une « race », et, contrairement au judaïsme ou même au druzisme, l'islam n'est pas superposable à un peuple donné.

On conviendra du fait que, pour scier un sapin en criant « Allahu Akbar », il faut être un peu siphonné. Mais l'explication de cette épidémie de déséquilibrés - surprenante pour une religion de paix, de lumière et d'amour - semble d'ordre quasiment métaphysique, puisqu'aucun argument rationnel ne fonctionne. Comme si « Allah » n'était pas Dieu, mais peut-être son plus vieil opposant. Ténébreux mystère...

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