Quand le gouvernement trouve des sous, c’est pour les autres, pas pour les nôtres !

Attention, qu'il a dit, le Président : il va falloir que l'État se serre la ceinture. Quand il parle d'État, c'est, vous l'aurez compris, nous, les contribuables.

Oui, pour tous, retraités, employés, ouvriers, commerçants, ruraux, militaires, utilisateurs d'EDF et automobilistes, la ceinture est à serrer d'un cran. Mais, bonnes gens, dans votre malheur, réjouissez-vous, le ministre de la Santé le promet : pas de ceinture prévue pour l'accueil des migrants.

Ainsi, quelques jours après les déclarations d'Emmanuel Macron en faveur de la mise à l'abri de ces derniers, Agnès Buzyn, le ministre transparent de la Santé, s'est engagée à maintenir la contribution de l'État pour l'accueil des populations allogènes.

Interpellée par des élus communistes lors de la visite du centre de mise à l'abri pour migrants d'Ivry-sur-Seine, celle qui dirige la Santé (pas la maison d'arrêt), citée par France Info, a expliqué à ces élus de l'anti-France qui se plaignaient que l'État n'en faisait pas assez pour les nouveaux entrants : "Sous la responsabilité de mon ministère, il n'est prévu aucune coupe budgétaire." Encore mieux : l'accueil des "réfugiés" est l'un des rares secteurs à voir ses moyens augmenter dans le prochain budget, avec 200 millions d'euros supplémentaires, selon Libération. Cela, notamment, au détriment de la Défense (-850 millions d'euros), de l'Intérieur (-500 millions) et des collectivités locales (-300 millions).

Sous Hollande, ces comptes dévolus aux "sans-papiers" avaient déjà augmenté de 40 %, passant de 387 à 540 millions d'euros entre 2012 et 2016. Aujourd'hui, ils ont franchi un nouveau palier et s'élèvent à 740 millions d'euros.

La Cour des comptes, dans son rapport de février 2017, s'est alarmée du total de ces dépenses, en hausse de 60 % en cinq ans au profit des demandeurs d'asile : "Pour les demandeurs d'asile, le coût global s'élèverait à 990 millions d'euros environ en 2013, contre 626 millions d'euros en 2009", peut-on lire dans ce texte, qui précise que "cela représenterait une dépense de 13.724 euros par bénéficiaire… Chiffre auquel il faut ajouter un milliard d'euros alloué au traitement des demandeurs déboutés, l'équivalent pour chacun d'une dépense moyenne de 5.528 euros."

Hélas pour nous, ces sommes ne sont rien en regard des perspectives de la création de centres pour migrants en Libye annoncée par notre Président "transformiste". Cette nouvelle lubie, qui devait servir à différencier les migrants économiques des réfugiés, va entraîner, comme je l'ai exposé dans un article précédent (http://www.bvoltaire.fr/m-president-croisieres-costa-migrants/), un surcroît de dépense mais aussi un surcroît de migrants puisque, à ceux acceptés par la France, qui seront rapatriés dans l'Hexagone à nos frais, se joindront ceux qui ne seront pas acceptés et qui seront rapatriés par les ONG pour être ensuite, exceptionnellement, renvoyés à nos frais.

Toutes ces entrées ne feront que créer un appel d'air ininterrompu venant d'Afrique. Or, le taux de croissance démographique de 4 % double tous les vingt ans sur ce continent. Ainsi, en 2050, 40 % des naissances mondiales seront africaines.

Dans ces conditions, pourquoi voulez-vous que notre gouvernement universaliste se penche sur les quelques problèmes que posent Mme Dupont, virée de son logement à 86 ans, ou M. Durand, qui vient de perdre son emploi à 55 ans ?

Malgré les 57 % de citoyens opposés à l'accueil des migrants, les gouvernements et les médias continuent à préférer les autres aux nôtres.

Macron et ses ministres, comme ses prédécesseurs, soutenus par les médias, méprisent le peuple puisqu'ils se refusent invariablement à tenir compte de son avis.

J.-P. Fabre Bernadac
J.-P. Fabre Bernadac
Ancien officier de Gendarmerie - Diplômé de criminologie et de criminalistique

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