Grogne sociale à quelques jours du premier tour !
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Le quinquennat de François Hollande a profondément divisé la société française. Il est évident que son successeur - et nous ferons tout pour qu’il s’agisse de Marine Le Pen - se trouvera face à un pays difficilement gouvernable car rongé par les crises. En témoigne la grogne sociale, plus intense que jamais à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle. Cette semaine, les salariés de l'usine Whirlpool d'Amiens, les internes en médecine, les patrons des auto-écoles, les policiers nationaux ou encore la CGT Transports étaient mobilisés pour protester. Excusez du peu !
Le cas Whirlpool illustre d’une cruelle lumière la désindustrialisation de la France. En cause : la "concurrence libre et non faussée prônée par l’Union européenne, devenue au fil du temps une machine à détruire notre tissu productif par les délocalisations. L’usine Whirlpool réalise des bénéfices. Ses propriétaires n’ont pas d’autre intérêt à la transférer en Pologne que celui d’économiser sur les coûts de personnel.
Et que peut faire la France contre ça ? Rien tant qu’elle sera attachée au dogme européiste. C’est un scandale absolu. Rappelons, d’ailleurs, que l’usine est située à Amiens, ville de naissance d’Emmanuel Macron qui a déclaré qu’il ne ferait rien pour la retenir. Il est bien l’héritier de François Hollande.
Éminemment symptomatique, les internes en médecine ont déposé un préavis de grève. Ils refusent la réforme de l’internat qui sera mise en application à partir de novembre prochain. Et ils ont raison. Que demandent-ils ? Être mieux formés et plus longtemps. N’est-ce pas logique ? En outre, les internes en médecine sont sous-payés, compte tenu de la difficulté de leurs études et de leur niveau de responsabilité élevé. Connaissant mieux le terrain que les fonctionnaires du ministère, ils doivent être entendus. Eux aussi sont d’ailleurs soumis à la concurrence déloyale des médecins étrangers qui pullulent dans les hôpitaux. Si la France doit faire face à une pénurie de médecins spécialistes (psychiatres, ophtalmologistes), elle doit d’abord essayer de compter sur ses ressources propres en augmentant le numerus clausus.
Ces deux exemples prouvent que la France est dans une situation chaotique. Quatre solutions s’offrent aux électeurs : l’austérité thatchérienne de François Fillon, qui semble avoir quinze ans de retard ; le "On rase gratis" du râpe-tout socialo-communiste Jean-Luc Mélenchon ; la fausse alternance d’Emmanuel Macron, qui ne changera strictement rien à ce qui a été fait pendant cinq ans ; et le pari patriotique de Marine Le Pen. Je choisis Marine. Au-delà des caricatures infondées des médias et des adversaires, ma candidate présente un projet équilibré de relance par la croissance.
Que faut-il pour faire de la France la première puissance en Europe ? Moins de fiscalité sur les TPE-PME pour commencer. Plus de patriotisme économique. Des frontières et des limites qui protègent nos industries. Bref, uniquement le bon sens d’une gestion nationale « en bon père de famille », comme on le disait par le passé. Et, surtout, retrouver une cohésion nationale. Il faut que tous les Français soient invités au redressement, par le haut, de notre grand pays.
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