Guerre en Ukraine : pourquoi les trans ne seraient-ils pas mobilisables ?
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Eh bien, non ! Figurez-vous que le monde mondialisé n’est pas merveilleux. Tout le monde n’y est pas beau et gentil. Figurez-vous, également, que les malheureux Ukrainiens victimes de l’affreux Poutine ne sont pas non plus, de l'avis de la gauche, tous beaux et gentils. Il y aurait même, parmi eux, d’affreux salopards sans tolérance aucune pour les LGBTQI+ et des hordes nazies prêtes à les pourchasser.
Voilà une semaine tout juste que le voisin russe a passé la frontière avec ses chars, histoire, prétend-il, de faire le ménage dans une Ukraine corrompue qui rêve de s’offrir à l’Europe et à l’OTAN. C’est au nom du patriotisme – farouchement décrié chez nous – que Zelensky a prononcé, le 24 février, la mobilisation générale. Conséquence : les hommes de 18 à 60 ans n’ont pas le droit de quitter le pays et doivent rester se battre pour en assurer la défense. Et ils restent.
La mobilisation, c’est un truc à l’ancienne. Une survivance archaïque du patriarcat belliqueux. Quelque chose que les féministes radicales n’aiment pas évoquer car il leur faudrait alors un peu de logique : si elles veulent en tout l’égalité, alors il leur faut aussi aller se battre pour la nation. Et ça, pas question ! Dans ce contexte, leur rôle est à la maison, auprès des enfants. Elles ont choisi, c’est plus simple, d’accuser encore et toujours les hommes fauteurs de guerre. Car s’il est une chose qui doit être tenue pour vraie, c’est que si le monde n’était peuplé que de femmes, il y régnerait une paix absolue troublée seulement par le chant des oiseaux. Alors, tant pis pour la chair à canon passée, présente et à venir.
Hélas, la réalité revient parfois avec violence. On apprend ainsi que l’exil des Ukrainien.nes n’est pas si idyllique qu’on voudrait le croire. Imaginez-vous, en effet, que se posent aux frontières des questions de genre. Un concept très archaïque, là encore, mais il faut se rendre à cette cruelle évidence : la révolution woke n’a pas encore atteint les frontières de l’est de l’Europe.
C’est le drame, nous apprend le magazine montréalais VICE World News, à qui le responsable d’une association qui milite pour l'égalité LGBTI à travers l'Europe a déclaré : « L'agression du Kremlin contre l'Ukraine a choqué le monde entier, et les personnes queer sont très affectées par cette guerre. » Pourquoi ? Parce que dans ces sociétés archaïques, on est encore homme ou femme.
Zi Faámelu, musicien(ne), confie : « Comme des centaines de personnes trans en Ukraine, je suis une femme, mais j'ai “masculin” sur mon passeport et sur toutes mes pièces d'identité, donc c'est une guerre dans la guerre. Les personnes trans ukrainiennes se battaient déjà pour leur vie. » Un autre « Ukrainien non binaire » (sic) confie ses craintes de quitter l'Ukraine et de se rendre dans « des endroits comme la Pologne ou la Hongrie » où sa transidentité n’est pas reconnue. « Je dois choisir entre mon propre pays – où j'ai appris à naviguer – ou un endroit totalement étranger où je pourrais me sentir encore plus exclu et en danger », dit-il.
Sandrine Rousseau a bondi sur Twitter : « Alerte sur l’impossibilité des personnes trans de franchir la frontière en Ukraine. Ce bien de sortir (sic) des discriminations dans l’évacuation là parce que ce qu’on lit n’est vraiment pas à la hauteur de la situation. » Ses amis de Révolution permanente soulignent que ces pauvres femmes trans bloquées dans le pays « craignent d’autant plus pour leur vie que le poids de la transphobie est très lourd en Ukraine », un merveilleux pays « où l’extrême droite a une influence politique inquiétante ». Finalement, l'Ukraine est décevante pour la gauche woke.
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48 commentaires
Il y en a qui se font des noeuds aux boyaux de la tête……..Sandrine Rousseau en est mais elle c’est pathologique!
Les femmes russes ont montré un plus grand courage contre les allemands pendant la dernière guerre et ce qui ne savent pas « qui ils sont », le sauront très vite lorsqu’ils auront enfin choisi entre tuer ou être tuer…..
Je suis profondément triste d’apprendre que la population queer est très affectée.
Mais il y a un moment dans l’existence où les chochotes, il faut qu’elles fassent avec.
La vie est dure… mais c’est la vie.
Est-ce la situation d’origine qui prime ou celle à laquelle elle est parvenue pour savoir si, comme les femmes, elles doivent quitter le pays ou pour les hommes, y rester pour combattre?
Quand le réel vous revient sur le nez : les sinistres délires LGBT auront beau faire, la nature et ses impérieuses contraintes ont le dernier mot. Que ces tordus malsains et glauques soient traités comme ce qu’ils sont : des faussaires, des fraudeurs, des détraqués, des sous-hommes!
Zelinsky, avec une Orthodoxie Ukrainienne qui a commencée à faire schisme avec celle d’origine de Russie Rus, est le clown de la Biden mania avec son wokisme, transgenre, etc. Il est certain que Poutine et les Russes Orthodoxes craignent bien plus l’infiltration par les cerveaux que les ogives auxquelles il ont ce qu’il faut pour faire face…C’est bien une guerre de Religion comme toujours là lancée de l’U.S..ça commence toujours par là ! ensuite il y a l’économie, les richesses, les ambitions.
Ces minorités « trans etc etc « revendiquent des « droits » mais pas question de leur demander des devoirs …..c’est l’adn des minorités !
« Comme des centaines de personnes trans en Ukraine, je suis une femme, mais j’ai “masculin” sur mon passeport et sur toutes mes pièces d’identité ». Dans ce cas, « madame », on fait comme les copains : on prend son courage à deux mains, un fusil et l’on se bat pour son pays.
Donc, les trans sont des lâches ( adjectif non genré, ça tombe bien).
je ne sais pas , mais quand on a le cul entre deux chaises on finit toujours par se casser la gueule !
Quand je vous dis que je ne veux pas accueillir d’ukrainiens;
Imaginez que je reçoive une femme et que je me retrouve avec une trans (ou un, je ne sais pas comment on dit dans ce cas) qui finalement estime qu’homme c’est mieux, (ou alors que c’est une fausse trans) et se balade avec une arme distribuée par l’OTAN en tirant sur toute personne qu’il estime pro russe (j’ai des amis russes…)
Du grand n’importe quoi, comme d’habitude en cette époque décadente.
« s’il est une chose qui doit être tenue pour vraie, c’est que si le monde n’était peuplé que de femmes, il y régnerait une paix absolue troublée seulement par le chant des oiseaux. »: c’est absolument vrai ; au contact du mâle psycho/mégalo satanique agressif , certaines se sont dévoyées pour des buts obscurs et ne savent plus où elles habitent dans ce soudain chaos….
Il est vrai que la guerre en Europe c’est forcément plus compliqué qu’en Afghanistan, Syrie, Libye ou Yémen. Pour ne citer que ces pays là.
Puisque l’on n’a jamais entendu parler de problèmes de cet ordre dans ces pays, c’est donc que les transsexuels n’y sont pas discriminés comme chez les pourtant si gentils Ukrainiens.
Ah, on me dit qu’il pourrait y avoir d’autres raisons à cet état de fait. Allez savoir lesquelles….
Ils trouveront peut être leur salut dans le régiment AZOV.
je vais peut être choquer certaines personnes, mais pour moi Zelinsky (le président de l’Ukraine) est un irresponsable pour envoyer ses compatriotes armés de pétoires sans casque ni protection faire face à des chars russes et des soldats sur équipés, entrainés et surarmés…Il devrait se rendre aux russes appeler à rendre les armes et entamer des négociations avec Moscou. Sinon Poutine va vraiment se facher et va faire un vrai massacre en Ukraine. Mieux vaut sacrifier sa liberté que sa vie.
Si en France nous avions fait ce que vous suggérez, nous parlerions tous allemand.
Mieux vaut mourir les armes à la main que de vivre à genoux.
C’est bien de dire que ces pauvres femmes sont « transbloquées », « iels ne savent plus qui « iels » sont !! Et dans ce cas, il est difficile, dans une guerre de leur donner un fusil ou un balais …
bah dans ce cas, » du balai »…. c’est ce que fait l’affreux Poutine, le ménage…