Gynécologue suspendu : les femmes sacrifiées sur l’autel de l’idéologie trans
L’Ordre des médecins s’y met aussi ! Au mois de décembre dernier, un gynécologue palois ayant refusé d’examiner une personne transsexuelle a été sanctionné. L’organe garant de la déontologie de la profession a décidé de lui interdire d’exercer pour une durée de deux mois, dont un avec sursis. Durant tout le mois de mars, les patientes du docteur Victor Acharian devront donc se passer de ses services parce que ce dernier a eu le malheur de mettre la biologie au-dessus de l’idéologie.
L’affaire remonte à août 2023. Une personne transsexuelle, un homme qui a changé de sexe pour devenir femme, se présente à la polyclinique de Pau Pyrénées pour y être auscultée par un gynécologue. Pour rappel, la gynécologie est une « spécialité médicale consacrée à l'étude de l'organisme de la femme et de son appareil génital, du point de vue tant physiologique que pathologique », comme l’indique le Larousse.
Un médecin sanctionné
Le médecin refuse de la recevoir car il se dit « incapable d'examiner une personne trans, de la conseiller ». Le petit ami de cette personne trans est choqué, il le dit sur la page Google du professionnel de santé : « C'était le premier rendez-vous de ma compagne trans, il a refusé de la recevoir, sa secrétaire nous a jetés froidement. Je déconseille, plus jamais. » Agacé, le médecin lui répond, à chaud, qu'il s'occupe « des vraies femmes » et qu'il n'a « aucune compétence pour [s]'occuper des HOMMES, même s'ils se sont rasé la barbe ». Il n’en faut pas plus pour qu’il soit accusé de transphobie.
Le médecin a beau reconnaître avoir « agi sous le coup de la colère », se dire « désolé » et expliquer sa position : « Scientifiquement, un homme est un homme, une femme est une femme. Même s'il se considère comme une femme, je dis que c'est un homme », les lobbies LGBTQIA+ s’emparent de l’affaire, SOS Homophobie en tête. L’Ordre des médecins est saisi pour le résultat que l’on connaît aujourd’hui, mais cela pourrait être pire puisque SOS Homophobie et SOS Transphobie ont déposé plainte contre le gynécologue. Selon nos confrères de La République des Pyrénées, une enquête serait en cours et devrait bientôt aboutir soit à un classement sans suite, soit à un renvoi devant le tribunal correctionnel. Victor Acharian n’est peut-être pas au bout de ses peines.
Les femmes sacrifiées
À vrai dire, sa patientèle non plus, car s’il y a bien une spécialité dont les effectifs sont en décroissance, c’est la gynécologie. En 2021, la sénatrice LR du Var, Françoise Dumont, tirait la sonnette d’alarme : « Entre 2007 et 2020, la France s'est vue perdre 52,5 % de ses effectifs en gynécologues médicaux, à savoir 1.022 médecins, en 13 ans. » Résultat : en gynécologie médicale, la France compte une moyenne de 2,03 médecins pour 100.000 habitants et de 16 médecins pour 100.000 habitants en gynécologie obstétrique (sources : Atlas démographique de l’Ordre des médecins).
Avec de tels ratios, la France peut évidemment se passer de l’un de ses praticiens pour des raisons purement idéologiques. Pire : avec cette décision, l’Ordre des médecins prend le risque de dissuader les étudiants susceptibles de s’orienter vers cette spécialité et, donc, d’aggraver la situation. Pour ne pas déplaire à la communauté LGBTQIA+, l'institution ordinale n’hésite pas à sacrifier l’accès aux soins des femmes. Question déontologie, peut mieux faire !
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6 commentaires
Pourquoi aussi ne pas créer une spécialité medicale » trans »? Compte tenu de l’importance qui est donnée à ces personnes qui ne sont que 0,000001% de la population?
Par ses chromosomes un homme est xy et une femme xx.
Et rien ne pourra changer la biologie.
Les associations du cancer du sein ou ovaires.
Devrait porter plainte au nom de ces femmes qui ne pourront pas consulter ce médecin pendant un mois
Pas étonnant après leur attitude pendant le covid.
Je connais un autre palois qui aurait dû se déclarer incompétent… ;)
Ou défendre le bon sens de son administré.
Que ces élus qui acceptent les personnes trans forment des proffessionnels de santé adaptés à leur état . Ce médecin a été honnête en se disant incapable d’ausculter un tel patient , il n’a pas fait d’études adaptées .