Hommage aux victimes de Strasbourg : de beaux discours et beaucoup de « vivre ensemble » dans la bouche d’une fillette de 10 ans…
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Pour RTL, le discours en hommage aux victimes de l'attentat du 11 décembre perpétré à Strasbourg de cette petite fille de dix ans est « émouvant ». Pas pour nous.
Oh, elle est bien mignonne, la choupinette, et très appliquée, aussi, à réciter son petit texte écrit par on ne sait qui. Ses parents, des enseignants, des membres d'une association pro-migrants, le maire de la ville, peut-être ? En tout cas, si papa et maman (ou papa et papa ou maman et maman, en fait, on ne sait pas) n'en sont pas les auteurs, ils l'ont forcément approuvé des deux mains.
Tout y passe : les sempiternelles injonctions du "vivre ensemble dans la paix", de "se respecter les uns les autres avec nos différences", de prôner "l'amour entre tous les enfants du monde" agrémentées, sous le terme chic d'"antidote à la radicalisation", de judicieux conseils "à la frange islamique de la nation : de s'éduquer, de s'instruire, d'acquérir du savoir, de la culture" et de pratiquer "l'ouverture sur le monde". Ben, l'éducation, l'instruction, le savoir, tout ça, ce n'était pas tellement son truc, à Chérif Chekatt - ni à tous les autres du même acabit -, ingérable depuis l'âge de huit ans et condamné 27 fois !
Pauvre enfant ! On ne lui en veut pas, on s'interroge cependant sur son avenir. L'endoctrinement lui a-t-il déjà saboté la faculté de se poser des questions ? Car à 10 ans, si on a grand besoin de plaire à ses parents ou à la maîtresse, on a atteint depuis longtemps l'âge de raison.
Sauf que le pédagogisme associé aux diverses propagandes (accueillir les migrants, c'est bien, souscrire à la morale LGBT, c'est cool, sauver la planète, c'est super, etc.) a fait des ravages sur, à présent, presque trois générations. Elle nous fait de la peine, cette petite bien désarmée pour l'avenir, et on se demande : combien sont-ils, dans les écoles, ces enfants à gober tout ce qui y est dit ?
Fruit de décennies de mise en pratique des « nouvelles pédagogies », le cerveau de bataillons d'élèves se trouve ainsi dépossédé des outils intellectuels nécessaires au développement, en premier chef : la logique.
"Si on enseigne que “Socrate est un homme” et que “tous les hommes sont mortels”, il faut, dans les conditions normales, déployer plus d'efforts pour l'empêcher de conclure que Socrate est mortel que pour l'amener à cette conclusion. Le rôle des sciences de l'éducation est, précisément, de détruire ces conditions normales afin d'obtenir de l'élève l'illogisme politiquement utilisable", écrit Jean-Claude Michéa dans L'Enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes. En somme, créer des conditions anormales. C'est réussi.
N'est-ce-pas ce à quoi s'emploie l'État, à travers tous ses réseaux d'influence, en martelant « pas d'amalgame » ? Car il en déploie, de l'énergie, pour continuer de contrer, d'empêcher, après les centaines d'assassinats terroristes commis au nom d'Allah, le rapprochement logique entre islam et islamisme. Conclusion à laquelle aboutit, dans des conditions normales, tout le monde, sauf certains. Cette formule de Guy Debord, dans Commentaires sur la société du spectacle, trouve à s'appliquer ici : "Jusqu'à une période récente, presque tout le monde pensait avec un minimum de logique, à l'éclatante exception des crétins et des militants."
Et, pendant que dans la foule, où on ne voit pas tellement de voiles ou de barbes musulmanes, d'ailleurs, des adultes - enfin, ceux censés l'être - pleurent presque à chaudes larmes à la divine idée de « transformer les méchants en gentils », les islamistes, eux, se tordent de rire.
Se servir d'une enfant de dix ans, qui plus est une petite fille dont l'avenir dans une société de plus en plus islamisée n'augure absolument rien de folichon, pour promouvoir un captieux vivre ensemble que les uns, durement échaudés, ne souhaitent plus et que d'autres ne veulent pas, ça s'appelle comment ? Si ça n'est pas de l'instrumentalisation...
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