Il avait agressé une procession catholique à Paris : un homme condamné
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En mai 2021, une plainte contre X avait été déposée par le diocèse de Paris suite à l’attaque violente d’une procession catholique par des manifestants d’extrême gauche. Après enquête, un suspect avait été retenu et convoqué devant le tribunal correctionnel. Après plus de deux ans de procédure, un homme de 40 ans a été condamné, ce lundi 28 août, à « 10 mois d’emprisonnement avec sursis, 800 euros d’amende et interdiction de participer à une manifestation sur la voie publique ».
Jets de bouteilles et de poubelles
Justice est faite. Samedi 29 mai 2021, quelque trois cents fidèles catholiques s'étaient réunis, à l’appel de cinq paroisses du XXe arrondissement et du diocèse de Paris. Leur but : honorer, à l’occasion du 150e anniversaire de leur mort, la mémoire de prêtres et religieux martyrs de la Commune, pris en otages et fusillés par les Fédérés, lors de la reprise de Paris par le gouvernement légal de Thiers. Pour rendre cet hommage, les fidèles marchent sur les pas des victimes du massacre du 26 mai 1871, suivant un parcours jalonné de cinq stations, à la manière d’un chemin de croix.
Très vite, le cortège est hué par des badauds attablés aux terrasses des cafés. Il doit finalement battre en retraite et se réfugier dans une église, quelques centaines de mètres plus loin, poursuivi par des jeunes cagoulés et criblé de jets de bouteilles et de poubelles.
Violences inouïes contre les fidèles en majorité d'un certain âge. Absence complète des forces de l'ordre à ce moment. pic.twitter.com/pYJtmyqk98
— Edouard Desforges (@desforgesvar) May 29, 2021
Un homme est conduit à l’hôpital, le crâne ensanglanté.
La haine c'était samedi à #menilmontant quand des racailles #Antifas ont agressé des personnes âgées, des femmes qui faisaient une #procession. Tu confonds tout. pic.twitter.com/DmbGErxT1O
— ⚜️Juste moiⓂ️ (@SC051073) June 1, 2021
À ce sujet — « À bas les Versaillais » : un pèlerinage catholique agressé par des militants d’extrême gauche
« En France, en 2021, ce sont des curés, des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ont été agressés par des militants d’extrême gauche en raison de leur foi », commente notre confrère Marc Eynaud, le lendemain.
Un prétexte fallacieux
Tout l’enjeu de cette affaire à l’origine d’une vive polémique tient dans cette question : l’affrontement était-il de nature religieuse ou politique ?
La gauche avait alors dénoncé avec empressement une provocation réactionnaire et contre-révolutionnaire. Pour Ludivine Bantigny, historienne de la Commune présente lors des commémorations concomitantes, interrogée par Marianne, il y avait évidemment « provocation à aller manifester dans ces conditions, à cet endroit et à ce moment ». De là au point Godwin, il n’y a qu’un pas. Sur place au moment des faits, le journaliste militant Taha Bouhafs avait prétendu, sur les réseaux sociaux, qu’il s’agissait d’« une procession de catholiques intégristes et royalistes ». Affirmation retirée depuis. Marianne a d’ailleurs mené son enquête et reconnaît qu’on « n’a pu trouver aucune trace de participants d’extrême droite ».
Que des antifas aient trouvé dans un cortège de paroissiens du dimanche, personnes âgées, familles, enfants, matière à devoir laver dans la violence et par le sang un affront fait à leurs symboles montre que le débat est ailleurs. Ceux qui se sont attaqués à la procession en mai 2021, brandissant des drapeaux rouges, criant « À mort les Versaillais ! » et le commun de leur litanies, comme « Paris ! Paris ! antifa ! », ont trouvé là un prétexte facile pour en découdre en se cachant derrière un pseudo-réflexe de défense patriote et républicain.
Par la suite, les actions, bien que timides, des autorités montrent que personne n’est dupe. On peut regretter la pusillanimité de la police, qui n’a pu identifier qu’un seul assaillant. Bien que nous n’ayons pas encore connaissance des motivations du jugement de lundi, une chose demeure certaine : la Justice a placé l’identité chrétienne au centre du débat en permettant à l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne) de se constituer partie civile. Une belle victoire pour l'association fondée en 1984 par l'ancien député européen FN Bernard Antony dans le but de répliquer à ce type d'agressions.
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19 commentaires
Comme d’habitude les racailles d’extrême gauche mues par une haine anti chrétienne ont semé le désordre, molesté les participants pacifiques à cette procession, lancé des projectiles (toute la panoplie délictuelle qui caractérise ces gens là). Le tout avec une grande mansuétude des forces de l’ordre qui avait certainement reçu des directives d’intervention minimale, un seul interpelé, alors qu’ils étaient des dizaines à harceler, invectiver, lancer des projectiles et agresser femmes, enfants, personnes âgées.
Vraiment la haine est une caractéristique majeure de l’extrême gauche.
L’on a pas beaucoup entendu l’indignation des tenants de la « bienpensence ».
En fait, cet individu a été condamné à… rien, ou presque ! Le mot sursis est désormais un prérequis en justice, un bégaiement, une tautologie, un psittacisme, un gimmick, c’est-à-dire tout sauf de la justice
Un condamné, c’est peu en effet, mais avec la politique actuelle, c’est déjà étonnant qu’il y en ait un. Ce qui serait formidable ce serait d’envoyer ces bandes irresponsables manifester contre les dealers dans certaines banlieues, je ne suis pas certaine qu’ils seraient aussi courageux.
Imaginez le chrétien qui perturberait une prière musulmane …. Imaginez … Le tutti quanti de l’islamo-gauchisme s’étranglerait de rage … et moi , je me fendrais la gueule de voir Mélenchon …apoplexie … Vite le 15 , le 17 ou le 18 …