« Ils avaient peur d’être accusés de racisme » : ces viols étouffés au nom du politiquement correct
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« Elles étaient violées tous les jours mais la police ne bougeait pas. » Un rapport de 173 pages qui dévoile enfin la vérité sur l’un des plus gros scandales d’abus sexuels au Royaume-Uni vient d’être rendu public. Commandée par la ville de Manchester, cette enquête indépendante révèle qu’entre 2004 et 2013, des dizaines de jeunes filles (au moins 47, selon le recensement effectué), issues des classes populaires blanches de Rochdale, ville ouvrière du nord-ouest de l’Angleterre, ont été violées à plusieurs reprises par des hommes d’origine pakistanaise dans leur très grande majorité. Pendant plusieurs années, les victimes ont été jugées peu crédibles et leurs agresseurs rarement inquiétés. Derrière cette inaction cruelle se cache une peur des forces de l’ordre et des autorités d’être taxées de racisme.
« C’était trop cher d’enquêter pour ces filles-là »
Interrogée par Le Parisien, une ancienne inspectrice de police, qui s’est battue pour faire éclater le scandale outre-Manche, résume : « [Ces jeunes victimes] ne valaient pas le coup. C’était trop cher d’enquêter pour ces filles-là. » Dès le début des années 2000, pourtant, les premiers faits d’abus sexuels à Rochdale commencent à être signalés aux autorités, mais rien ne se passe. Des adolescentes, parfois âgées de seulement 13 ans, se font violer dans l’arrière-boutique des restaurants ou dans des hangars sordides, certaines tombent enceintes et finissent par avorter dans l’indifférence la plus totale. Les rares voix qui s’élèvent sont rapidement réduites au silence. Comme l’explique Alex Deane, un essayiste britannique, au micro de GB News : « L’une des raisons pour lesquelles la police a si déplorablement échoué à faire son travail, c’est qu’ils étaient effrayés d’être associés au racisme. » Une analyse qui rejoint le témoignage de l’un des officiers de police expérimenté interrogé dans le cadre de cette enquête indépendante. « Je voulais que tous les chauffeurs de taxi d’apparence pakistanaise qui transportaient une jeune fille soit arrêtés [et contrôlés] », rapporte-t-il aux enquêteurs. « Combien de personnes ont été arrêtées, selon vous ? Aucune, finit-il par répondre. Je pense que les fonctionnaires de police de Manchester avaient trop peur d’être accusés de racisme en agissant ainsi. » Résultat : dix ans après les premiers abus, seuls neuf hommes avaient été interpellés et condamnés pour ces viols collectifs. Si d’autres arrestations ont, depuis, eu lieu, des victimes déclarent toujours croiser certains de leurs agresseurs dans les rue de Rochdale.
Cette inaction ne concerne malheureusement pas seulement Rochdale. Au Royaume-Uni toujours, à Rotherham et Telford, les mêmes scandales de viols collectifs ont éclaté après avoir été étouffés pendant plusieurs années, voire décennies. Dans ces deux communes, là encore, des milliers de fillettes britanniques issues de milieux modestes ont été droguées, battues, violées et même, dans certains cas, tuées par des gangs dont les membres étaient en grande partie originaires du Pakistan. Et là encore, le silence règne en maître. Comme le confie à l’époque du scandale un policier à propos de Telford à Valeurs actuelles, « il y avait une volonté chez une partie de la hiérarchie de ne pas stigmatiser les minorités ». Un haut magistrat va jusqu’à refuser de parler de l’origine des agresseurs. « Nous avons traité de cas similaires dans tout le pays, et l'origine ethnique des agresseurs varie selon les lieux [...] Leur origine ethnique est un fait. Elle ne définit pas les agresseurs. […] C’est une question de domination masculine », martèle le procureur contre ceux qui dénoncent un lien avec l’immigration.
Un fléau européen
Ces scandales britanniques font douloureusement écho aux viols commis dans la nuit du 31 décembre 2015 au 1er janvier 2016 à Cologne. Là encore, alors que près de 1.200 femmes avaient été agressées sexuellement en Allemagne cette nuit-là, les autorités ont pris leur temps avant de confirmer les faits. Il a fallu que la rumeur enfle pour que la police révèle que la majorité des agresseurs étaient originaires du Maghreb et arrivés en Allemagne à la faveur de la politique migratoire généreuse mise en place par Angela Merkel. En France aussi, les événements de Cologne ont été ignorés par une partie de la gauche et des féministes. Ces personnalités ont préféré gardé le silence plutôt que d’aller à l’encontre de leur doctrine du vivre ensemble, au mépris des femmes victimes de ces abus. Et depuis, le silence des féministes françaises sur les viols commis par des étrangers est assourdissant. Claire, violée par un migrant centrafricain sous OQTF, en témoignait encore récemment auprès de BV. « Je n'ai jamais eu un message de soutien des féministes. On nous parle de sororité, mais elles m'accusent d'instrumentaliser mon agression », dénonce-t-elle. Et malheureusement, une partie des médias tombe également dans cet aveuglement. Un seul exemple : en 2022, une femme d’une quarantaine d’années est violée à Nantes. France Bleu rapporte les faits. Dans une première version de l’article, le journaliste explique que les agresseurs présumés sont d’origine soudanaise. Quelques heures plus tard, l’article est mis à jour, l’origine des suspects a disparu.
Combien de victimes, encore, seront sacrifiées sur l’autel du politiquement correct ? Outre-Manche, à force de scandales, la classe politique - du moins, le gouvernement actuel - commence à ouvrir les yeux. Suella Braverman, ancien ministre de l’Intérieur, reconnaissait ainsi, en 2023, « la prédominance de certains groupes ethniques [parmi les auteurs de ces viols] » qui ont des « valeurs culturelles en totale contradiction avec les valeurs britanniques ». À quand une prise de conscience similaire en France dans les milieux féministes et médiatiques ?
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44 commentaires
Une illustration supplémentaire de la caractéristique principale de la gauche, ce que l’on nomme pudiquement « le refus du réel » et qui n’est rien d’autre que la culture du mensonge. Cette caractéristique s’accompagne, évidemment, de la dictature autoritaire, seule solution envisageable pour tordre le réel (la gauche n’est pas droite !) afin de tenter de le plier à une utopie totalitaire. L’idéologie, proprement absurde, qui gangrène les sociétés modernes, de l’égalité, principe purement abstrait, inadapté au réel car inhibiteur de tout mouvement (si tout est égal, plus rien ne bouge), générateur d’envie, de jalousie et de haine, en est un avatar particulièrement pervers.
Bravo! Analyse fine et particulièrement fouillée. Tout cela parce que « Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent les croyances » Proust.
Depuis Proust rien n’a changer dans ce domaine, loin de là!
Ah mais oui, bien sûr, c’est ça, c’est le multiculturalisme !
« ont préféré gardé le silence »… êtes-vous bien sûre de gardé ?
Ce scandale n’est pas la seule conséquence de l’immigration massive de « chances pour la Grande Bretagne ». Je crois savoir que par endroits les autorités laissent appliquer, pour acheter une fausse paix sociale, une charia plus ou moins atténuée en lieu et place de la loi anglaise. En attendant la charia intégriste dans quelques décennies.
L’idéologie est le mal absolu. Il met un bandeau sur les yeux de ce qui ne savent plus réfléchir par eux même. Mais, ce qui est le plus grave, consiste à vouloir bâillonner ceux qui osent dénoncer le réel. Contrairement, à tout ce que nous assènent nos dirigeants, les réseaux sociaux ne sont pas un mal et sont l’alternative à une omerta orchestrée par des malfaisants qui comptent interdire aux peuples de voir, d’entendre et de penser seuls. Il nous appartient de défendre des médias indépendants qui tel Boulevard-Voltaire se battent pour qu’enfin une parole libre soit délivrée.
Royaume-Uni : la police a camouflé les viols collectifs d’un gang pakistanais pour éviter des “tensions raciales”
Des années 1980 au début des années 2010, de nombreux enfants auraient été abusés par un gang de Britanniques d’origine pakistanaise dans cette ville (ROTHERHAM) du nord de l’Angleterre.
Au moins 1 510 enfants abusés et des autorités complaisantes. D’après ce que rapporte le journal britannique The Times, un officier supérieur de police a reconnu que les forces de l’ordre avaient sciemment ignoré les sévices sexuels infligés à des enfants, entre les années 1980 et 2010, par un gang de Britanniques d’origine pakistanaise.
Ce silence est le résultat de 40 ans de propagande.
Les pauvres , ils ne savent pas que ce n’est pas bien !! Et puis ces femmes les « aguichent » peut être ,n’étant pas voilées de la tête aux pieds !!! C’est certainement ce que pensent nos féministes compte tenu de leur silence sur le sujet !!
Ça fait pourtant longtemps qu’on en parle ici, mais un peu comme si on en parlait à la dérobée, de peur d’être traité de sale blanc raciste.
Il a fallu que l’autre scandale, celui des « filières pakistanaises » (mais pas seulement) basé sur les mêmes « excuses », éclate il y a quelques années, à la fin des années « Labour » (socialiste) commencées sous Tony Blair, pour que l’on commence à en parler sérieusement : les fameuses traites organisées d’esclaves sexuelles ».
Quand j’écris « mais pas seulement », c’est parce que les Pakistanais étaient « la » majorité, d’autres ethnies musulmanes étaient impliquées.
Tout « ça », si j’ose dire, emporta les organisations mafieuses évidemment, des élus de différents niveaux, et même au niveau policier et médiatique, et que tous ces gens-là soient poursuivis et enfermés pour un grand nombre, pour qu’enfin « on » daigne parler et s’occuper du cas de ces « jeunes filles », toutes blanches, depuis devenues mères et adultes.
Le système gauchiste du « pas-de-vagues », du « pas-d’amalgames », et du « vivre-ensembles » version sauce à la menthe, a produit ici les mêmes causes et les mêmes effets qu’ailleurs.
D’ailleurs, il serait intéressant de savoir ce qui est caché en France.
Ce n’ est pas le racisme qu’ il faut condamner ,mais le comportement de certains qui mène au racisme .
Tout en respectant chaque individu , avoir des préjugés racistes ,n’ est-ce pas une des solutions de sauve(garde ?
Apparemment, pour ces néo-féministes de pacotille, un viol ne peut être considéré comme tel que s’il est perpétré par un mâle blanc de plus de 50 ans. Par contre, s’il s’agit d’un clandestin, -pardon, d’un migrant, à fortiori sous OQTF, il s’agit de faire don de soi envers une minorité stigmatisée, en raison de son origine ethnique. C’est cela, j’ai bon?
Si vous pouviez ajouter aussi un peu de consentement de la part de la victime, ce serait parfait. Et cela soulagerait nettement la Justice!
Ça vole bas en Angleterre !
Dénoncer que viols et crimes sont le fait d’étrangers suffit pour repousser les migrants , qu’ils aient une couleur n’a rien à voir ! Ils ont la chance d’être sortis de l’UE ..et ils la gâchent très bêtement !!
Pourquoi en Angleterre ? C’est pareil en France et en Allemagne. Michel Onfray parlait l’autre jour de tournantes dans les cités.
D’autre part ces événements sont anciens bien avant le bréxit.
Tant que ne sera pas mise en place une immigration contrôlée, mesurée et basée sur le principe » gagnant-gagnant « , la France souffrira de l’entrée sur le territoire » d’animaux » incontrôlables ( attention, tous les migrants ne sont pas des bêtes, mais notre laxisme permet justement cet amalgame en n’opérant pas une sélection à l’entrée ! ). Mais mettre simplement ce sujet sur la table vous expose à tous les qualificatifs à la mode en Macronie: raciste, nazi, extrême droite et j’en passe !
J’avais vu ça, oui, et visionné les témoignages de Tony Robinson ( le Assange de Londres) : c’est absolument monstrueux !
Ce matin j’ai parlé, ici même, de Tony Robinson, qui a payé cher pour avoir fait des révélations qui dérangeaient. Censurée…
….. et aucune réaction de nos saphistes féministes : les immigrés ne sont pas solvables.