Imam de Saint-Chamond : pour remettre les pendules à l’heure
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Le prêche de l'imam de Saint-Chamond fait, décidément, couler beaucoup d'encre avec un déluge d'articles. Mais il charrie aussi dans son sillage beaucoup d'inepties qui doivent impérativement être retirées des esprits.
Non, le ministre de l'Intérieur n'a aucun pouvoir de destitution sur l'imam car il est employé en CDI par l'association culturelle musulmane couramiaude. En revanche, l'autorité administrative, représentée par Mme la préfète du département, peut - si elle le veut -, en liaison avec l'autorité judiciaire, en cas de commission d'infraction pénale, décider de son expulsion. Et, dans l'affaire qui nous occupe, la situation de l'imam est effectivement sujette à caution.
Non, la phrase que j'ai relevée n'est pas « sortie du contexte ». C'est un hadîth (NDLR : faits et gestes du prophète recensés dans un certain nombre d'ouvrages). Il faut cesser de se cacher derrière son petit doigt par peur de représailles et dire franchement les choses : le Coran place la femme à un niveau tellement inférieur à l'homme que nous sommes en droit de nous demander si elle est encore une personne. Et c'est un problème. Notre problème. Sinon, nous ne serions pas forcés d'édicter des lois sur « le port du voile », l'aménagement des horaires séparés dans les piscines publiques ou l'interdiction du burkini...
Non, comparer les religions entre elles n'est ni pertinent ni honnête. Pour rappel, on n'égorge ni ne lapide au nom du christianisme.
Non, il n'est pas possible de défendre une quelconque forme de liberté d'expression comme le font les écologistes (EELV) de la ville, alors même qu'ailleurs, leurs maires et leurs élus s'allient aux courants islamistes les plus durs.
Non, il n'est pas possible de brandir en permanence le principe de laïcité alors que 5.000 euros sont sortis des caisses de la municipalité couramiaude pour aller directement dans les caisses de « l'association culturelle musulmane de Saint-Chamond » pour une étude de sols.
En revanche...
Oui, à l'occasion du décès de la figure de la mouvance salafiste belge Rachid Haddache, en 2020, la mosquée Attakwa de Saint-Chamond, dite « modérée », avoue être adepte de ses prêches... (cf. capture d'écran).
Oui, dans le cadre de ses activités, la mosquée Attakwa de Saint-Chamond, dite « modérée », affiche fièrement en photo sur ses réseaux sociaux des petites filles entièrement voilées sans que cela n'émeuve qui que ce soit... surtout pas les féministes en carton.
Oui, le 3 décembre dernier, pendant le confinement, la mosquée Attakwa de Saint-Chamond, dite « modérée », a demandé aux femmes de ne pas venir pour la prière de Joumaha à cause du « nombre de places limité » (cf. capture d'écran).
Oui, le 19 juillet dernier, aucune femme n'apparaît sur le live Facebook de l'aïd qui se déroulait en plein air, tout comme dans chacune de leurs « assemblées générales ». Aucune.
La vérité, dans ce dossier, c'est que le piège de la laïcité et de l'« islam de France » se referme sur leur créateur. Vous avez, d'un côté, des ministres, des hauts fonctionnaires et le maire de Saint-Chamond lui-même qui sont en accord avec la démonstration précitée et, de l'autre, la petite mélodie du « c'est-pas-ça-l'islam » qui continue de tourner sur la scène de l'angélisme permanent.
Seulement voilà, le paradigme du vivre ensemble touche à sa fin, le mur de cette idéologie se fissure très violemment, et je compte bien participer coûte que coûte à la conservation de notre modèle de vie christiano-occidental.
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