Imam Ismaïl : après les prêches radicaux, le soupçon de trafic de drogue

Dix jours après la menace de fermeture définitive adressée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la mosquée des Bleuets à Marseille est à nouveau dans la tourmente. Le fils de l’imam Ismaïl a été défenestré, dans la nuit de lundi à mardi, par un commando de cinq hommes cagoulés, dans des circonstances qui demeurent floues. Il a fait une chute du troisième étage de l’immeuble, situé en centre-ville de Marseille. Le lieu de l’agression est le domicile de son père, l’imam Ismaïl, de son vrai nom Smaïn Bendjilali. Transporté aux urgences avec un pronostic vital engagé, le jeune homme âgé de 19 ans souffre de multiples fractures au thorax et aux membres inférieurs.

Rapidement après les faits, le père de la victime s’est rendu au commissariat : il y a déclaré avoir découvert de la drogue à son propre domicile. Il semblerait, à ce stade, que l’agression du fils de l’imam soit un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants. En effet, selon Le Figaro, les policiers de la division centrale de la criminalité ont trouvé, lors d’une perquisition chez l’imam de la mosquée des Bleuets, un total de 896 grammes de cannabis ainsi que 580 euros en liquide dans un sac à dos, situé dans la cave.

L’imam Ismaïl placé en garde à vue avec son fils, suspecté de trafic de drogue

Suite à cette affaire, la police a placé en garde à vue le père et le fils. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat en bande organisée ». Cette affaire intervient alors même que les fidèles de la mosquée assurent que l’imam Ismaël tentait de dissuader les 300 à 350 fidèles fréquentant son établissement religieux de rejoindre les réseaux de trafics de drogue à Marseille.

Ce scandale s’ajoute à l’affaire qui a récemment secoué cette mosquée. Le ministère de l’Intérieur a menacé de fermeture administrative l’institut des Bleuets pour cause de prêches radicaux, justifiant le viol conjugal, la polygamie, la violence envers les apostats ou faisant l’apologie de la mort en martyr… Contacté par nos soins, l’imam Ismaïl n’a pas donné suite à notre demande d'informations. L’avocat de l’imam assure à nos confrères du Parisien que les deux affaires - la fermeture de la mosquée et l’agression du fils de l’imam de cette même mosquée – sont tout à fait disjointes.

Stéphane Ravier, inlassable rempart à l’islamisation de Marseille

Il y a quatre ans, le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier alertait déjà le ministère au sujet du danger que représentait cet institut aux prêches salafistes, prônant un islam radical. Depuis, il n’a jamais reculé ni abandonné son combat. Ses multiples alertes ont eu raison de l’établissement, puisqu’il est fermé temporairement. La préfecture de Marseille doit confirmer, dans les jours à venir, la fermeture définitive de l’établissement. Cette procédure est contestée, notamment par Sébastien Delogu, député La France insoumise à Marseille.

Une fois la menace de fermeture enclenchée, l’élu local n’a pas baissé sa garde. Ce lundi 26 août, Stéphane Ravier a adressé au procureur de la République un courrier afin de porter à sa connaissance la création d’une cagnotte visant à aider financièrement la mosquée des Bleuets. Dans ce courrier, Stéphane Ravier demande une enquête approfondie au sujet de cette cagnotte : « Il est crucial que ces faits soient examinés avec la plus grande rigueur afin de garantir la sécurité de notre ville et de ses citoyens », dit-il. Le sénateur marseillais se félicite de cette victoire obtenue pour sa ville, contre l’islam radical : « Quatre ans de travail pour faire fermer l’institut des Bleuets, un dangereux lieu de culte islamiste : je n’ai JAMAIS lâché. La victoire, c’est du travail et de l’abnégation. »

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