Immigration : Benoît Hamon plus fort qu’Amélie Poulain
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Qui se souvient encore de Benoît Hamon, candidat à l’élection présidentielle de 2017 (6,36 %) et tête d’une liste socialiste dissidente aux élections européennes de 2019 (3,27 %) ? Depuis retiré de la vie politicienne, il se rappelle néanmoins à notre bon souvenir, en tant que directeur général de l’association SINGA. L’objet social de cette ONG ? Renforcer le « vivre ensemble » et « accompagner l’inclusion des nouveaux arrivants en apportant des solutions innovantes et en favorisant les échanges et la coopération avec la société d’accueil ». Amélie Poulain n’aurait pas mieux dit.
Hors de l’Europe, point de salut…
C’est donc à ce titre qu’il s’est invité, ce 18 septembre, sur le plateau de RMC, histoire de nous dire ce qu’il pense de la marche du monde en général et de la submersion migratoire en particulier. Partisan de l’argument d’autorité, il plie quasiment l’entretien avant même qu’il n’ait commencé en affirmant : « Il n’y a pas de solution française ni italienne, mais européenne. »
Comment le savoir, sachant que ces deux solutions nationales n’ont jamais pu être mises en œuvre, tandis qu’on voit les résultats de la réponse européenne ? C’est d’ailleurs Benoît Hamon qui en parle le mieux : « L’immigration dans le monde a augmenté de 60 %. […] Et il y en aura de plus en plus. Le reste n’est que pitrerie. » Avis de connaisseur. Et quand il lui est demandé si les pays européens ne seraient pas trop attractifs en matière d’aide sociale, Benoît Hamon répond avec les mêmes arguments d’autorité : « Il n'y a pas de corrélation entre l'immigration et la "générosité" de l'État-providence. » Ben tiens…
Chevènement, l’épine dans le pied de la gauche
On lui rétorque alors qu’à gauche, des personnalités aussi éminentes que Jean-Pierre Chevènement ne sont pas tout à fait sur la même longueur d’onde, tel qu’en témoigne, à propos d’intégration des immigrés, cet entretien accordé au Figaro, le 8 octobre 2019 : « Il faut aussi que les pays d’accueil puissent intégrer ceux qui veulent devenir Français. […] C’est indispensable si on veut éviter que se créent des communautés enclavées, des territoires où la loi républicaine n’est plus reconnue, où on finit par s’accommoder de mœurs aux antipodes de nos principes, comme la polygamie ou la mise en tutelle des femmes ou la ségrégation. […] Sinon, la fragmentation de la société française continuera et des tensions croissantes se développeront avec, à terme, la guerre civile. »
La réponse tombe illico et, semblant ne pas supporter de réplique, Benoît Hamon affirme que « l’identité française » repose avant tout sur « le goût pour l’égalité, les services publics, le fait d’avoir une école, d’avoir un train, de pouvoir être soigné et de pouvoir avoir accès à des commerces de proximité ». Et pour le reste ? L’Histoire et le destin commun ? La culture et la langue partagées ? Le passé chrétien du Vieux Continent ? La gauloiserie et l’amour courtois ? Rien.
Le sermon du révérend père Hamon
Il est vrai que pour Emmanuel Macron, en faveur duquel notre homme a appelé à voter lors des présidentielles de 2017 et 2022, « la culture française n’existe pas ». Pourtant, c’est le même influenceur d’ONG qui se félicite que sur « les cent mille réfugiés ukrainiens » accueillis depuis le conflit avec la Russie, aucun « ne dorme dehors ». Il est vrai que ces malheureux se sont manifestement mieux acclimatés que d’autres à l’art de vivre français. Peut-être parce qu’ils sont… européens de tripes et de cœur, tout simplement ; au contraire d’autres immigrés extra-européens qu’une Commission européenne coupée du peuple et ne pouvant se prévaloir, puisque cooptée de manière quasi consanguine, de la moindre légitimité démocratique entend nous refourguer de force.
"Les solutions nationales" prônées par Éric Ciotti ou Mesdames Le Pen et Maréchal "ne marchent pas", soutient Benoît Hamon, directeur de l'ONG Singa, qui prend pour preuve l’Italie ou l’Angleterre. pic.twitter.com/ivwurdlGUt
— franceinfo (@franceinfo) September 19, 2023
Dès le lendemain, notre homme récidivait sur France Info : « Les solutions nationales prônées par Éric Ciotti ou mesdames Maréchal et Le Pen ne marchent pas. » Comment le savoir, puisque, une fois de plus, jamais on ne les a mises en œuvre ? D’ailleurs, on pourrait lui rétorquer que l’immigration de masse ne « marche » pas plus. Et ça, ce n’est pas un argument d’autorité.
Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain
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32 commentaires
Dans le temps, il lui arrivait d’avoir un début de pensée politique articulée. Depuis son explosion en vol en 2017, il n’est plus qu’un mainate du wokisme le plus dingue et bas du front.
Sans doute la seule manière de continuer à bouffer.
C’est étrange sur la photo comme M. Hamon ressemble à M. Hollande avec ses belles lunettes. Même tête dedans comme dehors, que d’idées neuves dans ces beaux esprits, un seul couac notre pays est fauché et ils n’y sont pas pour rien.
Me suis fait la même réflexion..
Comment dès nuisibles comme cet chose on le droit de survivre ?
Un pitre qui fut paraît-il sinistre de l’Education nationale avec un succès abyssal !
Il faut être négationniste pour croire aux bienfaits de l’Union Européenne. Autant dire que la terre est plate. – – – – – – Il faut être idiot pour dire qu’il n’y a pas de corrélation entre l’immigration et la « générosité » de l’État-providence. – – – – – – Bref, B H est idiot ou menteur-manipulateur (ce qui n’est pas exclusif l’un de l’autre, on est d’accord).
Quand il n’avait pas de lunettes, c’était déjà dur…Depuis qu’il en a, il semble que cela soit pire !
Je croyais que Benoît Hamon était mort, je m’aperçois avec satisfaction qu’il n’en est rien puisque ses interventions sont toujours aussi nulles.
Mais qui invite encore ce triste clown ?
Comme, à une époque, les Shadocks pompaient, pompaient…, Benoît Hammon rame, rame…
Bêtise (euphémisme) quand tu nous tiens……..
Disons qu’Hamon un minable de bas étage s’est habilement recyclé dans un poste bien payé aux frais des contribuables.
Il avait besoin de parader un peu. On comprend. On a vu avec Valls.
« Les solutions nationales » prônées par Éric Ciotti ou Mesdames Le Pen et Maréchal « ne marchent pas »
Si on les essayait, déjà ?
Le don de Bernard Arnaud n’est-il pas un début de subvention salariale … L’effet de ruissèlement dont on nous parle si souvent. Je préfère les chanson de Marcel Amon, c’est plus intelligent.
Excellente conclusion et lui rappeler que les français peinent à se soigner , se déplacer , boucler les fins de mois , se chauffer etc…. Et surtout nous constatons que cette immigration est un échec total : insécurité , coût , emploi , non pourvu . On se demande ou certains vivent pour sortir de pareilles inepties .
et il est pas en garde à vue ?