Immigration : les premiers titres de séjour à titre économique explosent

L’Immortel Fontenelle (1657-1757) écrivait : « Il est certain, et les peuples s’en convaincront de plus en plus, que le monde politique, aussi bien que le physique, se règle par nombre, par poids et mesures » (Éloge à Montmort). En d’autres termes, toute décision politique doit être nourrie et motivée par une impulsion pragmatique. Mais si le peuple français est de plus en plus préoccupé par la question migratoire, les gouvernants rechignent à se saisir de la question. Le 30 mars dernier, l’INSEE publiait une grande étude consacrée aux « Immigrés et descendants d’immigrés ». Les chiffres sont sans appel : sur trois générations, l’immigration concerne 19 millions de personnes, soit près d’un tiers de la population française !

Quels motifs pour la délivrance des titres de séjour ?

Entre 2007 et 2021, dans toutes les catégories concernant la délivrance d’un premier titre de séjour – excepté le motif « familial », stable sur quatorze ans –, les chiffres connaissent une augmentation exceptionnelle. Pour la seule immigration économique, la France connaît une augmentation de plus de 207 %, passant de 11.751 migrants économiques, en 2007, à 36.095, en 2021. Deuxième augmentation des plus significatives, celle pour motif « humanitaire », qui enregistre une croissance de plus de 157 % sur la même période. De 15.445, en 2007, les immigrés obtenant un titre de séjour pour la première fois avec ce motif étaient 39.660 en 2021.

« Au 31 décembre 2021, 3.451.800 ressortissants des pays tiers non britanniques sont détenteurs d’un permis de séjour (titre de séjour ou document provisoire) en France », indique l’INSEE. Parmi ces personnes, 36,3 % le sont pour des motifs familiaux – en grande partie grâce à notre si généreuse politique de regroupement familial – et possèdent dans leur immense majorité des titres courants sur « 10 ans ou plus », incitant donc ces populations à rester sur le territoire français.

Pour quelles populations ?

Rien de nouveau sous le soleil, l’immigration majoritaire en France vient massivement d’Afrique. Il n’est donc pas très étonnant de constater que 63,8 % des immigrés sont issus des dix pays suivants : Algérie, Maroc, Tunisie, Turquie, Chine, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo (RDC) et Cameroun. L’Institut national de statistiques indique que « les ressortissants de pays du Maghreb sont les plus nombreux (41,7 % du total) [et que] la présence algérienne en France métropolitaine reste quasi stable sur les cinq dernières années (+1,2 % entre 2017 et 2021) ». Mais l'organisme ajoute : « Celle des ressortissants en provenance d’Afrique subsaharienne augmente, avec la plus forte progression pour les Ivoiriens (+47,4 % entre 2017 et 2021), suivis par les Sénégalais et les Camerounais (respectivement +26,4 % et +22,9 %). »

Les bagages emportés par les immigrés ne sont pas uniquement matériels… La question culturelle – et surtout cultuelle – ne peut être écartée. La pratique de l’islam – religion majoritaire dans les pays d’où sont issus la grande majorité de nos immigrés – ne cesse pas après leur arrivée au pays de Voltaire, bien au contraire. L’INSEE établit que 26 % des femmes musulmanes affirment porter le voile entre 2019 et 2020, contre 18 % entre 2008 et 2009. Si l’islam est aussi la religion la plus pratiquée et la mieux transmise (91 % des personnes élevées dans la religion musulmane continuent de s’en revendiquer), c’est également celle qui a le plus d’importance au cours de l’enfance… Si Fontenelle a raison, la France est dans de mauvais draps.

Julien Tellier
Julien Tellier
Journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

31 commentaires

  1. Lorsqu’ils seront 51 % il faudra s’attendre à avoir un gouvernement musulman qui nous dira comment faire pour s’adapter à eux, comme cela se passe dans les pays musulmans envers les catholiques. À moins d’un réveil des vrais français et d’un changement de cap en 2027. Dans ce cas, le remigrement sera effectué.

    • ça arrivera assez rapidement puisque aucun politique de tout bord veux arrêter cette immigration .
      Nous aurons un président islamiste

  2. L’INSEE souligne en conclusion qu’UN TIERS DE LA POPULATION A UN LIEN AVEC L’IMMIGRATION (10,3 % sont de nouveaux immigrés + 10,9 % représentent la génération précédente + 10,2% celle des gtands parents)
    L’INSEE termine en concluant « ce n’est peut être pas le ‘grand remplacement » encore, mais certainement « le grand brassage » des populations en raison de la « mixité des unions au fil des générations » EXIT DEFINITIF DE NOTRE ‘IDENTITE NATIONALE’ ….Ce qui démontre absolument la validité de la thèse d’E. Zemmour !!!!

  3. l’INSEE annonce 10,5 % ! ! ! qui dit la vérité ? Faudra t’il que nous nous mettions toutes et tous en rang pour compter ? ! ! !

  4. C’est là la conséquence pour l’Europe qui depuis les indépendances s’accommode de régimes sans démocratie ni liberté. Ces pouvoirs illégitimes imposés par la force dilapident les richesses de ces pays où la misère touche des millions de gens. Les populations du Maghreb, d’Afrique sub saharienne et d’Orient n’ont d’autres solutions que la fuite vers les terres chrétiennes de l’Europe. Aussi l’arrivée des migrants ne fera que s’amplifier tant que les États d’origine ne connaîtront pas la démocratie et la liberté. Il importe aussi que soit mis fin à la corruption et à l’injustice qui empêchent ces pays de se développer et d’établir une juste répartition des richesses. C’est urgent !

  5. avant les élections européennes l’UE veut adopter une politique migratoire démentielle, un exemple  » Un coordinateur européen pour les relocalisations sera nommé pour accompagner l’activation des mesures de répartition automatique des migrants de l’État membre demandeur vers le ou les États membres contributeurs. Ainsi, une personne sans aucune légitimité démocratique décidera d’installer des migrants dans tel ou tel pays. Atteinte intolérable à la souveraineté des États ! en plus d’une allocation prévue par un texte européen, dont on ignore encore le montant, d’octroyer une somme de 10 000 euros pour chaque migrant transféré et accueilli dans un autre État que celui dans lequel il est arrivé. Le cas échéant, les États membres pourront également bénéficier de 10 000 euros supplémentaires pour chaque membre de la famille d’un migrant jugé nécessaire pour assurer « l’unité familiale » … Cette incitation financière supplémentaire au regroupement familial amplifiera les pompes aspirantes à l’immigration et contribuera à l’asphyxie migratoire de nos États.

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