Incendie de Nice : on en sait davantage sur le profil des suspects

Brève breve

Suite à l'incendie du 18 juillet ayant entraîné la mort de sept membres d'une même famille, dont trois enfants, dans le quartier des Moulins à Nice (Alpes-Maritimes), l'enquête progresse. Dans les heures qui ont suivi le drame, Damien Martinelli, le procureur de la république, a très vite envisagé l'option de la piste criminelle et ouvert une enquête de flagrance pour « incendie volontaire ayant entraîné la mort », requalifiée en « destruction volontaire par incendie en bande organisée et ayant entraîné la mort, et association de malfaiteurs en vue de la commission de faits de destruction volontaire par incendie en bande organisée ».

Trois départs de feu ont contribué à la propagation de cet incendie ravageur. Les caméras de la ville ont filmé une voiture stationnant à proximité de l'immeuble, et plusieurs hommes ont été vus cassant la vitre de l'immeuble.

Lors d'une conférence de presse donnée ce 22 juillet à Nice, le procureur a donné quelques précisions « tout en préservant le secret de l'instruction ».

Le premier suspect a été interpellé dès le lendemain de l'incendie et « avait des antécédents judiciaires pour des faits criminels », a précisé le procureur. Le second suspect a été arrêté dimanche en région parisienne par la brigade de recherche et d'intervention (BRI). Âgé de 21 ans, « il est connu des services de police pour des faits mineurs », a précisé Damien Martinelli. Au moment de son interpellation, « il était porteur de bandages aux jambes, des blessures qui seraient liées à l'incendie ». Selon le procureur, le suspect aurait « admis son implication au cours de sa garde à vue ». Les deux personnes ont été déférées et la mise en examen sollicitée ainsi que le placement en détention provisoire. Trois hommes de 23 ans (Côte d'Azur), 18 ans (Val-d'Oise) et 17 ans (Seine-Saint-Denis) demeurent activement recherchés.

Si la piste d'un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants a été évoquée, le procureur a souligné « que les victimes ne sont en aucune manière, directement ou indirectement, concernées par ce conflit de territoire ».

Vos commentaires

22 commentaires

  1. Ce qui est lassant en fait, avec ces faits divers, à répétition, tout en demeurant dramatique, c’est que l’on connaît dès le premier instant, les raisons, et l’origine des coupables. Ce qui me pousse a pensé que cette diversité que l’on nous vend comme devant être enrichissante manque vraiment d’originalité.

  2. Il faudrait arrêter de ne pas nommer les faits !
    C’est criminel,oui, mais c’est un attentat comme il y a chaque jour sans qu’on veuille les nommer !
    Quand va-t-on ouvrir les vannes et dénoncer l’islamisation et son djihad fait individuellement par des « étrangers » dont on tait les noms ??
    A ce stade, ça devient de la complicité.

  3. On devrait davantage écouter Sandrine Rousseau : interdisons les barbecues. Ou au moins, rendons obligatoire une formation au maniement des extincteurs.

    • Pas faux , dans certains pays plus avancé que la France.
      En matière de protection civile.
      Aux émirats arabes unis par exemple.
      Obligation d’avoir un extincteur a poudre dans sa voiture.
      Et dans son logement.
      Obligation d’avoir un détecteur de gaz pour les logements avec une cuisinière au gaz.
      Détecteurs fumée obligatoires.
      Entrebailleurs de fenêtres obligatoires pour les immeubles.
      Et un exercice d’évacuation pour les immeubles a grande hauteur tout les trimestres.

      La France est un pays du tiers monde a ce sujet

  4. Il serait temps que BV parle vrai et évite de recopier l’AFP. Qui sont ces « suspects arrêtés », ça se sait si on cherche. Qui sont les victimes ? Pourquoi sont-elles dans cet immeuble? Quelles sont leurs ressources globales? Assistanat social ou économie souterraine? Ce serait du vrai journalisme.

  5. Puisque ces gens sont recherchés et qu’ils savent qu’ils sont recherchés, pourquoi ne pas donner leur identité ?

  6. S’ils s’appellaient Vincent ou Charles il y a longtemps qu’on le saurait. Cacher les prénoms c’est avouer qui ils sont.

  7. C est une coutume les grillades , c est pas de leur faute si defois il y a des accidents, ces jeunes n avaient pas prévu d extincteur, faut pas les accabler les pauvres

  8. Les victimes ne sont en rien concernés par ce conflit affirme le procureur. Bien, mais une autre version circule sur les réseaux.

  9. Parions que la majorité du peuple connaissait déjà le profil des suspects , rien dans la presse et pas de noms . Et une fois de plus les victimes sont des innocents .

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Un vert manteau de mosquées

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois