« Inclusion par le sport » : Macron offre une nouvelle subvention aux banlieues
Il y avait du beau monde, ce soir, au club Boxer Inside, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Les trois ambassadeurs de l’Alliance de l’inclusion par le sport ont présenté, devant le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, leur « pacte conçu pour bâtir l’avenir de l’insertion professionnelle par le sport ». Soutenue par Emmanuel Macron, cette initiative, dont le coût reste encore flou, sonne bien, sur le papier. Mais dans la réalité, difficile d’en évaluer la future efficacité. Plus encore, les raisons mêmes de sa création – les émeutes liées à la mort de Nahel – laissent dubitatifs...
Inclusion par le sport : un rêve présidentiel
C’est un projet sur lequel ont travaillé pendant plusieurs mois la championne de boxe Sarah Ourahmoune, le député des Vosges Stéphane Viry et le président de l'Agence pour l’éducation par le sport (APELS) Jean-Philippe Acensi. Ce mardi 28 janvier, ils ont donc soumis au ministre des Sports, Marie Barsacq, 18 propositions, voulues par le président de la République dans le cadre de la création de l’Alliance de l’inclusion pour le sport, qu'il avait demandée en 2023.
L’Alliance, lancée en avril 2024 par les ministres Catherine Vautrin, Amélie Oudéa-Castéra et la secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache, avait affiché des objectifs clairs : recruter 1.000 éducateurs socio-sportifs, labelliser 10.000 « clubs engagés » avec France Travail, et permettre à 100.000 jeunes et bénéficiaires du RSA de profiter, chaque année, de ce plan d’inclusion par le sport. Sur le papier, le programme semblait prometteur : on aurait pu imaginer qu’il irait aider nos jeunes des campagnes isolées ou bien ceux des petites villes périphériques, dans lesquelles l’offre sportive et culturelle est parfois insuffisante. C’était, en théorie, la promesse de ce projet qui prétend encourager l’intégration professionnelle de jeunes exclus, parfois déscolarisés et en quête de sens, grâce aux valeurs de « fraternité et diversité » que le sport peut transmettre.
Des coachs pour les zones de non-droit ?
Mais la réalité est quelque peu différente. L’Alliance prévoit que les 1.000 emplois de coachs sportifs seront réservés à des clubs choisis dans « 500 territoires identifiés comme prioritaires suite aux émeutes de juillet 2023 ». En d’autres termes, ce seront bien ces zones – celles où « l’autorité a reculé, cédé », pour reprendre les mots du gouvernement – qui bénéficieront en premier lieu de ce soutien « providentiel », pris une nouvelle fois dans les poches du contribuable. En plus des aides habituelles, notamment des milliards de la politique de la ville. Rappelons que le coût des émeutes avait été estimé à plus d’un milliard d’euros.
L’Alliance justifie cette priorité par la volonté de « porter des remèdes puissants à ces maux », notamment « les difficultés à sociabiliser, la banalisation de la délinquance et la surenchère dans sa revendication ». Elle entend ainsi « réparer le lien social là où il s’est délité », face à un « ennui générateur de désarrois nouveaux et de tensions éruptives ». Étranges priorités de l’État, lorsque l’on sait qu’à peine plus de 1.000 personnes ont été condamnées (le plus souvent à des peines dérisoires), sur les 50.000 émeutiers recensés par le Sénat.
Encore une fois, les remèdes de la Macronie ressemblent à des pansements fleuris posés sur une plaie béante. En attendant, l’insécurité augmente, des adolescents de 14 ans meurent sous des coups de couteau, des jeunes filles de 19 ans sont violées et assassinées... Si le sport peut apporter une solution miracle à cette violence, tant mieux ! Sinon, les Français attendront une nouvelle idée coûteuse d’un gouvernement qui ne voit rien des maux de son peuple. Et pense guérir les maux en ajoutant dans les quartiers des subventions inefficaces aux subventions ruineuses.
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48 commentaires
Ils ne sont vraiment pas au contact des réalités, ce n’est pas du sport qu’il faut mais leur apprendre des règles de vie, de la discipline et un métier à leur portée. Certains immigrés européens qui sont venus pour travailler ou ne pas partir à la guerre n’étaient pas beaucoup plus évolués, néanmoins un nombre important est devenu chef d’entreprise a gagné de l’argent et s’est très assimilé à la population française, cela a été possible pour eux mais ce ne le serait pas pour des français ou des jeunes issus de l’immigration, eux n’avaient pas besoin de faire du sport vu qu’à la fin de la journée ils étaient épuisés.
Dépenser dépenser ne sert à rien ..rétablissons le bagne de Cayennes .et ainsi d’une pierre deux coups ..
Quant on est inutile on ne fait que pour les autres inutiles.
Encore et encore du bla-bla !
Inclusion « par le sport » ou « pour le sport » ?
On trouve les 2 sans distinction dans l’ article.
A l’ évidence, nous allons former une belle génération de boxeurs, tireurs…
Les policiers vont devoir aussi faire davantage de sport, d’ ailleurs on les recrutera probablement de préférence chez ces nouveaux sportifs.
Bonne expression:des pansements fleuris sur des plaies béantes..l’epoque ou le sport aidait à se construire est révolue
Il y a des promesses vis à vis des agriculteurs, non ? ah c’est vrai, ils sont français de souche.
L’inclusion par le travail ?
Ça me fait penser à ces enfants difficiles que les parent gâtent à outrance, pour avoir la paix.
« … et permettre à 100.000 jeunes et bénéficiaires du RSA de bénéficier, chaque année, de ce plan d’inclusion par le sport. »
Et l’étude, et le travail dans tout ça ?
Les projets de Macron sont toujours très coûteux pour les Français laborieux.
Macron continue à dépenser l’argent qu’il n’a pas : mais qui va l’arrêter ?
Installations sportives coûteuses qui ne manqueront pas de constituer un feu de joie lors des émeutes à venir .
Et encore des dépenses et des dettes pour les autres !
Pourquoi pas le Tir sportif ?!?
Ce sera aux Français de l’organiser
Ou le lancer de couteau ?
il l’ont DEJA !
Le ministère des sports depuis longtemps, par le biais de ses fédérations et du CNOSF, délaisse les campagnes et villes moyennes pour des raisons politiques ! Excepté pour des disciplines comme le tir à l’arc qui suscitent un engouement limité dans les quartiers. Cela est le fait de ce système d’agents, et pas qu’en football, qui sont issus eux-mêmes des quartiers populaires. Mais également, certaines fédérations sportives sont tellement obsédées par l’idée d’insérer des jeunes de quartiers défavorisés qu’ils omettent de regarder ailleurs. Sans parler de la présomption électorale qu’ils attribuent, car croyez bien que si un gamin de 11 ans en Haute-Marne posséderait un talent hors-norme de footballeur, soyez certain qu’il ne deviendra jamais un joueur professionnel, encore pire si sa maman a partagé un selfie avec Jordan Bardella sur son compte Instagram.
Le coût de cette immigration bas de gamme est estimé a 55 milliards d’euros par an
Vous croyez ? c’est loin d’être le vrai coût
En effet, encore des subventions publiques, naïvement je croyais que l’Etat était en faillite , vu l’état de nos hôpitaux , de notre police, de notre justice et autres , il aurait été logique de nous occuper de leur situation matérielle, financière, en supprimant des subventions à des associations qu’elles soient sportives, humanitaires, sociales etc…. Subventions accordées sans aucun contrôle sur leur utilisation
Inutile d’importer du « bas de gamme » nous en avons déjà chez nous !