[INFO BV] Orgie de wokisme à la Société générale : de quoi ulcérer Donald Trump !

Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler rejoindra donc la Société générale, en juin prochain, avec le titre de directeur général adjoint. Un parachutage de plus, emblématique celui-là. Adieu le soin de la France et des Français, bonjour le pantouflage, les gras salaires et le militantisme wokiste. Car derrière ses devantures proprettes et son image traditionnelle, la vieille maison née en 1864 cumule. Elle propose à ses clients, grâce à son partenaire Carbo, « une estimation 100 % gratuite et sécurisée de l’impact de vos dépenses bancaires sur l’environnement ». Un hors-d’œuvre.
Le plat de résistance prend la forme d’un document interne qui vient de tomber dans les « boîtes » des responsables RH et des patrons des différents métiers de la maison ainsi que sur le site Internet de la maison, agaçant prodigieusement (au passage) de nombreux cadres maison. BV s’est procuré ce document confidentiel.
Alexis Kohler le prendra-t-il en livre de chevet ? La Société générale consacre, en tout cas, seize pages à un objectif : « Accompagner les personnes transgenres chez Société générale. » Ce document « Transidentité » est signé de deux huiles de la maison, le directeur de l’audit et de l’inspection et la directrice administrative et financière du groupe. Le sens des priorités ! Il vise « tout collaborateur qui souhaiterait avoir une vision plus claire de ce que peut représenter une transition pour les personnes qui décident d’avancer sur ce parcours ».
Vers le camp du bien
Car, voilà... « Société générale pose comme principe que toute personne doit se sentir libre d’être elle-même dans l’entreprise, quelle que soit son identité de genre. » On tremble à l’idée que la Société générale n’ait pas autorisé, jusqu’ici, ses salariés à se sentir libre d’être eux-mêmes. Toujours attentive, la banque a senti sur ce sujet une urgence absolue, car « certaines personnes ne se sentent pas appartenir au genre/sexe qui leur a été assigné à la naissance ». Branle bas de combat ! Ce bond vers le camp du bien se prépare depuis quelques années : la Société générale a signé, dès 2018, les cinq principes directeurs de l’ONU contre la discrimination des personnes LGBT+ dans le monde du travail. En mars 2021, elle a aussi ratifié la Charte d’engagement LGBT+ de l’Autre Cercle, un organisme qui « observe la situation des personnes LGBT+ dans le monde du travail et fait la promotion de ses actions et de ses valeurs afin de faire évoluer les mentalités ». On applaudit l’audace. Conséquence : « l’inclusion de la notion d’identité de genre dans le Code Société générale, qui détermine la politique diversité, équité et inclusion de la banque ». Nous voilà soulagés.
Encore faut-il appliquer concrètement ces bonnes intentions. La banque donne ainsi de subtils conseils pour « accompagner la personne dans le cadre professionnel tout en le laissant libre de ses actions et de son souhait de communiquer ou non ». Le choix du nouveau prénom doit par exemple s’entourer de toutes les précautions. Au passage, « l’ancien prénom (de naissance) s’appelle le « morinom » (« deadname ») et n’a plus lieu d’être utilisé », nous informe la Société générale. On ignorait. Mais surtout, il faudra faire très attention de bien utiliser le nouveau nom du salarié transgenre. C’est simple. « Par exemple, poursuit la banque, une femme transgenre appelée Marc à la naissance et qui, en tant que femme, souhaite être appelée Florence a droit au même respect d’utiliser (sic) le prénom dans lequel elle se reconnaît qu’une personne cisgenre avec un prénom. Tout le monde doit ainsi l’appeler Florence. » Bien compris, les salariés Société générale ?
Ce que vous répondra le conseiller Société générale
Ce caporalisme bien-pensant exige des sommets de délicatesse au quotidien. L’annonce de la transition de genre dans l’entreprise « doit être accueillie par son entourage professionnel (manager, collègues, RH…) comme un événement de vie tel qu’il en existe beaucoup dans la vie des collaborateurs, c’est-à-dire avec la retenue du contexte professionnel et de manière neutre ». Attention aux sentiments trop marqués : « Il faut éviter la sidération ou encore la compassion qui ne traduirait qu’une éventuelle perception de la transidentité comme une cause de souffrance », énonce la Société générale. Vous tremblez de mal faire ? Dernier conseil : « Il faudra éviter la curiosité sur l’anatomie et sur l’orientation sexuelle et affective, recommande la banque. Le droit au respect de la vie privée et de l’intimité demeure applicable en toutes circonstances. » On pousse aussi les managers, s’il leur reste un peu de courage, à demander si « la personne » aura besoin d’aménagements spécifiques comme un vestiaire pour se changer car elle pourrait « se considérer en danger dans l’espace public ou les transports pour exprimer son genre ».
Vous êtes un client et tout cela ne vous convainc pas ? La Société générale a tout prévu. Dans son Guide de conversation à l’usage de ses salariés pour être « plus inclusifs avec les LGBT+ », on apprend que, face à un client rebelle qui « n’approuve pas le positionnement du groupe », il faut répondre : « Je suis fier(e) de travailler dans un groupe tolérant, bienveillant, ouvert d’esprit et ancré dans son époque. » Sans blague.
Certains regrettent peut-être, en ce moment même, Jérôme Kerviel, l’homme qui faillit couler définitivement la Société générale. Mais Trump pourrait infliger à la banque ultra-wokiste une pénitence nettement plus violente : fin mars, dans une lettre publiée par l’ambassade américaine à Paris, le président américain a réclamé aux entreprises françaises désireuses de travailler avec l’administration américaine de renoncer à tout wokisme. Cela paraît mal parti pour la Société générale...
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123 commentaires
Voyage en « absurdie » ou comment inventer et propager des bêtises au motif de tolérance et bienveillance vis-à-vis de minorités. Et c’est comme d’habitude dans ce type d’attitude c’est à la majorité, que j’ose appeler voire proclamer NORMALE, de s’adapter et de faire des efforts. Outre les contraintes imposées aux employés normaux, en braquant les projecteurs sur les personnes concernées, qui ne sont certainement pas légion, le risque est de mettre ces dernières en délicatesse vis-à-vis de leurs collègues qui pourraient les percevoir comme favorisées ! Quant à Trump je n’éprouve pas particulièrement de sympathie pour l’homme comme pour sa politique économique mondiale mais je le rejoins complètement sur les thèmes du wokisme et de l’immigration ! Puissent les entreprises françaises tenir compte de ses avertissements !
sidérant et fascinant !que cherche cette banque surtout avec l’arrivée d’un atreide ?
Il faut rester serein, les transgenres représente une population de 100à à 1500 personnes sur la France entière alors sur la SG? La question à se poser c’est pourquoi les dirigeants de SG perdent leur temps a des activités qui n’influront en rien sur les résultats de la banque. C’est bien le signe qu’ils sont mal utilisés ou qu’ils ne servent à rien. Je n’ai pas d’action SG et j’en suis bien content quand je vous lis.