[Info BV] Témoignages : wokisme débridé dans les formations de futurs profs
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Dès son arrivée, Gabriel Attal a voulu donner un signal fort en interdisant le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires. Mais cette décision est loin de faire l’unanimité. Les professeurs sont normalement tenus de respecter la Charte de la laïcité, à la discrétion de leurs convictions religieuses et de leurs opinions politiques, mais certains n’en ont que faire.
Capucine*, étudiante en première année de master MEEF Lettres (préparant au concours du CAPES) à l’INSPÉ de Paris, nous fait écouter une scène qu’elle a enregistrée en plein cours sur la laïcité. Lorsque la question des abayas est abordée, la professeur sort de son droit de réserve : « Sur l’interdiction de l’abaya, je ne fais qu’appliquer le règlement. Après, en discussion informelle avec les élèves, on peut donner son avis. Toutefois, l’abaya n’est pas un vêtement de type religieux mais culturel. Le fait d’assigner une intention religieuse, ça pose un problème. Je vous délivre intellectuellement ce que je pense, après, il y a un règlement qu’il faut appliquer car nous y sommes obligés en tant que fonctionnaires d’État. » Et d’ajouter, avant de revenir à son cours : « Ma fille m’a fait ouvrir les yeux sur le sujet. Après l’interdiction d’Attal, elle m’a dit qu’elle irait en cours en abaya, sans avoir aucun problème à l’entrée. De fait, elle est blonde aux yeux bleus. J’ai compris que cela cachait un autre sujet, vous voyez de quoi je parle. » Voulait-elle dire que cette mesure était raciste ou islamophobe ? En toute décontraction, cette professeur a bafoué tous les principes et règles enseignés aux élèves, futurs fonctionnaires de l’Éducation nationale qui, de leur côté, semblent approuver de tels propos. Pourtant, l'INSPÉ de Paris n'est pas la structure la plus woke : son directeur Alain Frugière avait participé, en janvier 2022, à un colloque opposé à ce mouvement d'idées baptisé Après la déconstruction.
Obsession inclusive
Marie*, étudiante en Master MEEF Anglais, a dû choisir « ses pronoms » (« Nous devions dire si nous étions il/elle/iel ») pour « favoriser l’inclusion » lors d’un premier cours de traduction : « À peine arrivés, la prof nous a demandé nos pronoms et a lancé un tour de table. J’ai cru que c’était une farce, mais personne ne semblait aussi étonné que moi. Au contraire, les retours étaient plutôt positifs. » La chose ne s’arrête pas là. Après une longue tirade sur l’importance de l’égalité des chances et des « genres », la professeur a estimé bon de rappeler qu’il ne fallait pas « confondre identité de genre et expression de genre ». Comprenez : bien que vous ayez l’apparence d’un homme et soyez pourvu d’une paire de chromosomes XY, rien ne prouve que vous en soyez un. Mais la théorie du genre n’existe pas ! « Après ce tour de table d’une bonne dizaine de minutes, celle-ci nous a conseillé de le demander à chaque élève que nous rencontrons dans notre vie professionnelle. Si ce n’est pas de l’endoctrinement, je ne sais pas ce que c’est… », nous rapporte Marie.
Wokisme et délation
Après Capucine* et Marie*, c’est au tour d’Anna* de nous confier ce qu’elle a vécu en classe. Futur professeur de philosophie, la jeune femme est le témoin d’une scène hallucinante. En pleine étude du célèbre tableau de Norman Rockwell, The Problem We All Live With (1964), sa professeur a choqué une partie de ses étudiants en prononçant le mot « nigger ». Choqués qu’une enseignante blanche prononce le « N-word » (terme désignant l’injure « nigger », proscrite à toute personne non noire aux États-Unis), plusieurs élèves de la classe ont protesté. « On aurait dit une meutes de loups », s’offusque Anna*. « La professeur ne voyait pas le problème. Elle a simplement rappelé qu’elle n’avait fait que lire un mot, pas désigner une personne », continue-t-elle. « Un élève d’origine africaine s’est emporté et lui a interdit de recommencer à le dire. Pour la peine, la prof lui a demandé de faire un petit travail de recherche sur l’étymologie », détaille-t-elle encore. Après le cours, Anna raconte qu’« un groupe d’élèves, suivis par la majorité de la classe, s'est mis en tête de contacter la mission Égalité de l’établissement et des associations antiracistes, considérant que ce qu’elle avait demandé à cet étudiant était du "racisme" ». Bien qu’il ne semble pas y avoir eu de poursuites ou d’incidents pour la professeur, cette affaire montre les tensions qui existent au sein de ces établissements et les sensibilités intellectuelles de ceux qui deviendront les futurs passeurs de savoir de nos enfants.
*Les prénoms ont été modifiés.
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28 commentaires
Et il faudrait aller de l’empathie à la compassion pour le monde enseignant ? Alors, ce sera sans moi, le gauchisme n’est pas mon fort.
L’uniforme nazi est aussi un attribut
culturel…
S’agit-il de former des professeurs dominant bien la matière qu’ils devront enseigner? Ou bien de former des brigades d’endoctrinement et de décérébration?Certes, les « hussards noirs de la république » avaient une idéologie, mais au moins enseiganaient-ils avec coeur les savoirs fondamentaux à leurs élèves.
Édifiant ! C’est ainsi que le virus se propage. Un jour, par volonté humoristique, quelqu’un a exprimé le terme « incessamment sous peu », en s’adressant à une autre personne qui n’y a pas vu la plaisanterie et l’a reproduit à l’envi. Aujourd’hui les gens ne se rendent même pas compte de l’erreur de langage. Formater les esprits, c’est très facile, finalement.
» les futurs passeurs de savoir de nos enfants » Question 1 : De quels savoirs parlez-vous ? question 2 : Demandez-vous pourquoi nous sommes « aussi bien placés » dans les concours PISA et autres joyeusetés (16° sur23 dans l’UE, par exemple) ? Répondre à la question 2 répondra par là-même à la question 1.
Posez vous également la question : pourquoi autant de couples avec enfant décident ou envisagent d’émigrer hors le fourre tout européen ? Il y en a un qui se frotte les mains devant l’afflux des demandes et qui se permet de trier les candidatures. Je vous laisse imaginer les critères d’admission retenus. Mais pour le savoir il faut sortir de « l’information autorisée » française et s’en donner les moyens : combien ont encore le cerveau en état de marche pour le faire?
C’est ce qu’on appelle « la 5ème colonne » ! … Le problème c’est qu’il en a bien d’autres des « colonnes » ! … Chez les poli-tocards, chez les « juges indépendants », dans la caste « intellectuelle », chez les « artistes », dans le milieu sportif etc etc …
Ce qui est habile politiquement, est de ne pas vraiment « être » woke tout en l’encourageant ( de manière douce, laisser-faire etc ). A la longue, ça change tout. Est-ce le but ? Mettez chaque jour, une goutte de bleu de méthylène dans un énorme bac d’eau. Au début, rien ne change. On s’habitue… et puis un jour !
À chaque lecture d’un article de BV, je m’enfonce un peu plus dans le désespoir…Pauvre France !
Cela ne sert à rien de se lamenter, agir donne et donnera de biens meilleurs résultats.
J’approuve ! Agissons.
A votre avis, quel est le genre de ce prof qui s’affiche sur cette image ? La mouvance LGBT n’agit plus ouvertement. Elle a compris que sa perversité affichée se voyait trop, qu’elle commençait à être dénoncée. Elle agit beaucoup plus comme le font les Frères Musulmans, sous le tapis. Souhaitez-vous percevoir le niveau professionnel de la grande masse des enseignants ? Écoutez, observez attentivement la députée E. Soulais, LFI, prof de français, à souligner…., vous serez édifiés. Ils sont beaucoup plus forts dans l’endoctrinement des élèves que dans l’enseignement de leur discipline.
Vous avez tout compris, ça conforte l’espoir.
La génétique,les chromosomes..sont les seuls éléments qui comptent les nier est Débile.
C’ est affligeant de voir où en est la jeune société française dans certains lieux et l’ éducation prodiguée à des jeunes qui ne participent en rien à la vie économique de la société mais doivent préparer leur avenir ,avec quelle idéologie ,on peut se le demander!
Je me demande ce qu’il se passerait en France si l’on adoptait le « male or frmale » anglo-saxon, bien que maintenant il est suivi de « other, specify ».
Est-ce que tous ces boutonneuses et boutonneux wokes eruptifs au moindre bobo-de-mot lanceraient une fatwa ?
Et dire que c’est supposé être la France de demain…
Il ne tient qu’aux éveillés qu’il en soit autrement et de remettre le train sur les rails.
Oui ça promet !
Gangréner de l’intérieur ces profs sont nuisibles pour nos bambins . Nous leur demandons de leur apprendre à lire , écrire , calculer et également de l’éducation civique comme au bon vieux temps avec aussi notre belle histoire de France . Nous ne voulons pas des moutons incapables de réfléchir et de s’assumer qu’ils pourront manipuler à leur guise une fois adultes , parce que c’est bien ce qu’ils souhaitent faire de nos enfants .
Pour l’Education, il y a la Famille ; pour l’Instruction, l’Ecole . Avoir transformé le titre du Ministère en cause est sources de grande confusion intellectuelle d’une part, et d’autre part conduit les familles à ne plus être exigeant sur l’Education de leur progéniture. Ainsi naissent les « mal élevés »et les « conditionnés ».
mille fois de votre avis ! En outre les professeurs ont pour mission de transmettre un savoir (dont n s’inquiète de savoir ce qu’il est devenu) soit d’ensigner et non pas d’apprendre aux élèves. C’est l’élève qui apprend et le professeur qui enseigne. Ce détournement de sémantique est, à lui seul, le révélateur du niveau de ces pseudo enseignats. Attention, il en est encore, heureusement, qui sont excellents et dévoués !
Je me souviens, c’était en début les années 70, j’avais un nièce qui passait son CAPES et qui nous avait assuré à ma femme et moi (guère de différence d’âge entre ma femme et sa nièce) que tout le monde avait le même potentiel d’intelligence et que les Einstein, Pasteur, ou Pierre et Marie Curie n’avait aucun mérite, c’était l’intelligence collective qui « leur était tombé dessus » en quelque sorte ! C’était le fruit des enseignements qu’elle recevait… Pour nous, tout jeunes parents cela paraîssait effarant… Et la suite ne nous convainc pas plus, c’est évident !
Pour comprendre ce à quoi on assiste je conseille d’aller voir sur Youtube des documentaires sur les jeunesses hitlériennes ou sur le lavage de cerveau des enfants, à partir de deux ans (2 ans !!!) en Corée du Nord.
Les gauchistes qui ont totalement phagocyté l’enseignement Français de la maternelle jusqu’au doctorat ont un projet totalitaire de fabrication de « citoyens » (la gauche adore ce mot) et non de Français (souchiens… comme disent les racailles)
Regardez également un doc passé sur Paris première sur Mao, vous y verrez bcp de similitudes avec ce qu’il se passe actuellement en France, en Europe sur l’abrutissement de la population afin de mieux la manipuler ainsi que de faire régner une certaine terreur pour accéder ou conserver le pouvoir…
Et il n’y a pas qu’à l’école, c’est tout le système qui est vérolé. La télé est un puissant facteur d’intoxication sur tous les sujets. Je ne suis pas certain que la bonne vieille technique des images subliminales, chère au communisme, ne soit pas de temps à autre réutilisée. Quoi qu’il en soit s’éloigner au maximum de cette source d’intox ne peut qu’être bénéfique. Vive internet et les VPN !
Sont ce des écoles de formation au métier d’enseignant ou des écoles de formatage des esprits? Il y a de quoi s’interroger mais surtout de craindre sur les capacités à éveiller le sens critique de nos enfants.