INSEE : en France, 48 % des immigrés sont d’origine africaine

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Un sur deux. En 2023, 48 % des immigrés vivant en France sont d’origine africaine, nées sur le continent africain, totalisant environ 3,5 millions de personnes (dont 46 % justifient leur venue pour causes familiales). Ces chiffres, fournis par l'INSEE, soulignent une augmentation continue de l'immigration d'origine africaine, posant des questions sur la capacité de la France à intégrer ces populations et à gérer les défis économiques et sociaux qui en découlent. Pour certains observateurs, cette tendance nécessite une révision des politiques migratoires actuelles et un contrôle accru des frontières pour préserver l'équilibre économique et social du pays.

Vers la fin du « French dream » ?

L'immigration d'origine africaine a un impact notable sur l'économie française, en particulier pour ce qui concerne le marché du travail. Selon les données de l'INSEE, le taux de chômage des immigrés africains atteint 14 %, contre 6 % pour les natifs français. Cette différence peut, en partie, s’expliquer par les difficultés d'insertion professionnelle des immigrés faisant face à des obstacles tels que la reconnaissance de leurs qualifications ou la barrière de la langue. D’autre part, 26 % des immigrés africains présents sur le sol français connaissent une situation professionnelle inférieure en comparaison avec celle d’avant leur migration, contribuant peu au développement économique du pays hôte.

Les conséquences économiques de cette situation sont significatives. Les immigrés en difficulté sur le marché du travail dépendent souvent des aides sociales, augmentant la pression sur les finances publiques. Un proche de Laurent Wauquiez à l’Assemblée nationale, s'exprimant sous couvert d'anonymat, déclare à BV : « La France consacre des milliards d'euros chaque année à l'accueil et à l'intégration des immigrés. Ces ressources pourraient être mieux utilisées pour renforcer notre système de santé, améliorer l'éducation ou renforcer la sécurité intérieure. » Comme beaucoup à droite, celui-ci ajoute que la situation actuelle « n’est pas tenable à long terme » et qu'il est urgent de « réévaluer les priorités nationales en matière de dépenses publiques trop longtemps mises par Emmanuel Macron ».

L’Italie comme modèle ?

Si les populations immigrées d’origine africaine semblent, a priori, plus défavorisées, ce proche de Laurent Wauquiez ose également poser la question sur le plan culturel : « La multiplication des cultures et des identités au sein de la société française ne doit pas mener à la fragmentation de la nation. Il est essentiel de maintenir une unité autour des valeurs républicaines et de la langue française. » Faut-il prendre exemple sur les politiques engagées par Giorgia Meloni ? Oui, répond notre interlocuteur. « Meloni a montré qu’une politique efficace en matière de gestion des flux migratoires pouvait être envisagée en coopération avec l’Union européenne et les pays d’origine, estime l’homme de droite. En réussissant à intégrer les populations immigrées déjà présentes dans les secteurs agricoles et touristiques, Meloni s’est également montrée très pragmatique. Nous devrions en prendre de la graine. »

Face à ces défis, la nécessité d'une politique migratoire plus stricte et plus contrôlée est souvent évoquée. « L'objectif est de trouver un équilibre entre l'ouverture nécessaire à l'enrichissement culturel et économique de la France et la préservation de son modèle social et de sa cohésion nationale », explique-t-il, avant de conclure : « La France doit repenser sa politique d'accueil et de contrôle des frontières. Il ne s'agit pas de fermer les portes à toutes les formes d'immigration, mais de s'assurer que celles-ci soient compatibles avec les capacités d'intégration de notre pays. »

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 02/09/2024 à 19:06.

Julien Tellier
Julien Tellier
Journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

39 commentaires

  1. Le cri du coeur : A TOUS LES AMIS, chers lecteurs de B.V, je recommande de méditer le commentaire justifié et sans doute prémonitoire ci dessous de ‘ ALFRED Germain ‘ ce matin, à 6h31.
    Bonne journée.

  2. « l’ouverture nécessaire à l’enrichissement culturel et économique de la France » Les bras m’en tombent. Ce « proche de Laurent Wauquiez » se réclame donc de la droite. Et n’hésite pas à ressasser les vieux poncifs de la gauche, usés jusqu’à la corde. Avec cette droite-là, on est sauvés!

  3. L’immigration ! quel en est le coût ? de 15 à 52.9 Mds(ce dernier provient de l’estimation d’un expert). Les chiffres cités par l’INSEE sont-ils objectifs ? Notre politique sociale n’est elle pas un aspirateur à migrants, ce tsunami migratoire est voulu par l’Europe, Von Der Leyen n’a t elle pas indiqué que notre vieux continent pouvait en accueillir 1 million de plus chaque année : on vit en plein royaume des fous, qui est le roi ?

  4. Il faut d’ailleurs savoir, que l’essentiel de l’immigration qui nous vient d’Afrique, vient essentiellement de nos anciennes colonies Françaises ! Amitiés à Tous Hervé de Néoules !

  5. En plus des arguments mentionnés supra, il faut rajouter le fait qu’au delà de l’excuse familale invoquée la majorité des Africains francophones cherche à rejoindre notre territoire parce qu’ils sont le plus souvent rejetés dans leur pays d’origine, faute de formation et de qualification, d’insertion et de rejet social mais aussi en raison d’une criminalité adolescente assumée.

    • Vous oubliez le principal : les filières d’immigration. Chaque village ou quartier urbain se cotise pour payer le passage (2 à 3 000 €), à charge pour le « regroupé familial » de rembourser plus tard, en général avec le plus lucratif : le trafic de drogue.

  6. Ce matin sur Cnews paraissait un reportage sur la rentrée des classes à Limoges qui est une ville test pour le port de l’uniforme à l’école. On n’a pas beaucoup vu d’uniformes mais on pouvait constater qu’au moins 3 élèves sur 4 étaient d’origine africaine….. Cela en dit long pour le futur.

  7. Une population immigrante sans qualifications, donc improductive, peut-elle être « une chance » pour la France? Le pire est que certains se posent encore la question!

  8. Ils nous ont mis dehors et maintenant viennent nous rendre visite. Et quand je pense que des milliers de français vont passer des vacances dans ces pays, j’en suis écœuré.

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