Instagram et Facebook renoncent peu à peu au wokisme et suivent l’exemple Musk
Plus question de mention de transgenre ou non binaire sur Messenger. Zuckerberg fait marche arrière face au wokisme.
Avec plus de 3,2 milliards d’utilisateurs par jour, le groupe Meta, qui réunit les géants des réseaux sociaux (Instagram, Facebook, Messenger, WhatsApp…), est l’entreprise la plus populaire au monde, par conséquent l’une des entités les plus influentes. Avec une telle audience, le changement de cap idéologique opéré par son fondateur, Mark Zuckerberg, n’a pas pu passer inaperçu. Efficacité au détriment de l'inclusivité, fin de la censure, bienfait de « l'énergie masculine »..., à quelques jours de l’investiture de Donald Trump, l’entreprise autrefois connue pour ses positionnement libéraux, propres au Parti démocrate, semble suivre désormais la ligne conservatrice et résolument anti-woke des républicains, incarnée par Donald Trump - dont Meta finance la cérémonie d’investiture à hauteur d’un million de dollars - et son illustre bras droit, l’homme d’affaires richissime Elon Musk, propriétaire du réseau social X depuis octobre 2022.
Zuckerberg coupe court à la censure et imite Musk
Au sein même de son entreprise, Mark Zuckerberg se calque sur les mises à jour opérées par Musk : l’exemple le plus probant est l’arrêt des cellules de fact-checking. Le patron de Facebook explique, dans une interview de presque trois heures menée par Joe Rogan, que cette cellule de vérification des faits était, à l’origine, mise en place afin de garantir la qualité de l’information. Selon lui, ce but premier a été dévié par des intentions politiques. Il évoque, notamment, l’ingérence du gouvernement Biden dans les informations à divulguer ou non au sujet du vaccin contre le Covid-19. Pour remplacer ce fact-checking devenu une censure politique, Mark Zuckerberg annonce la création de notes de communauté, comme sur X, permettant aux utilisateurs eux-mêmes de contextualiser une information partagée sur les réseaux sociaux.
Le président Joe Biden a qualifié cette nouveauté de « shameful » [« honteuse »]. Outre la libération de la parole résultant de cette suppression de la censure, les règles de modération sur Facebook et Instagram ont été assouplies, notamment sur les questions d’immigration, de genre ou encore de sexualité.
Recherche d'efficacité et de résultats : Meta met fin aux délires woke dans l'entreprise
Autre tournant majeur anti-woke entrepris par la direction de Meta : la recherche d’efficacité et de résultats. Cette volonté de productivité met fin au programme de diversité en vigueur dans la multinationale. Pour ce faire, plus question d’objectifs de représentations spécifiques pour les femmes ou les personnes issues de minorités ethniques dans le processus de recrutement. Dans cet élan, Zuckerberg a supprimé le rôle de responsable de la diversité.
Dans ce même objectif d’efficacité, le fondateur de Meta a annoncé licencier 5 % des employés de l’entreprise, en plus des 5 % déjà licenciés en 2024, pour atteindre un total de 10 % de réduction d'effectifs, avant de les remplacer par des profils plus efficaces, afin de placer « la barre plus haut ». Sur 72.400 personnes, 3.620 qualifiées de peu efficaces vont être remerciées et raccompagnées à la porte. Cette méthode est une des mesures signatures d'Elon Musk : après avoir racheté Twitter, il a licencié 80 % des employés. De plus, il n’hésite pas à affirmer qu’il devrait y avoir plus d’énergie masculine dans les entreprises, ajoutant « qu’une culture valorisant l’agressivité a du mérite ». Gage du retournement idéologique majeur de l’entreprise, Mark Zuckerberg a fait retirer le mentions « transgenre et non binaire » sur les conversations Messenger. Par ailleurs, dans les bureaux de l’entreprise, les protections hygiéniques placées dans les toilettes des hommes à dispositions des employés transgenres et non binaires ont été retirées. Tout un symbole…
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 16/01/2025 à 22:26.
Raphaelle Claisse
Journaliste stagiaire à BV. Etudiante école de journalisme.
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25 commentaires
Et chez nous, la SNCF ne veut plus demander « le genre » des voyageur(e)s… triste époque. Sur les formuaires d’école il y n’y a plus « le Père »/la mère » mais « Parent1 /Parent2… Moi, je raye et j’écris père/mère Ras le bol !
Dis-moi chatGPT, c’est quoi un « opportuniste » ? Un opportuniste est une personne qui agit principalement en fonction des circonstances, en saisissant les opportunités qui se présentent, souvent sans se soucier des principes, des valeurs ou des conséquences pour autrui. Ce terme peut avoir une connotation négative, car il évoque une attitude pragmatique et intéressée, où l’intérêt personnel prime sur la morale ou la loyauté.
Par exemple, un opportuniste pourrait changer de camp ou de position si cela lui apporte un avantage immédiat, sans tenir compte de ses engagements ou de ses convictions initiales. Cependant, dans un sens plus neutre, cela peut aussi désigner une personne flexible et adaptable, capable de tirer parti des situations pour atteindre ses objectifs.
Encore des girouettes alimentées par une armada d’idiots.
Mark Zuckerberg : Voila un « binaire » qui en a !!
Alors » la montagne de sucre » ( Zuckerberg) redeviendrait » raisonnable » ? … attendons, je me méfie des » girouettes » !
Moi aussi !
Tant mieux. Mais Zuckerberg ne fait que caresser dans le sens du poil les 2 hommes les plus puissants de la planète : Trump et Musk. C’est dans son intérêt.
Il faut enfoncer le clou ! C’est le devoir de chaque français de s’opposer à cette folie.
Le sujet est aussi financier et juridique. Le fournisseur de tuyaux ne veut pas être responsable de ce qui y circule. Quelle différence par exemple entre ceux qui crient « mort aux juifs » dans la rue, et ceux qui postent la même chose sur les réseaux sociaux ? C’est à l’État de faire la police, pas aux fournisseurs des supports.
Enfin .pourvu que ça dure .
Enfin le bon sens est de retour, il était temps !
Oui, on dirait que la planète à retrouvé son bon sens de rotation.Pas étonnant que certains font des malaises
Le bébé a ouvert les yeux. Mieux vaut tard que jamais.
Après le tsunami, le reflux. Il faut maintenant reconstruire, Le wokisme n’aura pas tenu si longtemps et la fin de l’état très profond est proche. Il y a cependant encore du boulot !
l’eurodéputée Valérie Hayer souhaite mener « le combat législatif et idéologique » contre Elon Musk
Ingérence : Nathalie Loiseau et la ministre Amélie de Montchalin sont membres du conseil de l’ECFR, une officine au service de l’influence de George Soros dans l’Union Européenne
Alors interdisons Soros cela fera un nocif en moins
On ne peut qu’approuver , applaudir devant ce retour du bon sens . Trump l’a dit : il ya des hommes et des femmes c’est ainsi depuis toujours , chez les humains et les animaux . Il est vrai qu’il y a quelques exeptions mais elles sont rares .
Tout à fait pertinent et cohérent ! Les entreprises veulent embaucher du personnel compétent et peu importe leur origine. Du simple bon sens.
Enfin arrive le démantèlement de cette idéologie néfaste et nuisible, j’espère voir un jour sa totale destruction.Il semble que cela ait commencé.