Migrants dans les campagnes : ces marques qui mettent la main au portefeuille

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Cet article a été publié le 28/10/2022.

Le projet d'installation de migrants dans nos campagnes est bien beau sur le papier mais, outre les problèmes de vivre ensemble qu'il suscite, ce vaste plan a également un coût. Impensable, pourtant, de reculer devant ce magnifique programme humanitaire. C'est pourquoi un grand nombre de marques ont décidé d'y participer en apportant à l'État l'aide financière dont il a besoin pour donner à la France le nouveau visage dont il rêve.

L'État impécunieux a trouvé les moyens d'accélérer l'immigration en France. De nombreuses grandes marques participent au financement de l'installation de migrants dans nos campagnes.

Prenons le cas de Callac, en Bretagne, par exemple, et son projet d'hébergement de migrants largement dénoncé dans nos colonnes. Ce projet est lancé par le fonds de dotation « Merci », soutenu par des entreprises privées dont le nom mérite d'être évoqué au grand jour : l'agence de voyages Les Ateliers du Voyage, la marque d'habillement Sézane, le champagne Fleury, la bière artisanale La Parisienne, le groupe d'expertise RBA... liste non exhaustive (consultable ici). Des entreprises qui - accordons-leur le bénéfice du doute - ne savent peut-être pas elles-mêmes comment est employé leur argent...

Un fonds de dotation « philanthropique »

Nous n'aurions sans doute jamais entendu parler de Callac sans une certaine Marie-France Cohen, créatrice des magasins Bonpoint (vêtements pour enfants ; l'entreprise a été revendue depuis). Philanthrope au grand cœur, elle se déclare « convaincue que le luxe suprême, c'est de se donner » et lance d'abord un projet humanitaire à Madagascar, avant de s'intéresser à la France. Avec ses fils, afin de « faire comprendre aux Français que l'arrivée de ces réfugiés est une chance et pas un danger », elle mène, « en 2018, une réflexion collaborative en vue de repenser l'accueil de ces populations » par le biais de son fonds de dotation Merci. Une structure particulièrement souple. Selon un avocat fiscaliste spécialiste des fonds de dotation contacté par BV, « c'est un statut juridique qui a une redoutable capacité fiscale et qui permet pas mal de choses : défiscalisations extrêmement avantageuses (jusqu'à 60 % des dons pour les entreprises et 66 % pour les particuliers), exonérations des droits de mutation et contrôles extrêmement légers - contrairement aux fondations "reconnues d'intérêt public" ». Sans compter que ce fonds de dotation Merci utilise, par ailleurs, le recours au mécénat de compétence qui permet, encore une fois, une défiscalisation plus qu'intéressante...

Un système juteux, donc, pour cette famille qui trouve là un moyen de satisfaire ses ambitions humanistes. Mais qui prive l'État d'une source de financement tandis que le contribuable français, lui, est tenu de supporter le poids d'une immigration incontrôlée. Notre consœur Clémence de Longraye évoquait, dans ces colonnes, les 690 euros quotidiennement déboursés par l'État pour la simple rétention administrative des clandestins qui arrivent en France. Un chiffre à ajouter à ce que coûtent réellement ces installations, à bien plus long terme, de migrants dans les territoires ruraux, installations voulues par Emmanuel Macron. Gérées par le gouvernement avec l'aide d'associations du nom de « projet Horizon » (famille Cohen) ou encore « Aurore » à la manœuvre pour la construction d'un CADA (centre d'accueil pour demandeurs d'asile), à Saint-Brevin-les-Pins, par exemple, ces associations vivent sous perfusion d'argent public versé par les départements, l'Union européenne et d'autres organismes d'État, en plus du soutien d'entreprises privées.

Pas de grand projet philanthropique à Saint-Brevin mais, là encore, des partenaires privés dont le nom mérite d'être connu : les magasins Bonpoint, L’Oréal, JP Morgan, Fondation Carrefour, Fondation Placoplatre, Total Foundation, Biocoop, Comme des papas, Conforama, la Fondation Monoprix, Axa, Harmonie Mutuelle, IBM œuvrent aux côtés de l'association Aurore pour installer des hébergements de migrants déjà construits à Goussainville, Nanterre, Aurillac, Orléans, Montargis, Beaugency...

Et des projets à venir

Le fonds de dotation Merci a publié une carte intitulée « À la recherche du village Horizon ». Elle fait la liste des sites repérés par l'association dans le cadre d'« une recherche active d’une commune d’accueil pour Horizon ». Y figurent Strasbourg, Dijon, Poitiers, Les Aix-d'Angillon, Grenoble, Nantes, Esplas-de Sérou, Châteaudouble, Saint-Jean-Mirabel, Montendre et d'autres communes. De quoi multiplier les projets d'installation de migrants partout en France....

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 28/08/2023 à 11:17.
Sabine de Villeroché
Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris

Vos commentaires

132 commentaires

  1. Une distinction au peuple Français qui sera le premier peuple, dans l’histoire, à financer son remplacement par d’autres peuples.

    • C’est exact. Mais qui déjà a écrit « Le suicide français. » ? Et qui a écrit « L’étrange suicide de l’Europe. » ?

    • Ce sera impossible, puisque la France n’existera plus.
      C’ est triste pour nos enfants, inconscients de ce qui se passe, et nos petits enfants dont ils dont responsables.

  2. Habitants du lieu rassurez vous, dans un mois faute d’emploi et de perspective ils seront partis dealer porte de la Villette avec leur congénères.

  3. Zemmour a raison . Il s’agit bien du « Grand remplacement » des population rurales par des immigrés . C’est le début de la fin de notre civilisation occidentale . Et qui va payer tout ça ? Eh bien NOUS , avec nos impôts et taxes , tant qu’il y aura un FDS vivant … Après …? Ils se boufferont entre eux .

  4. Alphonse ALLAIS voulait construire les villes à la campagne parce que l’air y est plus pur; une façon de se débarrasser d’un problème. Ces sociétés philanthropiques n’ont-elles pas le même objectif.
    La grande différence c’est que pour Alphonse ALLAIS c’était un trait d’humour. Ici ce sont les gens des campagnes qui vont hériter du problème.

  5. Non et non laissons notre Bretagne belle sans la dénaturer …et l’abîmer ..encore des idées machiavéliques ..chaque jour je souhaite le départ de ce gouvernement ..

    • Mieux , installer des camps de migrants dans les vignes du champagne Fleury par exemple , ou dans les locaux , entreprises, villa des chefs de ces entreprises si généreuses

  6. Tout est pensé par ce système pourri pour faire exploser nos identité et racines. Il est bien certain que le marché du temple s’associe pleinement à ce grand projet. Nous ne devons jamais oublier qu’au delà de cette entreprise de casse générale il y a l’apport pour le futur de masses consommatrices sans culture. Grande œuvre de déstabilisation opérée par un grand malade à la solde d’une Europe en décomposition.

  7. Boycotter les masques n’aura aucun effet.
    Il faut empêcher l’installation de ces migrants.
    Les Français ont le droit de choisir qui s installe chez eux.
    Ces installations forcées témoignent d un total mépris envers les citoyens dont l’Etat considère qu’ils doivent toujours tout accepter et se taire.

  8. Bine sûr qu’il faut boycotter ces marques mais ce n’est pas suffisant …Que faire de plus ???

  9. En faite, comme souvent, ils jouent sur les mots. L’immigration est une chance, sauf qu’elle n’est pas pour la France mais pour ceux qui versent les aides aux immigrés.

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